La diplomatie

Les voyages du pape contribuent à apaiser certaines tensions au sein des Eglises locales et entre les Eglises locales et les gouvernements respectifs des pays visités. Exemple la visite du pape Benoît XVI en Turquie a permis de dissiper les tensions latentes entre les minorités chrétiennes et les musulmans majoritaires dans ce pays, entre l’Eglise catholique et le gouvernement. Le pape, par sa présence dans ce pays a dû prendre lui-même les choses en mains en traitant directement avec les autorités concernées sans passer par des intermédiaires. Les voyages du pape et les JMJ sont une nouvelle ressource pour la diplomatie vaticane.

Le recours à une « diplomatie du geste » permet ainsi de débloquer des situations apparemment sans issue. On l’a vu avec la visite de Benoît XVI à la mosquée, en Turquie. Ce geste a permis de calmer les tensions qui étaient alors présentes dans la communauté musulmane. Elle a permis à cette communauté très farouchement opposée à la visite de Benoît XVI, de reconsidérer sa position et de dépasser ce qu’elle a cru être une offense (cf. le discours de Benoît XVI à l’université de Ratisbonne sur la foi et la raison).