Conclusion

Nous avons passé en revue au cours de ce chapitre l’approche de l’utilité qui privilégie une définition purement monétaire de la pauvreté. L’analyse de la pauvreté se construit essentiellement autour de deux étapes : l’identification et l’agrégation. Le but de ce chapitre était de passer en revue la littérature s’intéressant à ces thèmes en mettant en avant les fondements théoriques et la conceptuels de cette approche : de l’appréhension de la pauvreté, aux différents problèmes qui peuvent surgir lors des étapes d’identification et d’agrégation.

L’étape d’identification occupe une place primordiale au centre de l’analyse, puisque le choix d’un indicateur de bien-être (indicateur monétaire : revenu ou dépenses de consommation) va conditionner l’orientation à respecter. Les répercussions de ce choix se feront sentir dans la fixation du seuil de pauvreté (seuil relatif ou seuil absolu). En effet, la littérature expose un débat riche entre les partisans d’un seuil relatif et ceux qui militent en faveur d’un seuil absolu.

Les problèmes d’agrégation se résument dans la construction de mesures capables de refléter les informations individuelles. Il sera question de dériver des indices, à la fois faciles à estimer et maniables, de sorte à affiner l’analyse. A ce niveau, nous avons porté un intérêt particulier la famille des indices FGT. Ces indices décomposables offrent ainsi la possibilité de construire des profils détaillés de pauvreté selon les segmentations socioéconomiques, régionales, etc. Ceci permettra d’améliorer le ciblage de la population défavorisée.