Un fonctionnement en appui sur la limite

‘« S’éclater jusqu’à en claquer, la seule limite est alors soi-même » (F. Richard, 1998, p101).’

Le moi du sujet ordalique reste en panne de constitution d’un bon objet interne, et perméable à ce qui vient de l’extérieur sans que la limite dedans/dehors ait été établie. Nous reprendrons les travaux de D. Anzieu (1985), autour des limites pour définir plus précisément la porosité des enveloppes. Nous éclairerons la manière dont ce qui vient de l’extérieur est inéluctablement vécu, comme menace désorganisante et inquiétante pour le suje, qui se joue du risque afin de maîtriser ce qui vient de l’action de ces objets.