Héritage du passé

Les Vietnamiens ne sont pas nommés comme les Français, et les Vietnamiennes pas tout à fait comme les Vietnamiens. Les mots d’adresse diffèrent aussi entre les deux sexes. Il nous semble indispensable d’examiner ces aspects pour mieux comprendre les traditions et leur évolution.

Les Vietnamiennes, comment les nommer et s’adresser à elles

Pour demander à un-e Vietnamien-ne : « Comment vous appelez-vous ? », on dit : « Anh/chi 18 tên gi ? (Quel est votre nom individuel ?) » et non pas « Anh/chi ho gi ? (Quel est votre nom de famille ?) ». Ce qui montre bien que c’est le nom individuel (tên) qui indentifie une personne et non son nom de famille, comme les Occidentaux ont tendance à le penser, par une naïve croyance que le nom (de famille) et le prénom (attribué à l’individu) ont des équivalents universels. Justement à cause de cette signification du tên, il est important de se demander depuis quand les femmes – surtout dans les couches populaires – ont un nom individuel, un tên.

Notes
18.

Anh (grand frère) s’utilise pour une personne de sexe masculin et chi (grande sœur) pour une personne de sexe féminin. Selon les cas cela pourrait être respectivement ông (grand-père/monsieur), chu (oncle),… et ba (grand-mère/madame), cô, di (tante paternelle, maternelle), etc.