B. Le temps libre : la vocation à l’âge de la jeunesse

La compréhension des relations de sociabilité des enquêtés ne peut s’exonérer de l’étude des activités dont elles sont le support sans laisser échapper une partie de leur signification. Le temps « libre », dégagé des obligations d’apprentissages sportifs et scolaires, et les usages qui en sont faits méritent d’être interrogés au regard de leurs réseaux de sociabilité, dominés par la cohabitation avec les pairs sans que cela n’entraîne un effacement complet de la distinction entre les catégories de « partenaire » (ou collègue) et d’« ami ». On peut alors se demander si les limites de cette clôture affective autour des relations de formation et le maintien de la sociabilité parallèle qu’elle permet sont porteurs d’influences contradictoires avec l’activation permanente des dispositions ascétiques conformes au métier.