Pour l’analyse de l’AT9 :

L’analyse des protocoles des sujets s’effectue de la manière suivante :

Bien entendu, nous n’excluons pas notre propre subjectivité que nous utilisons dans une dynamique transféro-contretransférentielle.

Nous analysons ces données graphiques, en les croisant à la mise en scénario de la scène réalisée par le sujet et référée à la reprise après coup que le questionnaire permet.

Ce test enseigné par M. Drevon à l’université de Lyon2, constitue en outre une médiation adaptée à la problématique de ces sujets. Nous lui accordons une fonction de socle comportant un degré de figuration qui mobilise le registre de l’association libre dans l’interface clinicien/sujet.

« C’est en tant qu’espace « d’un ailleurs », espace du lieu de la réunification du symbolon que l’AT9 rappelle d’un point de vue topique, le rôle joué par le préconscient (…) c’est par la rencontre avec une pré-organisation psychique que le sujet peut subjectiver ce qui était en souffrance d’élaboration » (M. Drevon, février-mars 2000, n°42).

Le test de l’AT9 comporte une dimension d’historicisation, pétrie par les échos subjectifs d’un sujet qui dispose d’un lieu pour loger une scène du point de vue figuratif et narratif, d’un contenant pour les organisateurs de pensées, pour les fantasmes originaires.