b) Le projet d’inclusion sociale

La redéfinition du problème de la pauvreté par l’idée de l’« exclusion sociale » est essentielle à la troisième voie du New Labour, permettant au gouvernement d’offrir une alternative aux politiques socialement dévastatrices des administrations précédentes, tout en responsabilisant les pauvres. Le terme d’« exclusion sociale » est devenu de plus en plus courant en Europe ces dernières années, au départ principalement en raison de sa capacité à souligner les inégalités plus larges qui résultent de la pauvreté851. Pourtant, selon la sociologue britannique Ruth Levitas, il existe plusieurs versions du discours d’exclusion sociale. Il y a ce qu’elle appelle le « Moral Underclass Discourse » (MUD), semblable au discours de Charles Murray sur l’underclass qui présente les marginalisés comme moralement différents du reste de la société852. Ce discours est à distinguer du « Redistributionist Discourse (ReD) », qui tient pour cause principale de l’exclusion sociale la pauvreté résultant des inégalités structurelles et du « Social Integrationist Disourse (SID) », qui définit l’exclusion sociale en termes d’exclusion du monde du travail rémunéré.

Levitas considère que le New Labour a adopté un mélange des approches SID et MUD. Son approche SID est clairement illustrée par l’accent mis sur le travail rémunéré. Pour le New Labour le chômage est le grand problème des plus marginalisés dans la société. En effet, le projet New Deal for Communities, aspect essentiel de la stratégie gouvernementale de rénovation urbaine (National Strategy for Neighbourhood Renewal), développé par le Social Exclusion Unit 853, se concentre sur la réintégration sociale par le biais du travail rémunéré. Le travail n’est pas simplement valorisé en raison de sa capacité à réduire la pauvreté, mais parce qu’il a une valeur morale – il est considéré comme étant rédempteur dans la mesure où il encourage l’autosuffisance. Le New Labour considère donc que le « bon citoyen » est quelqu’un qui travaille et qui épargne afin de pourvoir aux besoins de sa famille et en vue de son éventuelle retraite854. Cette idée ressemble beaucoup à celle des gouvernements successifs de Margaret Thatcher qui, selon Kay Andrews et John Jacobs, ont cherché à réduire la citoyenneté à la capacité des individus à subvenir à leurs propres besoins sans l’aide de l’État855.

Par conséquent, la réforme du système d’assistance publique sous les administrations Thatcher, Major et Blair s’est faite autour de la promotion du travail, d’où le glissement d’un État providence vers un système qui exige que les bénéficiaires de l’allocation chômage fournissent un travail en échange. La prévention de la pauvreté n’est donc plus une priorité du système de sécurité sociale856. En effet, en dépit de la mise en place d’un salaire minimum, la pauvreté des personnes qui travaillent reste un problème important857. Jock Young suggère que le travail mal rémunéré et abaissant peut même exacerber l’exclusion sociale858. Néanmoins, le travail reste central à la stratégie du New Labour pour lutter contre l’exclusion. La seule explication possible pour l’adoption d’une politique apparemment si contradictoire est que la promotion du travail sert à responsabiliser les individus envers leur propre exclusion. C’est ainsi que l’administration travailliste adopte également une approche MUD au problème de l’exclusion sociale.

Il semble que sur cette question, comme sur beaucoup d’autres, le New Labour ait été influencé par le sociologue Anthony Giddens, qui affirme que peu de gens vivent la pauvreté en tant que victimes859. Dans sa définition de l’exclusion sociale, Giddens souligne : « To be excluded is not always the same as being powerless to influence one’s circumstances860. » Norman Fairclough, spécialiste de la sémantique du discours néo-travailliste, note que l’on peut détecter le même type de raisonnement dans sa rhétorique de l’exclusion sociale861. Il explique que dans le langage que le Social Exclusion Unit et le Premier ministre lui-même emploient pour parler du problème, le mot « exclusion » apparaît beaucoup plus souvent que le verbe « exclure ». L’exclusion sociale est donc présentée comme un résultat, non pas comme un processus auquel l’individu est contraint de se soumettre862. Les sujets et les objets des verbes qui pourraient identifier l’agent responsable de l’exclusion sont omis, ce qui suggère qu’il s’agit d’une situation dans laquelle les gens se trouvent, pas une situation qui leur est imposée863. Il note également que l’expression « faire face au problème » (tackle the problem en anglais) est utilisée plus souvent que des verbes tels que « prévenir » qui pourraient suggérer que l’administration néo-travailliste aurait été en mesure d’agir pour empêcher que l’exclusion sociale ne se développe en premier lieu864. D’ailleurs, Fairclough affirme que le langage moral est très présent, même s’il est voilé865.

En effet, si dans les documents officiels du New Labour on n’utilise que rarement le terme underclass, il est clair que l’on considère, tout comme Charles Murray, que ceux qui composent les rangs des exclus sociaux sont moralement différents de ceux qui font partie du monde du travail. Bien entendu, soucieuse de marquer sa différence avec ses prédécesseurs, l’administration ne fait jamais de référence directe à Murray, mais certaines de ses idées ont été incorporées dans sa pensée à travers Anthony Giddens et Demos. Fairclough cite un tract publié par Demosen 1997 qui affirme que faire face à l’exclusion sociale signifie changer la culture866. Alors que le tract declare : « The point is certainly not to bring back the discredited idea that the culture of the poor is to blame for their poverty », l’argumentation qui suit fait exactement cela, avançant qu’il est possible d’inciter ceux qui sont socialement exclus à changer leur propre situation: « There is a place in changing cultures for the more powerful tools of regulation and incentives. The proper role of time-limited benefits and tight conditions of active job search and duties to accept certain kinds of offers is cultural867. » Quelles que soient les vraies intentions de Demos, la distinction qui existe entre l’idée que les pauvres doivent accepter la responsabilité de changer leur situation et l’idée qu’ils sont responsables de cette situation est très subtile, laissant la voie ouverte à une interprétation qui culpabilise les exclus eux-mêmes.

L’administration travailliste a opté pour cette dernière interprétation, même si sa rhétorique paraît beaucoup plus lénifiante. Tony Blair, lors de son célèbre discours prononcé à la cité d’Aylesbury dans la banlieue londonienne868, a fait référence à la « workless class » (la classe sans travail) et à une « sizeable underclass » (une classe sous-prolétaire importante) qui perd contact avec les valeurs dominantes869. Un tel discours renforce l’idée que les exclus font partie d’une culture à part. Peter Mandelson et Roger Liddle, personnages clés dans la modernisation du Parti travailliste et auteurs de The Blair Revolution, livre qu’ils qualifient eux-mêmes de manifeste non-officiel du parti, ont également propagé cette idée, constatant qu’une discipline sévère est nécessaire afin de briser ce qu’ils appellent « the culture of hopelessness, idleness and cynicism » (la culture de désespérance, d’oisiveté et de cynisme)870. La notion même d’exclusion peut suggérer que ces personnes existent en dehors de la société « normale ». Tony Blair insiste sur le fait qu’il faut les réintégrer à la société en leur donnant « the will to win » (la volonté de réussir), suggérant ainsi que leur exclusion est auto-infligée par leur culture défaitiste871.

Le projet d’inclusion sociale a donc été étayé par celui de remoralisation qui, ainsi que nous l’avons noté plus haut, n’a pas réussi à rompre avec le thatchérisme. En effet, la culture que le New Labour tente d’inculquer – une culture valorisant le travail rémunéré comme la panacée à tout problème social – rejoint à bien des égards ce que l’on pourrait appeler la « culture néolibérale » qui accorde la priorité à l’autosuffisance et au développement d’une culture d’entreprise sur des politiques sociales qui cherchent principalement à s’attaquer à la pauvreté. Il est vrai que l’administration néo-travailliste a tenté de combattre l’égoïsme qu’on associe souvent au le néolibéralisme. D’ailleurs, elle a en partie réussi à faire avancer la cause de l’inclusion sociale. Alors qu’il est difficile d’estimer l’impact à long terme des politiques travaillistes, la plupart des études détaillées arrivent à la même conclusion872 : au cours des deux premiers mandats de l’administration, la situation de beaucoup de personnes s’est améliorée de façon significative mais certains groupes ont été négligés.

On peut compter parmi les bénéficiaires de ses politiques les enfants pauvres, les retraités, les familles avec enfants dont un ou deux parents travaillent et certains chômeurs. Les deux premiers gouvernements néo-travaillistes ont réussi à réduire d’un quart le nombre de ménages dans lesquels les enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté873. Le nombre de retraités pauvres a également diminué – d’un cinquième entre 1997 et 2005874. Les crédits d’impôts ont considérablement amélioré le niveau de vie de nombreuses familles qui travaillent875. De 1998 à 2004, le New Deal a aidé 110 000 personnes âgées de 50 ans ou plus, 35 000 personnes handicapées, 260 000 parents seuls et 490 000 jeunes ayant moins de 25 ans à trouver un emploi876.

Ces nombreuses réussites doivent toutefois être nuancées. En premier lieu, le problème de la pauvreté est resté important. Nous avons fait remarquer plus haut que le fait de travailler ne la résout pas toujours – le salaire minimum reste bas et les crédits d’impôts peuvent encourager les employeurs à payer des salaires faibles877. En tout cas, ceux qui ont trouvé un emploi grâce au New Deal ne le gardent pas forcément pendant très longtemps : il est estimé que deux personnes sur cinq âgées de moins de 25 ans ou de plus de 55 ans se sont réinscrites au chômage moins de six mois après avoir débuté leur nouvel emploi878.

D’ailleurs, selon les organisations caritatives, si le nombre d’enfants pauvres a diminué, en 2007, après 10 ans au pouvoir, l’administration travailliste est loin d’atteindre l’objectif qu’elle s’était fixée pour abolir ce type de pauvreté en 2020 et de la réduire par moitié avant 2010. Au contraire, les statistiques les plus récentes montrent que 2,8 millions d’enfants britanniques vivaient dans la pauvreté en 2005/06, soit 100 000 enfants de plus que l’année précédente879. Toutes les personnes âgées n’ont pas bénéficié des réformes travaillistes non plus : alors que la pension vieillesse a été augmentée, en 2005 il y avait deux millions de personnes âgées qui vivaient sous le seuil de pauvreté880. En outre, pour les adultes le taux de pauvreté a augmenté pour atteindre un niveau record en 2002/2003881. Par conséquent, le New Labour n’a fait au mieux qu’empêcher les inégalités sociales de se creuser882. Nous avons fait remarquer plus haut qu’à certains égards, les inégalités ont même été exacerbées sous l’administration néo-travailliste883.

Par conséquent, en dépit des gains de certains, il est possible de mettre en question le succès global du projet d’inclusion sociale du New Labour. En effet, de nombreux chercheurs suggèrent que tant que le gouvernement britannique actuel refuse de faire face aux questions concernant la redistribution des richesses, il lui sera difficile de faire avancer ce projet plus loin884. La sociologue Ruth Lister affirme que toute tentative de la part du gouvernement de faire face au problème de l’exclusion sociale sans aborder cette question serait agir avec « pieds et poings liés »885. En effet, en raison du fait que le New Labour refuse de prendre le problème des inégalités au sérieux, il est peu probable que ses politiques sociales puissent créer le ciment social nécessaire pour permettre à la société de faire face aux ravages du néolibéralisme. Le projet d’inclusion sociale se heurte à un projet de moralisation qui, en vertu de son ton moraliste et de l’accent qu’il met sur la conditionnalité, peut exclure davantage certains groupes. Hills et Stewart, prenant l’exemple des demandeurs d’asile, dont l’administration néo-travailliste a volontairement cherché à limiter les droits, affirment : « There are strict limits to the governement’s ‘inclusion’ agenda : some groups are clearly excluded from it886. »

En conclusion, même si la politique sociale du New Labour se distingue des gouvernements successifs de Margaret Thatcher et de John Major dont la stratégie politique a abouti à la création d’une culture d’individualisme, voire d’égoïsme, elle s’inscrit néanmoins dans le cadre du néolibéralisme. Ayant très largement adopté une politique économique néolibérale, l’administration néo-travailliste a été contrainte, qu’elle le veuille ou non, à poursuivre une politique sociale qui limite le rôle de l’État – au moins symboliquement – en s’appuyant sur des mesures qui tentent de contraindre les pauvres à se débrouiller seuls. En effet, le caractère hégémonique du néolibéralisme, auquel la citation placée en exergue de ce chapitre fait référence, rend l’adoption d’une véritable troisième voie problématique. Dès que le néolibéralisme domine le domaine économique, il influence nécessairement de façon significative les domaines social, culturel et pénal. On peut citer l’exemple de l’importance que le travail a pris dans la politique sociale des néo-travaillistes. En dépit de ses meilleurs efforts pour promouvoir l’inclusion sociale, le New Labour a donc contribué à la création d’une culture qui tend vers l’exclusion de ceux qui ne se conforment pas au modèle du bon citoyen néolibéral qui travaille afin de subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille.

En termes néolibéraux, le projet d’inclusion sociale du New Labour est une réussite. Mais son refus de toute intervention sérieuse dans le libre fonctionnement du marché, en adoptant par exemple des politiques visant à la redistribution des richesses, a consolidé un système caractérisé par « le chaos des récompenses » (« the chaos of rewards »), selon la formule de Jock Young887. Il s’agit d’une société où, en dépit de toute rhétorique méritocratique, les récompenses sont souvent distribuées de façon complètement arbitraire888. Par conséquent, le ressentiment se développe non seulement à l’égard de ceux qui se trouvent en haut de l’échelle sociale mais également à l’égard de ceux qui se trouvent en bas889. Ceci aide à expliquer les attitudes punitives de beaucoup de personnes contre les bénéficiaires d’allocations chômage, qui sont fréquemment perçus comme des parasites pour les contribuables, et contre les délinquants qui jouissent de récompenses imméritées890.

Comme nous l’avons déjà remarqué plus haut, cette situation peut engendrer la criminalité en créant des sentiments d’anomie891, mais elle entraîne également des politiques punitives et intolérantes vis-à-vis ceux que l’on considère comme non-méritants. Ainsi que crime et châtiment proviendraient de la même source892 : tous deux seraient une réponse aux bouleversements sociaux engendrés par le néolibéralisme. En adoptant des politiques pénales punitives, le New Labour ne répond pas simplement aux exigences punitives du public, comme nous l’avons déjà démontré lors du dernier chapitre, mais au contexte politico-économique dans lequel il se trouve. En exploitant, voire en encourageant ces sentiments, l’administration néo-travailliste a pu justifier l’adoption d’une politique économique néolibérale qui l’empêche de s’attaquer aux racines des inégalités qu’ils provoquent.

La politique pénale se présente ainsi comme l’extension d’une politique sociale qui met l’accent sur la conditionnalité. Le délinquant est l’exemple type du mauvais citoyen qui ne mérite pas l’aide de l’État. Tout comme pour le bénéficiaire des allocations chômage, son refus d’accepter la responsabilité de ses propres actes justifie son exclusion. Cette philosophie est clairement visible dans la sévérité des sanctions appliquées à ceux qui ne respectent pas les conditions des peines alternatives à l’incarcération. La thèse de Foucault est ainsi confirmée : la politique pénale est une stratégie de gouvernance qui permet au gouvernement de se décharger de sa responsabilité à l’égard des victimes du néolibéralisme. Au lieu de créer les conditions les plus favorables à la réinsertion des personnes les plus en marge de la société normale, les politiques actuelles du New Labour penchent davantage vers le contrôle de ces populations, correspondant ainsi au modèle du libéralisme « roll out ».

C’est ainsi que se développe ce que David Garland appelle « la nouvelle culture du contrôle »893. Il ne s’agit pas d’une rupture totale avec les politiques sociales et pénales de la période social-démocrate de l’après-guerre – l’infrastructure de l’État providence (par exemple, un système de sécurité sociale ou des comités de probation) reste bien en place –, mais une nouvelle culture s’est greffée sur le cadre existant894. C’est une culture qui s’oppose ouvertement à celle de la période précédente. La deuxième partie du chapitre sera consacrée à une analyse détaillée de cette culture, où nous explorerons les interactions précises avec la doctrine néolibérale.

Notes
851.

Ruth Levitas, « The Concept of Social Exclusion and the New Durkheimian Hegemony », Critical Social Policy, 1996, vol. 16, n° 46, p. 7.

852.

Ruth Levitas, « New Labour and Social Exclusion » [en ligne], communication à l’université de Bristol en 1999. Disponible sur : www.psa.ac.uk/cps/1999/levitas.pdf [page consultée le 1 juin 2005].

853.

Le « Social Exclusion Unit », établi en 1997 par le Premier ministre avec pour mission de lutter contre l’exclusion sociale, a été fermé en 2006 et son travail transféré à un petit groupe de travail au sein du « Cabinet Office ».

854.

Martin Hewitt, « New Labour and the Redefinition of Social Security », dans Martin Powell (éd.), Evaluating New Labour’s Welfare Reforms, Bristol, The Policy Press, 2002, p. 189.

855.

Kay Andrews et John Jacobs, op. cit., p. 29.

856.

Saul Becker, Responding to Poverty : The Politics of Cash and Care, Londres, Longman, 1997, p. 87.

857.

Voir supra., p. 267.

858.

Voir supra., pp. 267-268.

859.

Anthony Giddens, The Third Way and its Critics, Malden, Polity Press, 2000, p. 110.

860.

« Être exclu ne signifie pas toujours être impuissant à exercer une influence sur son sort. » Ibid., p. 109.

861.

Norman Fairclough, New Labour, New Language ?, Londres, Routledge, 2000.

862.

Ibid., pp. 53-54.

863.

Ibid., p. 54.

864.

Ibid., p. 55.

865.

Ibid., p. 58.

866.

Demos, The Wealth and Poverty of Networks [en ligne], Londres, Demos, janvier 1997, pp. 16-18. Disponible sur : http://www.demos.co.uk/files/theWealthandpovertyofnetworks.pdf [page consultée le 27 février 2008]. Cité par Fairclough, op. cit., p. 62.

867.

Ibid. Les traductions françaises disent : « Il ne s’agit pas de faire revenir l’idée discréditée que la culture des pauvres est la cause de leur pauvreté. »/ « Il y a une place dans le changement des cultures pour les outils plus puissants de contrôle qui incitent les gens à changer. Le bon rôle des allocations de durée limitée et des conditions strictes de recherche d’emploi et le devoir d’accepter certains types d’offre est culturel. »

868.

Voir supra., p. 357.

869.

Tony Blair, discours prononcé à la Aylesbury Estate, op. cit.

870.

Peter Mandelson et Roger Liddle, The Blair Revolution Revisited, Londres, Politico’s Publishing, 2002, p. 102 (mes italiques).

871.

Ibid.

872.

Cf. John Hills et Kitty Stewart, A More Equal Society ? New Labour, Poverty, Inequality and Exclusion, Bristol, The Policy Press, 2005 ; Polly Toynbee et David Walker, op. cit.

873.

Le gouvernement britannique considère comme « pauvres » les enfants dont les familles vivent avec moins de 60 % du salaire médian national. John Hills et Kitty Stewart, op. cit., p. 327. Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 53.

874.

Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 63.

875.

Ibid., p. 55.

876.

Ibid., p. 61.

877.

Voir supra., p. 268.

878.

Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 61.

879.

Matthew Tempest, « Child poverty increases », The Guardian [en ligne], le 27 mars 2007. Disponible sur : http://www.guardian.co.uk/politics/2007/mar/27/immigrationpolicy.social exclusion [page consultée le 29 février 2008].

880.

Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 63.

881.

John Hills et Kitty Stewart, op. cit., p. 328. En raison du fait que les allocations pour ce groupe sont liées aux prix et non aux salaires, elles ont diminué par rapport au reste de l’économie. En 2005 leurs allocations étaient de £ 55,65/semaine pour une adulte célibataire, £ 87,30/semaine pour un couple (soit environ € 73 et € 115 respectivement). Cf. Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 67.

882.

Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 49.

883.

Voir supra., pp. 334-335.

884.

Cf. Polly Toynbee et David Walker, op. cit., p. 82.

885.

Ruth Lister et al., « Government Must Reconsider its Strategy for a More Equal Society », dans Andrew Chadwick et Richard Heffernan (éds.), The New Labour Reader, Cambridge, Policy Press, 2003, p. 139.

886.

« Il y a des limitations strictes au programme ‘d’inclusion’ du gouvernement : certains groupes en sont clairement exclus. » In John Hills et Kitty Stewart, op. cit., p. 340.

887.

Jock Young, The Exclusive Society, Londres, Sage, 1999, p. 198.

888.

Ibid.

889.

Ibid., pp. 8-9.

890.

Ibid.

891.

Voir supra., p. 201-202.

892.

Jock Young, op. cit., pp. 8-9.

893.

David Garland, The Culture of Control, op. cit.

894.

I bid., p. 174.