a)Dimitri, H/24- Webmaster/DEA/célibataire

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Pour Dimitri, cela ne fait aucun doute, les séries américaines de fictions sont « réalistes ». « Il y a toujours un personnage qui ressemble à quelqu’un de notre entourage » annonce-t-il d’emblée quand nous lui demandons ce qu’il pense de ces programmes. Il ne se sent pas prisonnier de ce réalisme, et s’en détache même facilement. Il est conscient de la « caricature » du monde qui est représenté à l’écran, mais cela ne lui gâche pas pour autant son plaisir de spectateur. Il pourrait passer toutes ses soirées, seul ou entre amis à regarder des séries. Il possède d’ailleurs de nombreux DVD, quand il ne télécharge pas directement des épisodes sur Internet pour ne pas attendre la diffusion française des séries américaines. Cette diffusion se déroule généralement six mois après la diffusion américaine, et pour les « fans » comme lui, l’attente est impossible. « Les séries reposent sur le suspense », « il me faut ma dose », dit-il en souriant.

Il ne voit pas bien le rapport entre les séries américaines et la politique, sur l’influence politique de celles-ci. « Quand je regarde une série, je suis plongé dedans, je n’essaie pas de faire des liens avec la réalité », affirme-t-il. Dimitri se sent pourtant vraiment intéressé par la politique. La présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles de 2002 l’a laissé « sans voix », elle l’a « réveillé », en quelque sorte. Il a vraiment hésité avant de voter « oui » au référendum européen de 2005, il l’a fait pour ne pas « foutre le bordel ». Il se sent proche du parti socialiste et plus particulièrement d’un personnage politique comme François Mitterrand.