1.6.1 Hypothèse principale

Les enfants qui ont passé leurs premiers mois de vie dans un environnement offrant des interactions caractérisées par l’imprévisibilité et le chaos des modalités d’investissement et d’échanges, développeraient un mode de fonctionnement psychique singulier et hautement pathogène. Il se constituerait chez ces enfants une forme de pathologie des liens singulière qui entraverait et affecterait considérablement le développement de leur vie psychique, émotionnelle et relationnelle. Cette pathologie spécifique, que je propose de nommer « Pathologie des traumatismes relationnels précoces », aurait également des effets délétères sur leurs capacités cognitives, et génèrerait des troubles graves des contenants de pensée, du fonctionnement intellectuel et des facultés d’apprentissage.