Le refus de la grande famille et des coutumes jugées obsolètes

« Famille, je te hais ! »

Le roman qui est allé le plus loin et qui a provoqué les remous les plus violents, c’est Doan tuyêt (Rupture) 604 de Nhât Linh, le chef de file du groupe Tu luc. Paru en feuilleton dans Ngay nay en 1934, sa 1ère édition date de 1935. Des critiques littéraires vietnamiens francophones ont identifié chez Nhât Linh, notamment dans Rupture, une influence incontestable d’André Gide. 605

‘’ ‘Ce fut d’abord la rupture de Dung qui, fils d’un mandarin fortuné, préféra la vie vagabonde et aventureuse dans la misère. Avec ce choix, Dung se voyait dans l’impossibilité de répondre à l’amour de Loan, une amie depuis l’enfance, qu’il aimait profondément mais qu’il savait promise par la famille à un autre parti. Commentant le suicide d’une camarade de classe, Loan avant son mariage pensait aussi qu’il suffisait de vouloir s’échapper. « Le malheur, dit-elle, vient de ce qu’on croit qu’étant femme on doit faire de sa belle-famille sa propre famille, et qu’on est perdue si l’on vient à perdre cette belle-famille. Comment cela ? Ne peut-on donc pas vivre seule et autonome, si cette famille ne nous permet pas le bonheur ? Pourquoi est-ce habituel pour les hommes de quitter une femme pour en épouser une autre ? » 606 La coutume voulait qu’elle passe par-dessus un réchaud à charbon avant d’entrer chez son époux 607 , elle fit exprès de culbuter le fourneau. Placée derrière son époux au moment du rite pour honorer le génie de la soie rouge 608 , elle se leva et se mit au même rang avant de se prosterner comme lui devant l’autel. Malgré ces gestes de révolte qu’elle-même regretta par la suite comme enfantins et d’aucune utilité, Loan fit de nombreux efforts pour concilier son besoin d’autonomie, de liberté et de bonheur individuels avec les traditions familiales, mais tous ces efforts se soldèrent par des échecs cuisants. Elle essaya en vain de convaincre Thân, son mari, de s’échapper de la grande famille pour s’établir à Ha Nôi, espérant l’aider à se faire une carrière, à « transformer progressivement un mari méticuleux et mesquin en un conjoint qui puisse partager avec elle une nouvelle vie ». Après le décès de son fils, victime des pratiques superstitieuses de la belle-famille, son mari prit une concubine qui, peu instruite et ayant donné naissance à un fils, se gagna aussitôt les faveurs de la belle-mère. La vie de Loan aux côtés de Thân devint encore plus vide de sens. Elle ne cessait de rêver par opposition à son amant Dung. Mais elle ne put s’émanciper qu’à la suite d’un événement fortuit. Un soir, comme elle s’attardait à lire et que cela dérangeait Thân qui avait hâte qu’elle éteigne la lumière pour qu’il aille rejoindre la concubine, Thân usa de violence et tomba sur un canif que Loan avait saisi pour se défendre.’ ‘Le meurtre du mari, même involontaire a eu l’effet d’impressionner le public lecteur. Le tribunal offrit une belle opportunité à l’auteur pour confronter les deux points de vue, celui du procureur prenant le parti de la grande famille traditionnelle et celui de l’avocat défendant la cause non seulement de Loan mais de toutes les jeunes filles instruites. ’

Ironie de l’intrigue : pour acquitter Loan et rester réaliste même dans un roman à thèse, Nhât Linh a dû prêter à l’avocat des arguments qui fragilisaient de beaucoup sa propre thèse défendant l’émancipation de la femme moderne ! Alors que le procureur accusait Loan d’avoir prémédité un moyen cruel de s’échapper de la famille ; l’avocat montrait avec éloquence qu’elle avait par piété filiale obéi à ses parents pour épouser un homme moins brillant qu’elle, qu’elle s’était efforcée « à vivre comme les autres, comme une jeune femme rangée, à considérer sa belle-famille comme sa propre famille » pour espérer y trouver du bonheur, qu’elle avait même « trouvé une concubine à son mari 609  », etc. Comble de l’ironie, il chanta les louanges de Loan qui « était assez patiente et résignée pour vivre dans la soumission alors que d’autres femmes, ne pouvant supporter ce régime cruel, se sont libérées de leur dette par le suicide » 610  !

Aussi bien les lecteurs et écrivains contemporains que Nhât Linh lui-même ont vite reconnu que la mort fortuite de Thân, alors que Loan n’avait dans la main qu’un canif pour sa lecture, ne saurait représenter une solution. Le problème posé était en fait bien plus profond : celui de l’opposition entre l’ancien et le nouveau, entre un régime de la grande famille représenté sous ses aspects les plus répugnants (exactions de la belle-mère et de la belle-sœur qui « considéraient la bru comme une esclave achetée », insolence de la concubine-favorite, dépendance du fils aîné soumis à sa mère et à sa grande famille, commérage de femmes, une trop grande importance accordée aux rites et aux anniversaires de la mort des ancêtres, etc.) et l’aspiration des jeunes à l’autonomie, à la liberté et au bonheur individuel. La rupture de Loan n’était pas tellement dans son action, souvent hésitante et cherchant le compromis ou se soumettant par réalisme et par lassitude, mais dans sa parole et sa pensée. Elle remit en question le droit que s’octroyait la grande famille pour se mêler à tout propos dans des décisions qui à son avis ne devaient relever que de l’individu. Elle refusa – bien plus par principe que dans les faits – non seulement le mariage arrangé mais l’appropriation par la grande famille de l’intimité conjugale, de l’enfant comme fruit de ce rapport de couple, et jusqu’à la pratique du culte des ancêtres. Ce personnage, ou plus exactement l’auteur Nhât Linh était parmi ceux qui sont allés les plus loin dans ce questionnement de la légitimité des forces et pouvoirs communautaires dans ce que Nhât Linh considérait comme une oppression barbare et inhumaine de l’individu libre, pas seulement féminin. Ce qui faisait souffrir Loan et l’empêchait d’aimer sa belle-mère ou de lui garder le moindre estime, c’étaient la mesquinerie et l’ironie cruelle bien plus que les réprimandes directes, car elle s’en sentait blessée dans sa dignité. Injuriée et battue sauvagement par sa belle-mère, à laquelle s’associait son mari, jamais elle ne rendait la pareille mais se contentait de leur opposer des paroles irrespecteuses de leur autorité – les mêmes qu’elle utilisait vis-à-vis de ses parents et de sa propre famille – ou un silence méprisant qui les enrageait davantage. Pas seulement avec sa belle-mère, mais avec sa propre mère, Loan conclut : « Mère et fille, deux mondes, on peut s’aimer, mais pas se comprendre. » 611 Au-delà des questions féminines directement abordées, Rupture semble à notre avis représenter à travers la femme Loan – ainsi que d’autres personnages secondaires qui étaient des jeunes gens et jeunes femmes de sa génération et comme elle instruits à l’école moderne – une lutte en face à face de l’individu contre la communauté familiale. Et c’était cette rupture qui était la vraie, la plus profonde et la plus douloureuse, qui témoignait de l’émergence du sujet individuel.

La dimension du genre n’était pas minimisée, au contraire. Tant de fois Loan enviait son amant Dung qui, parce que c’était un homme, pouvait se libérer par l’évasion. Il réapparut de temps en temps dans l’existence de Loan, à chaque fois comme le symbole de la liberté et de l’aventure. Renié par son père, Dung était content de sa vie vagabonde au service d’une grande cause restée non précisée. Il reconnaissait aussi que c’était parce qu’il était homme qu’il lui était donné de s’échapper du carcan familial. Mais seul le romantisme – que la critique littéraire vietnamienne d’inspiration marxiste n’a pas entièrement tort de qualifier de rêverie petite-bourgeoise – du groupe Tu luc et de son public issu de la même catégorie sociale se plaisait à idéaliser cette figure – qu’on retrouve dans d’autres oeuvres signés de ses membres – du héros aventurier, animé de vagues sentiments altruistes, d’un besoin d’actions non moins vague, et en même temps amoureux faible et hésitant à réaliser ses désirs d’amour. Celle qui souffrait et qui luttait, dans la réalité de la vie quotidienne, c’était Loan, la plus osée dans la pensée parmi toutes les autres femmes modernes qui souffraient comme elle.

Est-ce parce que ce point de vue radical est représenté par une femme qu’il a été d’autant moins facilement admissible ? Toujours est-il que Nguyên Công Hoan a répliqué presque immédiatement par un autre roman, un contre-Rupture, comme il l’a annoncé lui-même. Nous y reviendrons.

On ne sait si c’était pour participer au débat, mais quelques années plus tard en 1938, a paru au Sud un roman de Hô Biêu Chanh, assez atypique par rapport à l’ensemble de son œuvre. C’est de ma faute 612 fut en effet un violent réquisitoire contre la famille en tant qu’institution sociale.

‘’ ‘Nhu Thach (son tên signifie Comme la pierre) et Nhung (Velours) furent aussi déterminés l’un que l’autre dans leur amour et l’alliance qu’ils avaient contractée sans avoir eu au préalable l’autorisation de la mère de Thach, une riche veuve du delta du Mékong, alors que Nhung était une institutrice, née d’une famille de fonctionnaire du Nord. Respectueux de sa mère, Thach n’hésita point quand il fallait lui obéir pour rentrer s’occuper des affaires familiales et rester auprès d’elle, quitte à abandonner le poste de Proviseur de collège auquel il avait été nommé après ses études à l’Ecole Normale de Ha Nôi. Mais il préféra quitter le foyer familial, voir son épouse dépérir de maladie et de privation et mourir lui-même de tuberculose, plutôt que de se soumettre même provisoirement aux contraintes vécues comme absurdes et inhumaines de ce qu’ils qualifiaient tous les deux de « régime traditionnel borné de la famille et de la société ». Pour défendre sa thèse – car C’est de ma faute est à notre avis l’un des rares ouvrages de Hô Biêu Chanh où le “roman à thèse” a pris le dessus, sans trop nuire cependant à la finesse ni au réalisme de l’analyse psychologique – l’auteur s’est créé un porte-parole assez maladroit du fait de son extrémisme dans le raisonnement, en dépit de son cœur généreux, un professeur de philosophie et de lettres du nom de Tu Cuong (Avancer par sa propre force). Ce fut à cet ami que Thach confia le bébé à qui son épouse et lui-même avaient donné le nom de Thanh Nguyên (Source pure). Thanh Nguyên n’apprit la vérité sur son identité qu’à l’âge de dix-huit ans, quand il lui fut remis la lettre posthume de son père. Cela suffit à la dégoûter de la famille. Elle adhéra alors totalement à la philosophie de vie de son père adoptif, qu’elle avait auparavant considérée comme trop pessimiste et inadaptée pour la jeunesse. Voici le discours qu’elle a tenu face à sa grand-mère et sa tante paternelles : « Le régime de la famille est une institution que les Vietnamiens ont créée pour imposer des contraintes à leurs enfants. Cette institution est d’une bassesse tellement surannée qu’elle accule les enfants à la frustration, à la souffrance, voire à la mort. » A sa grand-mère qui rappela que les Vietnamiens devaient suivre les rites et le devoir des Vietnamiens, elle se leva, lui regarda droit dans les yeux et répliqua : « Les rites et le devoir (lê nghia). Les autres pays qui ne suivent pas les mêmes rites et devoirs que nous, sont-ils donc tous des barbares ? Je vous avoue que si je ne veux pas me marier, c’est parce que je suis écoeurée de ces rites et de ce devoir. Je suis décidée à rester célibataire pour ne pas porter cette cangue que sont les rites et le devoir, afin de bénéficier de ma liberté et de préserver ma pureté. (…) J’ai tant de haine contre cette institution que je me promets de ne jamais me marier. Quand les Vietnamiens auront anéanti ce régime suranné, peut-être qu’il y aura une chance pour que je pense à fonder une famille. (…) Vous croyez que la richesse de la famille assurera le bonheur des enfants ? Dans les familles nanties, le régime de la famille est encore plus rigoureux et plus cruel que dans les familles pauvres. » 613

Le « régime de la famille (chê dô gia dinh) » qui a été critiqué dans Rupture, dans C’est de ma faute et même dans Minh, l’institutrice – le contre-Rupture de Nguyên Công Hoan – comme dans d’autres ouvrages aussi bien du Sud que du Nord, ce n’était pas seulement le conflit entre la belle-mère ou la belle-famille en général et la bru, pas seulement le refus obstiné des parents à reconnaître une alliance contractée sans leur avis au préalable. C’étaient aussi des luttes intestines, d’autant plus mesquines qu’elles étaient dissimulées, concernant le droit à l’héritage. C’était le pouvoir tout puissant des parents et des aînés à décréter ce qui était bien et ce qui était mal, ce qui était permis et ce qui n’était pas permis, et à user soit de leur « droit d’aînesse » soit de la pression par l’argent, par la sécurité de la vie matérielle au sein de la grande famille pour porter atteinte à la liberté et à la dignité personnelle des enfants jeunes et moins jeunes sur qui ils avaient le droit despotique d’en faire ou non leurs héritiers.

Dans Hériter (Thua tu) 614 , Khai Hung montre, avec un grand talent de romancier conforté par des expériences vécues, la lutte difficile des jeunes gens plus ou moins instruits pour préserver leur dignité contre les représentant-es ignares (féminines dans la plupart des cas) de la toute-puissante famille traditionnelle, d’autant plus puissante et cruelle dans les couches sociales supérieures, comme le personnage de Hô Biêu Chanh l’a bien souligné.

‘’ ‘Tous les personnages de Hériter étaient comme des marionnettes manipulées par une veuve-concubine à qui les enfants de son mari ainsi que leurs conjoint-es avaient donné le surnom ironique de Troisième 615 . Cette femme les avait beaucoup fait souffrir dans leur jeunesse et ils ne la considéraient autrement que comme la pire ennemie. Mais, alors qu’ils étaient tous déjà pères et mères de famille, quand elle proposa de désigner l’un des fils de son mari pour en faire son héritier, elle réussit aussitôt à semer la discorde. Binh, le frère aîné, parce que sa mère était l’épouse principale et que lui-même était chef de district (tri huyên), mandarin par conséquent, avait un prestige particulier auprès de la belle-mère. Trinh et Khoa, fils de la seconde épouse, moins instruits et de condition matérielle plus vulnérable, constituaient la cible directe de la ruse de Troisième. Mais ce furent en fait leurs épouses qu’on “faisait marcher”. Les traits psychologiques marquants de ces jeunes femmes étaient d’ailleurs exactement les mêmes que ceux de la belle-mère : la jalousie jusqu’à la mesquinerie, les paroles acerbes, une curiosité et un plaisir maladifs à dévoiler les malfaits, les échecs et rancœurs de leurs ennemies, une cupidité jusqu’à la rapacité mal dissimulée sous une hypocrisie d’autant plus répugnante qu’elle était sophistiquée. L’hypocrisie ne recouvrait pas seulement les rapports où l’on se détestait ou cherchait à soutirer du profit mais aussi dans les relations apparemment les plus intimes entre conjoints d’un couple uni, entre frères et même entre Troisième et sa fille unique, qu’elle préférait laisser maltraiter par la belle-famille plutôt que de lui accorder ne fussent que des miettes de la fortune qu’elle s’était accumulée. Binh, le frère aîné censé remplacer le père défunt dans le rôle de pilier de la famille, réussit au moyen d’une lettre dictée par lui mais écrite par sa femme – subterfuge significatif – à maintenir en apparence la cohésion entre frères et belles-sœurs contre l’ennemie commune ; mais le mal avait été accompli ; et la lettre réconciliatrice était elle-même hypocrite et mensongère.’

Dans les romans du groupe Tu luc, les relations interpersonnelles traditionnelles au sein de la famille et de la société apparaissaient souvent d’une hypocrisie la plus perverse. « Dans le régime de la grande famille, puisqu’il n’existe pas de liens naturels d’affection entre les uns et les autres, on doit se résigner à être liés par de fausses relations trompeuses. » 616 Sans conflit ouvert, sans déclaration de “rupture”, les représentations dans Hériter, Froide solitude, S’échapper (Thoat ly), Famille (Gia dinh) 617 … reniaient en fait la famille et la société traditionnelle de manière encore plus radicale que Rupture ou Printemps inachevé et montraient les femmes sous des aspects véridiques très éloignés des stéréotypes de mères douces et dévouées, de filles pieuses, d’épouses et de brus soumises. Dans les familles persécutrices, le rôle principal revenait toujours aux femmes, aussi bien du côté persécuteur que du côté victime. Le père, pilier traditionnel était soit décédé soit trop mou, trop faible. En même temps que les familles honnies, on voit ainsi des familles évanescentes et quasi absentes.

Notes
604.

1ère éd. Ngay nay, Ha Nôi, 1935. Notre étude utilise la réédition in Tuyên tâp Tu luc van doan (Oeuvres choisies du groupe littéraire Tu luc), éd. Hôi nha van, Ha Nôi, 2004, T. I, 712 p., p. 147-354.

605.

Voir BUI XUÂN BAO, Le roman vietnamien contemporain, éd. Nhân van xa hôi, Sai Gon, 1972 et DANG TIÊN, « Hanh phuc trong tac phâm Nhât Linh (Le bonheur dans l’œuvre de Nhât Linh) », in Van, n° 37, 1/7/1965.

606.

Rupture, op. cit., p. 150.

607.

La signification de ce rite est de protéger la mariée autant que le foyer familial ; mais il parassait humiliant car on avait l’air de la considérer comme maléfique si elle ne passait pas par ce rite purificateur. Aux yeux de Loan, il s’agissait d’une superstition comme tant d’autres.

608.

Soie rouge : to hông. Ce rite provient d’une légende chinoise à propos d’un vieillard, désigné aussi par Nguyêt Lao (Vieillard de la Lune) qui passait son temps à tisser ensemble des fils de soie rouge au clair de la lune ; ces fils de soie étaient censées représenter l’alliance matrimoniale entre les couples. Le rite pour honorer le génie de la soie rouge est destiné à le remercier d’avoir arrangé l’union. Il est en effet compréhensif qu’à ce moment précis, il paraissait révoltant aux yeux des modernistes que le couple ne soit pas à égalité. Remarquons que le fait de placer l’épouse derrière son conjoint ne se pratiquait pas dans le Sud, où ils étaient toujours placés au même rang.

609.

En vietnamien cuoi vo le cho chông ; car c’était considéré comme un devoir de l’épouse principale de trouver des concubines à son époux. Dans le cas de Loan, comme dans bien d’autres cas, il s’agissait d’une relation illégitime de Thân avec la fille adoptive d’une parente, relation que la belle-mère se hâta de légitimer dans l’espoir d’un héritier mâle.

610.

Rupture, op. cit., p. 311.

611.

Rupture, op. cit., p. 297.

612.

HÔ BIÊU CHANH, Tai tôi (C’est de ma faute), 1ère éd. 1938, rééd. Tông hop Tiên Giang, 1988, 196 p.

613.

C’est de ma faute, op. cit., p. 164-166.

614.

KHAI HUNG, Thua tu (Hériter), 1ère éd. 19 , rééd.

615.

On devait l’appeler ba Ba (madame Troisième) parce qu’elle était la troisième épouse d’un mandarin-juge (quan an). Les enfants de l’épouse principale (ba Ca, madame Aînée) et de l’épouse secondaire (ba Hai, madame Deuxième) en lui parlant n’utilisaient comme mot d’adresse que (tante paternelle), ce qui en vietnamien a une nuance plus distante et moins polie que s’ils l’avaient appelée di (tante maternelle). En parlant d’elle à la troisième personne, ils l’appelaient ironiquement en français Troisième.

616.

Rupture, op. cit., p. 204.

617.

KHAI HUNG, Thoat ly (S’échapper), 1ère éd. Ngay nay, Ha Nôi, 1937, rééd. Van nghê Thanh phô Hô Chi Minh 1999, 216 p.