Le contact et la non-intégration de l’interdit du toucher

Nous pouvons considérer le contact comme un analogon d’un reste d’une relation de corps à corps mettant en scène les échanges échotactiles. Le concept d’interdit du toucher, précise la nature même de ce qui est en jeu dans le contact ordalique en tant que modalité spécifique de contact.

‘« Il est évident que l’interdit du toucher ne peut utilement s’exercer que si au préalable l’expérience échotactile a été acquise. L’interdit du toucher, à la différence de l’interdit oedipien, ne demande pas un renoncement définitif à un objet d’amour, mais un renoncement à la communication échotactile comme mode principal de communication avec les autres et en premier lieu avec cet objet d’amour » (D. Anzieu, 1996, p. 221).’

Revisiter cette notion de contact, permet de poser les premiers jalons afférents à la traduction d’une incertitude fondamentale chez les sujets étudiés. Cette incertitude décline sans cesse, la frontière entre le moi psychique et le moi corporel, entre le moi réalité et le moi idéal, entre ce qui dépend de soi et ce qui dépend de l’objet ou autre.

Cette aporie situe au cœur du sujet perdu, l’impact de l’Autre mystérieux, erratique et évanescent.

L’Autre constitue ce miroir aux reflets incertains, aux formes floues, insensées, le point de butée des origines qui condamne ou légitime.

La peau, lieu de rencontre avec le désir, le fantasme maternel et le fantasme originaire définit un lieu, le lieu du contact, de l’impact.

‘« Le fantasme n’est pas l’objet du désir, il est scène » (J. Laplanche et J-B. Pontalis, 1985, p.74). ’

Le sujet figure lui-même pris dans une séquence d’images. Il ne représente pas l’objet désiré mais il est représenté comme participant à la scène sans qu’une place puisse lui être assignée. 

Rencontrer l’autre, se mettre dans sa peau, rencontrer l’autre au prix de sa peau pour se rencontrer soi, illustre une logique scénique à partir de laquelle le sujet tente d’émerger.

Phrases extraites du film : MATRIX

Réalisé par Larry et Andy Wachawski.

Sortie en France le 23 Juin 1999

Connais-tu la matrice ?

Tu as un savoir que tu ne t’expliques pas, mais que tu as ressenti toute ta vie ?

Pour découvrir la matrice, tu vas devoir l’explorer toi-même.

Crois-tu en la destinée ?

Si tu étais incapable de sortir d’un de ces rêves,

comment ferais-tu la différence entre le rêve et la réalité ?

La matrice est universelle et omniprésente, tu ressens sa présence.

Ce n’est pas le lieu qui est important, c’est l’époque.