La population prise en compte dans mes travaux est composée d’enfants qui sont tous pris en charge par le Système de Protection de l’Enfance.
Ils sont séparés de leur famille par décision judiciaire, mais leur accueil est souvent problématique, car l’expression de leurs troubles perturbe considérablement leur environnement. Seuls quelques-uns d’entre eux bénéficient d’un accueil stable et permanent sur plusieurs années, les autres connaissent des ruptures successives et de multiples lieux d’accueil.
D’autre part, ces enfants ne parviennent pas à suivre une scolarité « classique » : ils relèvent de l’éducation spécialisée. Enfin, ils ont besoin d’une prise en charge thérapeutique intensive et longue.
En étudiant leur dossier social, composé des rapports des différents travailleurs sociaux, médecins et professionnels de la petite enfance qui ont été mandatés pour évaluer et intervenir dans leur famille, ou en écoutant leurs comptes-rendus, on observe que les enfants concernés ont tous subi des négligences ou des violences physiques et/ou psychologiques très importantes au cours de leur toute petite enfance, que ce soit de manière continue et permanente ou de manière discontinue mais récurrente.
Ces expériences toxiques, répétées et fréquentes, paraissent avoir constitué un vécu primaire gravement carencé et empreint de traumatismes relationnels précoces majeurs.
Ce vécu prolongé sur plusieurs mois, voire plusieurs années après leur venue au monde, semble avoir affecté profondément le développement de leur psyché. Ils présentent un profil psychopathologique dont les principales caractéristiques renvoient au registre des pathologies du lien, telles qu’elles ont été modélisées par les chercheurs qui m’ont précédée sur ce champ6 : leurs troubles figés du comportement et du fonctionnement psychique entraînent de distorsions graves de la capacité d’entrée en relation avec leur environnement et leur monde interne.
Compte-tenu des risques de confusion idéologique, je tiens à établir d’emblée ma position de recherche sur ce point. Le modèle des troubles issus de traumatismes précoces est souvent et depuis longtemps utilisé, bien qu’il ait toujours été difficile à objectiver et à valider. Je considère pour ma part que, s’il est certainement pertinent, il ne peut à lui seul fournir une explication exhaustive de la forme de psychopathologie que j’ai observée. Les troubles présentés par les enfants de ma clinique sont pour moi les conséquences de deux facteurs: d’abord la faillite des interactions précoces. Les traumatismes précoces vécus par ces enfants me semblent être produits par la rencontre entre des distorsions graves des fonctions et capacités parentales chez leurs premiers objets, du fait de troubles psychiques personnels sévères, et l’état d’immaturité, donc de dépendance et de vulnérabilité extrêmes, liés au stade de développement du nourrisson. C’est la raison pour laquelle je parle de traumatismes relationnels précoces. Le second facteur me semble être le système de défenses pathologique développé par ces enfants, associé à des défaillances et lacunes sévères de leur appareil psychique.
La première phase de la démarche de recherche est abordée par le biais d’une observation et d’une tentative de description fine et détaillée des comportements pathologiques présentés par ces enfants, de leurs conditions de déploiement et de résorption, dans le but d’engager une phase d’élaboration d’un modèle de compréhension. Cette élaboration répond à des critères méthodologiques précis qui seront décrits plus loin.
L’objectif de cette étape est de tenter de définir le champ psychopathologique étudié, avec rigueur et précision. L’enjeu est de taille et requiert la plus grande prudence, car mon objet d’investigation implique des processus et des formations psychiques hétérogènes mais intriqués, à la croisée de registres psychopathologiques divers.
Le cours de la recherche et la quête de l’intelligibilité des phénomènes observés m’ont conduite à approfondir l’étude de nombreux concepts. J’ai pu mesurer la pertinence de modèles théoriques construits à partir d’autres pathologies, pour rendre compte et éclairer certains aspects du syndrome présenté par les enfants au vécu précoce empreint de traumatismes relationnels7.
Ces modèles ont nourri et étayé ma propre démarche de conceptualisation :ils ont constitué autant de jalons pour la compréhension des modalités d’établissement et de manifestation de la pathologie étudiée. Ils m’ont permis de « baliser » la planification d’une approche des logiques spécifiques qui en sous-tendent et régissent l’organisation.
Cependant, aucun modèle existant ne m’a paru refléter la globalité du profil psychopathologique observé. Aussi ai-je dû réfléchir aux impasses théoriques auxquelles confronte la tentative d’appliquer artificiellement à ce syndrome atypique des modèles explicatifs conçus à partir d’autres configurations psychopathologiques.
Pour échapper à la tentation de l’artifice, et afin de tenter de rendre compte de la mixité nécessaire de l’approche conceptuelle, j’ai voulu tenter une mise en perspective des différents champs psychopathologiques, dont sont issus les modèles qui m’ont inspirée, avec celui de ma recherche propre. J’ai souhaité de cette manière mettre en lumière leurs connexions complexes, leurs points de concordance comme leurs zones de divergence, et situer l’objet de ma recherche dans un ensemble cohérent, qui puisse rendre compte de toutes les dimensions en jeu.
De ce fait, il m’a semblé nécessaire d’engager, dans un premier temps, une approche diagnostique différentielle, en me référant aux catégories nosographiques déjà répertoriées, notamment par R. Misès dans la Classification Française des Troubles Mentaux de l’Enfant et de l’Adolescent.
En effet, le profil psychopathologique particulier que j’ai étudié est souvent confondu avec l’une de ces catégories, alors qu’il semble constituer une entité bien singulière, et que la reconnaissance de ce fait est essentielle pour l’approche thérapeutique.
En m’appuyant notamment sur les travaux de M. Klein8, F. Tustin9, D. Meltzer10, W.R.Bion11, D. Houzel12, H. Rosenfeld13, G. Haag14, A. et H. Dubinsky, et M. Boubli15, j’ai tenté de mettre en évidence comment on peut penser un fonctionnement psychique en mouvement, différencié d’une structure fixée et rigide. En fonction de leurs expériences émotionnelles, les enfants de ma recherche pourraient ainsi vivre des états psychotiques, des états autistiques, voire des états névrotiques. Le profil que j’étudie renvoie à une lecture fondée sur le principe d’oscillations, de mouvements entre différents positions ou zones. Selon la nature de l’expérience de ces sujets, ce serait telle ou telle zone de sa personnalité qui s’activerait et produirait le mode de fonctionnement qui lui correspond. Ainsi leur moi se trouverait tantôt sous l’influence d’une partie ou d’une zone autistique, tantôt d’une zone psychotique, tantôt d’une zone état-limite…
Puis, les éléments anamnestiques que j’ai pu recueillir, ainsi que les manifestations symptomatiques comportementales, les expressions verbales, infra-verbales et non-verbales, corporelles et somatiques présentées par ces sujets, m’ont amenée à revisiter la théorie de la structuration précoce de l’appareil psychique.
En étayant ma recherche sur les travaux de M. de M’Uzan16, M. Fain17, C. Smadja18, G. Szwec,19 D. Anzieu20 et R. Roussillon21, j’ai considéré les comportements psycho-moteurs et les agirs répétitifs comme révélateurs de certains défauts de l’appareil psychique de enfants observés, notamment des capacités de contenance et de liaison intrapsychique de l’excitation, mais également comme des tentatives de reprise signifiante d’expériences traumatiques précoces, en souffrance d’élaboration.
Le constat de la reproduction systématique de certains comportements pathologiques et de certaines situations de violence et de rejet dans les relations, que j’évoquais plus haut, m’a naturellement conduite au texte fondateur de Freud Au-delà du principe de plaisir (1920). Il écrit, à propos de « certaines personnes non névrosées » :
‘« Celles-ci donnent l’impression d’un destin qui les poursuit, d’une orientation démoniaque de leur existence, et la psychanalyse a d’emblée tenu qu’un tel destin était pour la plus grande part préparé par le sujet lui-même et déterminé par des influences de la petite enfance. » 22 ’La métapsychologie freudienne, les théories de S. Ferenczi à propos des traumatismes précoces et des processus psychiques inconscients associés, ainsi que leurs développements dans la pensée psychanalytique contemporaine, constituent des référentiels-socles de ma recherche.
L’étude de la dimension intra-psychique des troubles présentés que je souhaite conduire repose notamment sur la conceptualisation élaborée par Freud des incidences des traumatismes psychiques sur le système des angoisses, l’intrication pulsionnelle et les capacités de liaison intra-psychique du sujet.
Mais l’étude des phénomènes en cause dans l’étiologie des troubles et surtout la compréhension de leurs manifestations dans les relations actuelles des sujets impliquent une approche intersubjective dont la promotion a été initialement l’apanage de S. Ferenczi.
En effet, il semble que Freud n’ait jamais traité directement des effets d’un environnement hostile sur la psyché naissante de l’enfant.
Ferenczi a vraisemblablement ouvert dès 192223, la voie de l’appréhension des troubles du développement sous l’angle de l’effet traumatogène de la confrontation à la faillite des interactions précoces. Autrement dit, il a été le premier à poser sur un pied d’égalité le champ de l’intersubjectivité vis-à-vis de celui de l’intra-subjectivité, et à affirmer que l’inadéquation de l’environnement premier suscite chez le sujet immature de véritables traumatismes aux conséquences pérennes.
Ferenczi postule qu’il ne s’agit pas seulement de béances, de défauts dans la structuration psychique, mais aussi de la constitution d’une structuration particulière qui découle directement des modalités de traitement palliatif et défensif de ces traumatismes.
En découvrant moi-même les écrits de Ferenczi, et en consultant le très bel hommage que leur rend R. Guimaraes dans sa thèse de doctorat24’, j’ai été impressionnée par l’audace et la pertinence de ses propositions, qui seront souvent citées en références dans ce travail.
Ses hypothèses ont cependant suscité de vives critiques à l’époque où il les a formulées.
La focalisation de sa recherche sur les facteurs interpersonnels plutôt que sur les données intrapsychiques de la pathogénèse des troubles infantiles a suscité une vive controverse avec Freud dans les années 30. Ellles rencontrent toujours aujourd’hui l’opposition de nombreux psychanalystes ; aussi ses travaux demeurent-ils méconnus, injustement à mon sens.
Pourtant, D.W. Winnicott a repris l’angle d’approche de Ferenczi dès 195625, sans pour autant évoquer de filiation d’une manière explicite. Il définit le principe de déprivation comme « couvrant à la fois le précoce et le tardif, à la fois le coup d’aiguille du traumatisme et l’état traumatique durable et aussi ce qui est presque normal et ce qui est indiscutablement anormal » (p . 296)
Cet « état traumatique durable » est également évoqué à propos des « carences maternelles » :
‘ (p.289) « les carences maternelles provoquent des phases de réaction aux empiètements et ces réactions interrompent la continuité d’être (going on being) de l’enfant. Un excès de cette réaction n’engendre pas la frustration, mais représente une menace d’annihilation : c’est selon moi une angoisse primitive très réelle, bien antérieure à toute angoisse qui inclut le mot mort dans sa description. » ’Winnicott tenait à insister sur la gravité des effets de la confrontation à un environnement maternant défaillant. La qualité de l’angoisse qu’il décrit comme produit de cette confrontation renvoie bien à la clinique du traumatisme.
Pour lui, l’état clinique parental (principalement maternel) qui affecte le plus sérieusement la vie psychique de l’enfant est l’état de « chaos organisé » (1961, p.394). Justement celui qui se caractérise par l’imprévisibilité des réactions, les ruptures et interruptions de relation continuelles, la confusion. Il écrit à propos de la mère d’une patiente :
‘« Elle n’était même pas toujours mauvaise mère. Parfois elle était très bonne mère, mais y mêlant toujours des désordres et des actions véritablement traumatiques. (…) Elle fit les plus grands ravages. Ses enfants furent tous touchés (…) »’L’angoisse d’annihilation est un modèle fondamental pour la compréhension de la vie émotionnelle du bébé, en particulier pour saisir la valeur défensive des comportements des bébés soumis à des expériences de stress et d’empiètement répétées.
Depuis de nombreuses années, plusieurs auteurs ont mis en évidence les enjeux de la qualité de l’intersubjectivité primaire pour la vie émotionnelle du bébé, ainsi que les effets de la confrontation à un environnement défaillant sur le moi primitif du bébé.
M. Klein26, D.W. Winnicott (1958)27, E. Bick (1968)28, R. Spitz (1970)29, W.R. Bion (1979)30, et plus récemment S. Fraiberg (1989)31, J. Hopkins (1992)32, M. David (1993)33, A. Guedeney (1999)34, A. Ciccone (1995 et 2007)35, A. Tardos (1998) 36, ou M. Lamour et M. Barracco (1998)37, ont finement observé, décrit et modélisé les réactions défensives pathologiques développées par les bébés subissant des traumatismes relationnels précoces.
D. W. Winnicott (1961), puis S. Fraiberg (1989), M. David (1993) et M. Berger38 ont amené une conclusion pratique à leurs observations, pour la sauvegarde et le soin du développement psychique des enfants concernés. Ainsi Winnicott écrit-il : (p. 393)
‘« Dans la pratique de ma profession, j’ai toujours reconnu qu’il y avait un type de cas où il est essentiel de séparer un enfant d’un parent, principalement si le parent est psychotique ou souffre d’une névrose grave. » ’S. Fraiberg avait développé un modèle d’accompagnement des mères en difficulté avec leur bébé, et de thérapie des interactions. Cependant, ce modèle reposait sur une évaluation régulière et précise de l’état du bébé et des capacités de mobilisation des parents. Aussi indiquait-elle qu’au-delà d’un certain délai, il n’était plus raisonnable de maintenir le bébé avec ses parents, car le risque de fixation de processus pathologiques était trop élevé.
Winnicott écrivait d’ailleurs (1961 ; p. 393) :
‘« Il arrive souvent que nous acceptions le fait que cet enfant-ci ou celui-là est pris sans espoir de rémission dans la maladie d’un parent et qu’on ne peut rien y faire. Il nous faut admettre ces cas pour sauvegarder notre santé mentale. »’Pour autant, comme je l’ai déjà annoncé, je ne souscris pas à une vision déterministe unilatérale de la faillite des interactions précoces et des traumatismes causés par l’environnement sur le développement de troubles psychiques chez l’enfant. Chacun peut en effet convenir du fait que l’étiologie d’une pathologie est bien plus complexe, et qu’il serait simpliste, illusoire et dangereux de considérer les troubles présentés par un enfant comme purement réactionnels à l’inadéquation de son milieu. La réalité de l’accueil des enfants séparés de leur famille vient systématiquement débouter, si besoin était, cet a priorifallacieux, ainsi que je le montrerai plus loin. Mais je me contenterai pour l’heure de citer une fois encore Winnicott, car ma pensée et ma recherche s’inscrivent totalement dans sa logique : (1961, p.393) :
‘« Il faut se souvenir que la maladie de l’enfant appartient à l’enfant et n’est pas purement réactionnelle, quoiqu’il soit utile de tenir compte des carences de son environnement dans l’étiologie du cas. (…) Lorsque nous séparons un enfant de ses parents psychotiques, nous savons que c’est avec l’enfant que nous travaillerons et il est rare que nous trouvions que l’enfant est normal lorsqu’il est éloigné d’un parent malade. »’De fait, c’est auprès des enfants séparés, et avec ceux à qui ils sont confiés en substitution de leurs parents défaillants, que je travaille. Les troubles que j’ai observés et que je vais m’efforcer de modéliser ne se manifestent pas seulement en présence des parents, mais bien de façon continue, rigide et fixée, quel que soit l’environnement dans lequel ils se trouvent.
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