2.1.1. De l’hypothèse de la convergence à la métropolisation

A cette échelle globale, l’analyse de la ségrégation spatiale retrouve la théorie de la convergence à l’échelle intra-nationale. Il s’agit en réalité de l’hypothèse de la divergence qui renforce l’idée d’une croissance économique polarisante et sélective, comme l’a déjà souligné François Perroux (1961) à travers ses pôles de croissance. « Au delà de l’ambiguïté de la notion de pôle de croissance, et de la difficulté de définir a priori ces pôles, nous retenons l’idée que cette croissance, qui apparaît en certains points, est sélective et ségrégative » (Mignot, 2000, p.60). La ségrégation serait alors la conséquence d’un phénomène global de croissance économique et de métropolisation.