Autres prestataires de service

Un certain nombre de services sont régulièrement rattachés à la transaction, qu'ils portent sur la mobilité elle-même (déménagements), sur l'habitat (assurances, abonnements énergétiques, aménagements), sans parler des travaux d'amélioration qui ont été évoqués plus haut. La multiplicité des services associés à la transaction pose la question de la capacité qu'auront les agents immobiliers à se situer comme acteur central et prescripteur unique. En général, cette tendance est peu marquée, et se présente comme un complément à la négociation qui dépend des acteurs avec lesquels chaque agent parvient à nouer des relations régulières. Les réseaux commerciaux et les syndicats professionnels poussent plus loin la formalisation de ces rapports en établissant des partenariats à une échelle plus vaste. Indépendamment de leur application réelle dans chaque agence, on peut y voir un effet d'affichage visant à enrichir l'argumentaire des adhérents. Les modalités des relations avec d'autres professionnels varient en fonction de l'origine des partenariats (initiés par l'agence ou par le réseau), mais aussi de la taille respective des entreprises et de la possibilité pour l'agent de mettre en concurrence les représentants d'un même secteur. Dans la mesure où la transaction mobilise des filières différentes et non intégrées, les agents immobiliers paraissent en bonne position pour jouer ce rôle de prescripteur de services immobiliers. Il leur est en revanche plus difficile de se présenter comme prestataires généralistes ou même de systématiser cette fonction de prescription (par exemple en proposant des tests comparatifs ou des labels de qualité). Une évolution inverse, à savoir le développement d'activités de négociation immobilière par d'autres prestataires de services, est également envisageable. L'exemple des agences affiliées à des banques en est un bon exemple. Cette problématique renvoie à la diversité des agences et de leurs caractéristiques, ainsi qu'à la nature des relations qui s'établissent sur le marché. Nous y reviendrons donc dans la seconde partie.