1. Les familles de « footeux »

Pour le groupe le plus important d’enquêtés (deux tiers des cas), l’entrée dans la pratique se caractérise par une imprégnation192 précoce au football, pratique intégrée dans le style de vie familial. Ils déclarent d’ailleurs souvent appartenir à une famille de « footeux » et leur mode d’initiation se caractérise par une emprise paternelle très nette.

Notes
192.

Leur orientation sur le mode du « cela va de soi » est proche du modèle de l’« imprégnation », utilisé par M. Ferrand pour décrire les « héritiers » et selon lequel « l’inculcation sera d’autant plus profonde qu’elle se fera en « douceur » en s’appuyant sur la capacité du milieu familial à faire naître chez l’enfant le désir d’être conforme aux aspirations de l’entourage » [M. Ferrand, F. Imbert, C. Marry, L’excellence scolaire, une affaire de famille, Paris, L’Harmattan, 1999, p. 54.]