b) La privatisation de l’espace public

Comme nous l’avons fait remarquer plus haut1086, l’accès aux centres-villes, aux centres-commerciaux et à certains quartiers résidentiels huppés est de plus en plus limité, ce qui signale une redéfinition de l’espace public et des droits de libre circulation à l’intérieur de cet espace. Une part importante des villes britanniques est désormais de facto privatisée, exclue aux individus qui menacent les intérêts privés commerciaux. Ce phénomène représente l’envers des politiques de réhabilitation des centres-villes qui ont été mises en place dans le sillage du déclin de l’industrie. Il s’inscrit ainsi très clairement dans le cadre du néolibéralisme. En effet, alors que la désindustrialisation et l’appauvrissement des centres urbains habités principalement par la classe ouvrière peuvent être considérés comme représentant la première phase du néolibéralisme, c’est-à-dire la phase de recul de l’État et d’assaut contre le consensus keynésien, la réhabilitation des grandes villes peut être considérée comme représentant la seconde phase du néolibéralisme, c’est-à-dire le déroulement du projet libéral, apparemment plus créateur que destructeur1087. Il s’agit ici encore une fois de gérer les conséquences négatives de la première phase du néolibéralisme. Mais alors que l’État devient plus actif dans certains domaines, notamment dans les politiques sociale et pénale, il n’agit pas seul – nous verrons qu’il est fortement influencé par d’autres acteurs appartenant au complexe carcéro-industriel ou plutôt « sécuritaro-industriel », qui accorde la priorité aux objectifs de rentabilité sur toute autre question.

La politique de réhabilitation des centres urbains, aux États-Unis et dans certaines villes européennes, tout particulièrement au Royaume-Uni, est largement déterminée par des intérêts commerciaux au détriment des intérêts sociaux. Bien entendu, ces projets de réhabilitation sont présentés comme étant dans l’intérêt de tous en raison de la prospérité économique (notamment les créations d’emplois) qu’ils peuvent apporter à une ville1088. Cependant, en pratique, ces projets peuvent se révéler un peu moins enthousiasmants. Les emplois qu’ils créent sont souvent précaires, à court-terme, voire dangereux – la plupart des accidents du travail ont lieu dans la construction, pierre angulaire de la réhabilitation des grandes villes1089.

La plupart de ces accidents du travail peuvent être classifiés comme des délits graves1090. La Health and Safety Executive (l’inspection du travail britannique) établit que plus de deux tiers des accidents de travail sont provoqués par le manquement des entreprises à leurs devoirs légaux concernant les règlements de santé et de sécurité au travail1091. Or, les entreprises sont très souvent considérées comme étant les victimes de la criminalité. Il y a un nombre croissant de documents officiels qui identifient les entreprises ainsi1092. Le site Internet officiel du ministère de l’Intérieur sur la réduction de la criminalité ne fait aucune mention des actes criminels perpétrés par les entreprises dans sa rubrique consacrée à la business crime 1093. Dans sa définition de ce type de criminalité il ne cite que des actes criminels perpétrés contre les entreprises, tels le vol et les comportements antisociaux1094. La chambre du commerce britannique affirme pour sa part :

‘Crime against business has many victims. Business owners are affected by the costs, both direct and indirect, that crime imposes on them. Employees are left frightened and demoralised by incidents of crime. The prosperity of local communities – that depend on thriving businesses to generate wealth – suffers, as crime against business serves to hamper business growth. In short, the economic, social and psychological impact of crime against business can be devastating 1095 .’

Dans cette citation, les entreprises sont présentées comme des victimes mais l’action contre la criminalité est justifiée par l’appréhension du problème comme un phénomène qui affecte également la collectivité toute entière. C’est en tant que victimes que les intérêts commerciaux deviennent ainsi des partenaires des autorités locales, non seulement en ce qui concerne la direction des projets de réhabilitation urbaine, mais également dans la lutte contre la criminalité. La création de ce partenariat a été facilitée par l’article 5(3) de la loi sur le crime et le désordre de 1998 qui prévoit que les membres officiels des Crime and Disorder Reduction Partnership s (CDRP) peuvent désormais consulter les entreprises locales afin de développer des stratégies de lutte contre la criminalité.

La Chambre britannique du commerce considère que les partenariats locaux chargés de la réduction de la criminalité locale1096 ne s’intéressent pas assez au problème de la criminalité contre les entreprises. Cependant, la plupart des stratégies officielles des 371 CDRP en Angleterre et au pays de Galles identifient les actes de délinquance perpétrés contre les entreprises comme un problème auquel ils doivent faire face. Par exemple, le CDRP de Westminster à Londres a mené une consultation publique avec les entreprises locales en 2003 et, dans sa stratégie officielle pour 2005-2008, il compte parmi ses priorités principales la réduction du nombre de cambriolages dans les entreprises1097. En parallèle avec le développement des CDRPs, des partenariats entre différents groupes d’intérêts commerciaux se sont également formés afin de faire face au problème de la criminalité et d’assurer que leurs intérêts soient pris en compte par le gouvernement. Par exemple, le Action Against Business Crime Group 1098 a été créé en avril 2004 à l’initiative du ministère de l’Intérieur et du British Retail Consortium (l’association professionnelle qui cherche à influencer la politique gouvernementale et à protéger les intérêts du commerce de détail) afin de favoriser le développement des partenariats entre le monde des affaires et les CDRPs.

En outre, la réduction de la criminalité est une mission clé des nouveaux Business Improvement Districts (BID). Il s’agit ici des partenariats forgés entre les autorités et les entreprises locales afin créer des conditions favorables au commerce. Autre initiative importée d’outre-Atlantique, 42 BID ont été créés à travers l’Angleterre et le pays de Galles, par la loi sur le gouvernement local de 2003 (The Local Government Act, articles 41-59)1099. La loi permet aux entreprises installées dans une zone précise d’y effectuer les changements qu’elles estiment utiles : par exemple, payer des agents de sécurité privée pour patrouiller le quartier, voire faire interdire certains types de comportement, dans le but de rendre la zone plus attirante pour des clients potentiels. Ces projets sont soumis au vote des contribuables commerciaux qui les financent, leur donnant ainsi un certain degré d’autonomie dans l’élaboration de la politique locale, notamment à l’égard de la délinquance. Avec la privatisation réelle de certains centres urbains, dont le centre-ville de Liverpool est l’exemple le plus saisissant, les BID contribuent à la création d’espaces « privés-publics » – des endroits accessibles au public qui sont désormais contrôlés par des propriétaires privés1100.

La conséquence de ce phénomène est que la signification du terme « public » est en train de changer, conformément aux intérêts commerciaux. En effet, ces derniers ne cherchent pas à faire profiter tout citoyen de la réhabilitation des centres-villes, mais plutôt ceux qui sont capables de contribuer à la prospérité économique du quartier : les consommateurs, les investisseurs et les touristes. Ainsi, le BID de London Bridge, dont le nom officiel est le London Bridge Business Improvement District Company annonce sa mission avec fierté sur son site web : « To make London Bridge a world-class business district and visitor destination that is better managed, cared-for and connected1101. » De façon plus directe, un responsable du BID a confié qu’il ne veut pas attirer dans son centre-ville des personnes à faibles revenus, remarquant en privé : «  High margins come with ABC1s, low margins with C2DEs. My job is to create an environment which will bring in more ABC1s1102. »

La priorité de la politique urbaine devient donc l’élimination de tout ce qui pourrait décourager les consommateurs potentiels de visiter le centre-ville. La criminalité est ainsi identifiée comme un problème majeur, ce qui explique le chevauchement des politiques pénales et celles de réhabilitation urbaine. Pourtant, les personnes responsables des projets de réhabilitation ne s’adressent pas à la réduction de la criminalité en soi mais plutôt à l’élimination de ses signes extérieurs. Le London Bridge BID déclare : « We aim to make the London Bridge area as safe and secure as possible – and the perception of safety is just as important to us as crime statistics1103. » Étant donné que la théorie des carreaux cassés est largement acceptée au Royaume-Uni, il s’agit de supprimer le simple désordre, souvent considéré comme signe avant-coureur de la criminalité. Ainsi que nous l’avons fait remarquer plus haut, les ordonnances contre les comportements antisociaux sont donc fréquemment invoquées contre les incivilités.

En outre, les entreprises privées peuvent élaborer leurs propres règles interdisant certains types de comportement – on peut citer à titre d’exemple la décision prise par les dirigeants du centre commercial de Bluewater d’interdire le port des sweatshirts à capuche et des casquettes1104. À Liverpool, où 34 rues du centre-ville ont été louées par le conseil municipal pour un bail de 250 ans à un promoteur immobilier privé, Grosvenor, le public va perdre ses droits de passage1105. L’accès y sera réglementé par des gardiens de sécurité privés et certaines activités – la mendicité, le skateboard, la consommation d’alcool et les manifestations – y seront interdites1106. En pratique, il ne s’agit pas uniquement d’exclure les délinquants potentiels mais également ceux qui veulent profiter de l’espace public sans dépenser d’argent.

Dans la mesure où le droit pénal est invoqué pour protéger les intérêts commerciaux, on peut parler de la « marchandisation du contrôle de la criminalité »1107. Selon Christian Parenti, il s’agit de créer « a new layer of regulation and exclusion, so as to protect the new hyper-aestheticized, playground quarters of the postmodern metropolis from their flipsides of misery »1108. Bien qu’il parle des États-Unis, cette thèse peut facilement être appliquée au cas de l’Angleterre, notamment à la ville de Liverpool. Le néerlandais René Van Swaaningen a forgé le terme « revanchist urbanism » pour décrire une situation radicalement opposée à celle qui prévalait dans la période d’après guerre, où l’on considère que les pauvres, tenus pour responsables de la criminalité, le délabrement et la désorganisation, ont renoncé à leur droit d’habiter les grandes villes1109.

La privatisation de l’espace public s’inscrit dans le contexte d’une économie politique néolibérale de deux façons. D’abord, par l’importance accordée aux objectifs de profit et par le désir d’encourager la concurrence économique entre différentes villes, et deuxièmement parce que la privatisation de l’espace public permet à l’État de gérer les conséquences négatives du néolibéralisme tout en s’associant à la politique positive de réhabilitation des quartiers déshérités des centres-villes. En bannissant les signes visibles de la pauvreté des centres-villes, l’envers du néolibéralisme reste caché et les affaires peuvent se poursuivre sans entrave. Les conséquences pourraient se révéler très punitives, non seulement à l’égard des individus qui se trouvent exclus des centres publics, mais également à l’égard de communautés entières qui doivent assumer les problèmes déplacés d’autres parties de la ville sans avoir les moyens suffisants pour y faire face. Le néolibéralisme nous permet ainsi de mieux comprendre le tournant punitif des politiques urbaines. Il explique le fait que l’entreprise privée, l’esprit entrepreneurial et le marché libre sont actuellement valorisés comme des fins en eux-mêmes, ce qui donne une certaine valeur morale à l’entreprise commerciale, dissimulant l’envers nocif des projets de réhabilitation urbaine dans les grandes villes britanniques1110 ainsi que les nouvelles politiques sociales interventionnistes mises en place par l’administration néo-travailliste. Au cours des deux dernières décennies, une véritable culture d’entreprise s’est créée, symbolisée par l’influence importante d’un complexe « sécuritaro-industriel » sur le processus décisionnel, au détriment de l’influence des experts politiques associés au consensus keynésien.

Cette culture néolibérale est aujourd’hui devenue largement dominante au Royaume-Uni du New Labour. En effet, l’administration Thatcher n’a fait que préparer le terrain pour la mise en place du néolibéralisme – nous avons fait remarquer plus haut que sa révolution est restée inachevée. Au moment où elle quitte le pouvoir, l’État devait encore intervenir de façon significative dans l’économie, par exemple en fixant le taux d’intérêt, et la plupart des services publics étaient intouchés par la privatisation ; la facture de l’assistance publique était encore plus importante qu’elle ne l’était en 1979 ; et la plupart des décisions en matière pénale étaient encore prises par un petit cadre d’experts situés au sein du ministère de l’Intérieur. Plus significatif encore, les conséquences sociales des réformes qu’elle a réussi à mettre en place, notamment la restructuration économique et le creusement des inégalités entre les riches et les pauvres, ont engendré une crise de légitimité du néolibéralisme.

La victoire écrasante du New Labour aux élections législatives de 1997 manifestait la désapprobation des Britanniques pour le libéralisme « roll back » destructeur. Les néo-travaillistes ont présenté un nouveau libéralisme, plus créatif et interventionniste que les politiques thatchériennes, capable en théorie de mettre un terme aux divisions sociales qui ont marqué le Royaume-Uni des conservateurs thatchériens. Pourtant, en pratique, la troisième voie, ayant accepté une économie de marché, n’a fait qu’endiguer ces tensions, consolidant les réformes thatchériennes et les appliquant aux domaines qui étaient anciennement à l’abri.

La culture néolibérale pénètre aujourd’hui le domaine pénal et social comme jamais auparavant. Il s’agit d’une culture omniprésente qui favorise les objectifs de rentabilité sur les questions sociales et qui est extrêmement exclusive, ayant tendance à responsabiliser les individus pour leur propre sort. En politique pénale, elle explique en grande partie le tournant punitif de ces dernières années. Étant donné que le rôle de l’État est actuellement réduit à celui de gestionnaire de risque, la politique pénale lui offre un terrain opportun où il peut exercer son pouvoir et montrer sa légitimité face à l’électorat. La culture du contrôle est donc nécessairement le produit d’un projet politique qui reconnaît le besoin pour l’État d’intervenir davantage dans certains domaines afin de protéger la liberté du marché. L’union des citoyens « respectables » contre l’ennemi commun que représente le délinquant ou la personne se comportant de manière « antisociale » est un excellent moyen pour un gouvernement d’augmenter sa popularité : « A willingness to deliver harsh punishments to convicted offenders magically compensates for a failure to deliver [economic] security to the population at large1111. »

Il ne s’agit pas ici d’une simple stratégie électorale : cette culture néolibérale une fois ancrée dans la société, surtout au niveau décisionnel, il devient très difficile de s’en débarrasser, quelle que soit l’opinion publique à son égard. Retournant une métaphore hayékienne contre ses auteurs, on pourrait parler ici d’effet de cliquet. Cavadino et Dignan ont raison de constater que la poursuite des politiques néolibérales va de pair avec l’adoption d’une politique pénale stricte parce que les élites politiques et pénales partagent les mêmes idées et attitudes déterminant la direction non seulement de l’économie politique mais également des politiques pénales qu’elle adopte1112. En effet, cette tendance est très prononcée au Royaume-Uni où il existe un chevauchement considérable entre la politique pénale et d’autres domaines politiques. Les mêmes personnes peuvent très bien être invitées à donner des conseils au gouvernement et à participer au processus décisionnel dans les domaines économique, social et pénal – nous avons cité l’exemple de Lord Carter, homme d’affaires influent qui a offert ses conseils dans le domaine social et pénal. La politique pénale est donc inextricablement liée à l’ensemble du projet néolibéral, permettant au gouvernement de mieux gouverner au moyen des questions pénales. Elle ne peut se comprendre que dans le contexte de l’économie politique dans laquelle elle est élaborée.

Notes
1086.

Voir supra., pp. 162-169.

1087.

Jamie Peck et Adam Tickell, op. cit., pp. 389-90.

1088.

Roy Coleman, Steve Tombs et Dave Whyte, « Capital, Crime Control and Statecraft in the Entrepreneurial City », Urban Studies, 2005, vol. 42, n° 13, p. 2515.

1089.

Ibid., p. 2521.

1090.

Ibid.

1091.

Steve Tombs et David Whyte, A Crisis of Enforcement : The decriminalisation of death and injury at work [en ligne], Centre for Crime and Justice Studies, juin 2008, p. 5. Disponible sur : http://www.crimeandjustice.org.uk/opus685/crisisenforcementweb.pdf [page consultée le 8 septembre 2008].

1092.

Roy Coleman, Steve Tombs et Dave Whyte, op. cit., p. 2518.

1093.

Cf. http://www.crimereduction.homeoffice.gov.uk/business/businesscrimeminisite01.htm [page consultée le 28 mars 2008].

1094.

Ibid.

1095.

« La criminalité contre les entreprises fait beaucoup de victimes. Les propriétaires d’entreprise sont affectés par les coûts, directs ou indirects, que leur impose la criminalité. Des employées sont apeurées et démoralisées par les actes délictueux. La prospérité des communautés locales – qui dépendent des entreprises florissantes pour gérer la richesse – en pâtit, pendant que la criminalité perpétrée contre les entreprises entrave leur croissance. Bref, l’impact économique, social et psychologique de la criminalité contre les entreprises peut être dévastateur. » In Steve Hill, Setting Business Free from Crime [en ligne], The British Chambers of Commerce, avril 2004, p. 15. Disponible sur : http://www.britishchambers.org.uk/policy/issues/business crime/crimereport.pdf [page consultée le 28 mars 2008].

1096.

Steve Hill, op. cit.

1097.

Westminster Crime and Disorder Reduction Partnership, Westminster Crime and Disorder Reduction Strategy 2005-2008 [en ligne]. Disponible sur : http://www3.westminster.gov.uk/ docstores/publications_store/CDRS2005-08.pdf [page consultée le 28 mars 2008].

1098.

Cf. http://www.brc.org.uk

1099.

The National BIDs Advisory Service [en ligne]. Disponible sur : http://www.ukbids.org/index.php [page consultée le 1 avril 2008].

1100.

Le terme est notamment utilisé par Anna Minton dans son rapport, The Privatisation of Public Space [en ligne], The Royal Institution of Chartered Surveyors, 2006. Disponible sur : http://www.rics.org/NR/rdonlyres/14C852FF-1BC0-4453-B9A7-D80649BF245D/0/ 50479Privatisation.pdf [page consultée le 1 avril 2008].

1101.

«  Faire de London Bridge un quartier d’affaires de classe mondiale et une destination touristique qui est mieux gérée, entretenue et desservie. » London Bridge Business Improvement District Company. Disponible sur : http://www.londonbridgebid.co.uk/default.aspx?m=3&mi=173&ms=0 [page consultée le 1 avril 2008].

1102.

« Pour des marges hautement bénéficiaires, il faut des classes sociales aisées, et non des classes fauchées. Mon boulot est de créer un environnement qui attire plus des premières. » Cité par Anna Minton, op. cit., p. 20.

1103.

« Nous cherchons à rendre le quartier de London Bridge aussi sûr et sécurisé que possible – et la perception de la sécurité nous paraît tout aussi importante que les statistiques criminelles. » London Bridge Business Improvement District Company, op. cit.

1104.

Voir supra., p. 163.

1105.

Anna Minton, op. cit., p. 14.

1106.

Ibid.

1107.

Roy Coleman, Steve Tombs et Dave Whyte, op. cit., p. 2518.

1108.

« […] une nouvelle strate de contrôle et d’exclusion afin de protéger les nouveaux quartiers branchés et hyper-esthétisés de la métropole postmoderne, de son envers de misère », in Christian Parenti, op. cit., p. 70.

1109.

René van Swaaningen, « Public Safety and the Management of Fear », Theoretical Criminology, 2005, vol. 9, n° 3, pp. 291-292.

1110.

Roy Coleman, Steve Tombs et Dave Whyte, op. cit., pp. 2519-2522.

1111.

« Afficher volontairement une sévérité pénale à l’encontre des détenus compense, par magie, l’échec à garantir la sécurité [économique] à la population toute entière. » In David Garland, « The Limits of the Sovereign State », op. cit., p. 460.

1112.

Michael Cavadino et James Dignan, op. cit., p. 340.