4.1.2. L’Eglise comme sacrement de salut

Dieu continue de communiquer avec l’humanité à travers l’Eglise, dépositaire et gardienne de sa révélation, et à travers le magistère qui a charge d’interpréter la « Parole » de manière authentique296. De plus, l’Eglise elle-même est une Communio, une communion de personnes et de communautés eucharistiques issues de la Trinité et reflétant sa communion ; la communication est donc de l’essence de l’Eglise.

Il faut dire que « la communication qui s’opère dans l’Eglise et par l’Eglise consiste essentiellement dans l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. C’est la proclamation de l’Evangile comme parole prophétique et libératrice adressée aux hommes et aux femmes de notre temps ; c’est le témoignage rendu, face à une sécularisation radicale, à la vérité divine et à la destinée transcendante de la personne humaine ; c’est, face aux conflits et aux divisions, le parti pris de la justice, en solidarité avec tous les croyants, au service de la communication entre les peuples, les nations et les cultures ». Cela, plus que toute autre, est la raison pour laquelle « la pratique de la communication devrait être exemplaire dans l’Eglise et refléter les modèles les plus élevés de vérité, de responsabilité, de sensibilité aux droits humains, ainsi que d’autres principes et normes importants »297. L’Eglise est sacrement du salut, cela veut dire qu’elle est signe et moyen du salut pour l’homme.

Notes
296.

Cf. Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, « Dei Verbum », n° 10.

297.

Ethique dans la communication sociale, n° 27.