Les femmes de toujours

Les jeunes filles étaient encore souvent, comme dans les romans et nouvelles, des jeunes filles de toujours mais vues sous un regard nouveau. Le marché du Têt offrait ce flash sur « Une jeune fille au cache-seins rouge 710 qui sourit silencieusement la main devant la bouche, Un bébé dont la tête repose sur le cache-seins de sa mère » 711  ; dans un mariage traditionnel, « Des jeunes filles d’un même âge et toutes jolies, Les joues vermeilles, des yeux clairs qui regardent le ciel bleu, Cinq ou sept jeunes filles dans des robes en coton dông lâm, cache-seins rouges, ceintures vertes 712  ». Le costume reste traditionnel, mais le détail est nouveau, celui des jeunes filles « qui regardent le ciel ». Les jeunes filles bien éduquées avaient le regard baissé de la “ modestie féminine ”, les paysannes des ca dao étaient plus spontanées, mais ne regardaient pas le ciel ! Dans Xuân (Retour du printemps) de Nguyên Binh, on voit aussi une voisine qui « lève les yeux et contemple le ciel de son regard limpide ».

Toujours un spectacle bien connu des fêtes villageoises, déjà exploité par les ca dao et Hô Xuân Huong :

‘’ ‘« Une jeune fille sur la balançoire là-haut dans l’espace, Le vieux ly 713 s’arrête et lève la tête, Les yeux clignotants derrières ses lunettes, Quelques jeunes filles à côté des soldats, Qui se prennent par le corps, les joues cramoisies [de confusion] » 714 . ’

Ou sous la plume de la poétesse Anh Tho qui pour la première fois brossa des portraits de femmes dans la vie quotidienne : dans la chaleur étouffante d’un après-midi d’été,

‘’ ‘« De vieilles femmes chantent des berceuses au rythme du hamac, Des petites filles se traînent dans l’ennui et cherchent des poux, A côté des mouches qui, fatiguées par le soleil, ne bourdonnent même plus 715  » ; dans une auberge déserte un jour de pluie, « Un pêcheur monte sur le quai et entre fumer une pipe, Ne se souciant point de la femme-aubergiste qui hoquette et toussote » ; et pénétra l’intimité de l’âme des humbles : « La grande fille 716 rêve d’une jupe en pongé d’un noir uni, La vieille femme calcule que l’année nouvelle va charger son âge 717  ». ’

Ces détails sont pourtant restés discrets, à peine perceptibles. Anh Tho était d’ailleurs considérée comme atypique avec ses poèmes “champêtres” dont on déplorait un objectivisme et une sécheresse jugés peu conformes à la poésie.

Pour décrire les paysannes sous un regard moderne, celui qui est passé maître, c’est Nguyên Binh. Un peu comme Anh Tho, il se distinguait des autres poètes de cette vague déferlante de la poésie nouvelle par le fait qu’il ne fut jamais allé à l’école, ou très peu. Né en 1919 au village Thiên Vinh, district Vu Ban (province Nam Dinh, actuellement), il n’avait appris à lire et à écrire qu’à la maison avec son père et son oncle maternel. Il avait fait des poèmes depuis l’âge de 13 ans et jusqu’en 1941 en a fait un millier. Ses poèmes et leur succès durable témoignent justement de l’étendue et de la profondeur du mouvement. Ce n’étaient pas seulement les étudiants, lycéens et collégiens qui, formés à l’école coloniale ont été transformés par un enseignement littéraire français et une autre culture. Le cœur d’une génération entière de Vietnamien-nes a battu autrement, y compris derrière les haies de bambou des villages bien fermés de la campagne du Nord, où, comme dans toutes les campagnes du pays, les ca dao ont néanmoins baigné l’âme vietnamienne depuis des centaines d’années.

La poésie de Nguyên Binh ressemble beaucoup aux ca dao, et dans la forme et dans le fond. Un bon nombre de ses vers ont été sus par cœur comme des ca dao, jusqu’à être confondus avec eux, comme par exemple :

‘’ ‘« Le vent et la pluie sont des maladies du ciel,’ ‘Le mal d’amour est la maladie que j’ai en l’aimant 718 . »’

Dans un pays où il pleut neuf mois sur douze et qui est tout le temps balayé par les moussons, la “maladie” a des chances d’être chronique. Dans un poème très aimé de plus d’une génération et qui maintes fois a servi de parole à des chansons modernes, Nguyên Binh a reproché à sa paysanne :

‘’ ‘« La fleur du citron s’épanouit dans un verger de citronniers,’ ‘Nos pères et mères ainsi que nous-mêmes sont de la vraie campagne.’ ‘Hier quand tu es revenue de la province,’ ‘Le parfum des champs et le vent de campagne se sont plus ou moins envolés. » 719

Mais comme l’ont remarqué les auteurs des Poètes vietnamiens, Nguyên Binh est lui-même « allé à la province plusieurs fois. Non seulement sur ses vêtements mais profonde dans son âme, l’empreinte de la ville est bien présente » 720 . La poésie de Nguyên Binh, si elle est proche des ca dao, s’en distingue presque toujours par des images gracieuses mais téméraires – ainsi, « Ton cœur est comme un fuseau, Combien de fois embobiné, débobiné puis rembobiné le fuseau demeure intact » 721 , par un ton malicieux à la fois sensuel et frondeur – comme par exemple, « J’ai entendu comme une petite rumeur, Il paraît qu’ils savent que nous…ensemble » 722 , un travail du style et des termes choisis. Ces deux vers qui coulent comme du miel dans le strophe à la manière des six-huit du ca dao sonnent pourtant bien “francisés” dans la syntaxe :

‘’ ‘« Qu’est-ce que c’est qui paraît comme une langueur ? ’ ‘Je languis d’elle ? Non ? C’est sûr que je ne languis pas d’elle ! »’

ou même celui-ci, plus simple : 

‘’ ‘« En sanglots je pleure… Oui c’est vrai, je l’aime. » 723

Et surtout un romantisme qui porte bien la griffe de l’époque.

Car c’étaient le romantisme, le lyrisme qui étaient dans l’air du temps. Disciples du romantisme, voire du symbolisme français, les poètes vietnamiens des années 1932-1945 se plaisaient beaucoup à peindre l’automne et la tristesse, la lune et les fleurs, à chanter l’amour, à déplorer la brièveté du bonheur, l’inconstance du cœur humain, à vibrer avec la souffrance de la prostituée qui se retrouve abandonnée après les parties de plaisir, tous des thèmes déjà superbement traités et fouillés par la poésie classique influencée de la poésie des Tang. Mais, si le paysage était à peu de chose près le même et les états d’âmes comme la mélancolie et la solitude furent souvent vécus par les poètes en des temps et sous des cieux différents, l’empreinte de l’époque reste très nettement perceptible.

Les poètes étant majoritairement des hommes et décrivant de préférence des amours contrariés ou fragilisés par l’inconstance des cœurs – romantisme obligeait – ils parlaient de leurs bien-aimées plutôt que de les laisser s’exprimer elles-mêmes. Les jeunes filles et les femmes étaient souvent silencieuses dans la poésie nouvelle des années d’apogée 1936-1945 :

‘’ ‘« Tes yeux tristes et silencieux’ ‘Regardent simplement sans mot dire ;’ ‘Notre amour est si profond’ ‘Que les paroles ne sauraient l’épuiser.’ ‘Tout un hiver nous nous sommes aimés’ ‘Sans une seule fois nous le dire ;’ ‘Nous nous contemplions avec une tristesse profonde’ ‘Que les paroles ne sauraient épuiser. » 724

Et comme chez Huy Cân, la jeune fille sous les yeux de l’amant restait bien traditionnelle :

‘’ ‘« Etant femme, tu es derrière les volets’ ‘Alors que moi je suis comme le nuage dans les cieux’ ‘(…) Tu n’es qu’une petite sœur,’ ‘Ma petite sœur rêveuse et mélancolique depuis toujours.’ ‘(…) Pourquoi donc es-tu belle ’ ‘Pour que ma vie soit douloureuse ? »’

L’amant monopolisait donc la décision et l’interprétation de la rupture et lui imposait silence :

‘’ ‘« Rangeons nos dix et cent mille souvenirs amoureux’ ‘Point n’est besoin de reproche, ni de scrupule (…)’ ‘Sois comme l’étoile filante qui file pour toujours’ ‘Pour que mon cœur soit triste, triste pour toujours. » 725

Avec les odalisques, les chanteuses et les prostituées, le rapport était contradictoirement plus intime. Elles avaient été d’ailleurs privilégiées depuis longtemps par les poètes classiques vietnamiens qui leur avaient consacré des lignes imprégnées de compassion. Les poètes modernes les recréèrent en leur faisant partager avec eux l’expérimentation de la solitude, de la souffrance dans le corps et dans l’âme. N’oublions pas que le lettré-mandarin Nguyên Du avait déjà décrit Thuy Kiêu avec une empathie peu commune. Elle était néanmoins différente, la chanteuse-prostituée de Xuân Diêu qui supplia son amant d’une nuit :

‘’ ‘« Si vous ne restez pas, mon âme sera trop solitaire », « Ne piétinez pas sur mon âme ! », « Le cœur d’une chanteuse connaît une immense tristesse comme la mer immense, Ne me laissez pas seule face à mon cœur », « J’ai trop peur ! Partout c’est glacial ; Le ciel rempli de lune me glace de la peau jusqu’aux os » 726 .’

Le poète se demanda, en leur reconnaissant un droit à l’existence et au bonheur :

‘’ ‘« Des odalisques qui désirent le roi, ’ ‘On ne sait quand leur langueur et leur amour seraient assouvis » 727 .’

Thai Can apporta une note toute neuve quand il consola une prostituée après sa tentative de suicide :

‘’ ‘« Lève-toi, petite sœur ! En cette vie,’ ‘Qu’elle ne soit que souffrances et humiliations’ ‘Reprends ton fard et le vermeil de tes lèvres’ ‘Pour te moquer du monde avec ton sourire.’ ‘Demain quand je serai bien loin’ ‘Dans le bonheur et la chaleur de ma vie de famille’ ‘En un instant pensif je prierai’ ‘Pour que tu connaisses de nouveau la joie et le sourire. » 728

Aux prostituées et aux chanteuses ont été consacrés des poèmes parmi les plus aimés de plusieurs auteurs de la poésie nouvelle : Raccompagner mon hôte au bord de la rivière (Bên sông dua khach) de Thê Lu, Hôte venu de loin (Viên khach), Parole d’une chanteuse-prostituée (Loi ky nu), Luth en forme de lune (Nguyêt câm),… de Xuân Diêu, Situation qui déchire les entrailles (Canh doan truong), sous-titré Confidence d’une cavalière, de Thai Can, Aventurier (Giang hô) de Luu Trong Lu, Bi Xuân Nuong (nom propre, qui signifie Triste Printemps) de Phan Van Dât, Enivre-toi, chérie (Say di em), Oublier (Quên) de Vu Hoang Chuong… 729

Nguyên Du nous impressionne par son humanisme qui, au 19ème siècle confucianiste, avait levé toutes les barrières entre Dam Tiên la prostituée et Thuy Kiêu, au début du récit jeune fille de bonne famille : à travers la vie de Dam Tiên, Thuy Kiêu à seize ans avait pleuré “ le destin douloureux ” des femmes en général. Les poètes du 20ème siècle étaient plus nombreux et diversifiés dans leur inspiration ; les uns insistaient plutôt sur l’empathie entre les chanteuses-prostituées et eux-mêmes ; les autres sur la dignité personnelle piétinée. Quand son éditeur lui demanda de changer le terme « vendre de la chair », Phan Van Dât a tenu à le garder car « ces mots crus montraient bien la situation pitoyable de Bi Xuân Nuong qui devait vendre son corps précieux comme on vendait de la viande de porc ou de bœuf au marché. » 730 Nguyên Du avait été sans doute le premier à utiliser ces termes pour désigner les maquereaux : « Trafiquant de chair humaine, faisant commerce de femmes ». Mais Phan Van Dât plaça dans la bouche de la victime elle-même des paroles amères :

‘’ ‘« Je suis une cavalière,’ ‘Au service des clients ; ’ ‘Pour votre argent je vends ma chair’ ‘Libre à vous d’en disposer. (…)’ ‘Contentez-vous de mon corps,’ ‘Veuillez me laisser mon âme !’ ‘Ne rappelez pas les souvenirs’ ‘Cela nous fera mal à moi et à vous.’ ‘(…) Je ne suis point votre ancienne connaissance’ ‘Je ne suis qu’un jouet des gens. » 731

Les poètes semblaient, mieux que les romanciers, pénétrer l’univers sentimental des prostituées, chanteuses et autres femmes sorties du cadre traditionnel de la femme au foyer. Les rapports qu’ils entretenaient avec elles avaient ainsi l’attrait de ce qui s’émancipait des contraintes normatives, comme le montrent explicitement Aventurier de Luu Trong Lu et la plupart des poèmes de Vu Hoang Chuong.

Fidèle aux traditions des poètes classiques chinois, Vu Hoang Chuong se faisait un plaisir et une gloire de ses multiples ivresses. Il était ivre, c’est-à-dire passionné – car cela peut être un seul et même mot en vietnamien, say – d’alcool, de musique, de chant, d’amours passagers. Comme l’ont remarqué les auteurs des Poètes vietnamiens, il « surpassait les anciens par des passions nouvellement importées : l’opium, la danse. Toutes ses passions étaient nourries par la plus grande de ses passions : celle de la poésie. » 732 Représentant de son époque, il laissa ces vers sur la danse, qui était considérée dans les années 1930-1945 comme une mode « perverse » de l’Occident mais à laquelle toute l’élite fortunée ou intellectuelle se laissait tenter :

‘’ ‘«  Le son musical s’éteint petit à petit,’ ‘La lumière s’affadit, s’affadit…’ ‘Les parois de vitre reflètent la silhouette chavirante, renversée de la belle.’ ‘Nos épaules reculent, nos jambes avancent,’ ‘Nos bras se ressèrent, nos corps se basculent,’ ‘Le plancher de bois glissant nous fait vaciller comme sur une mer de vent. »’

Le danseur appela sa partenaire :

‘’ ‘« Enivre-toi, chérie ! Enivre-toi, chérie !’ ‘Pour que la lumière devienne lascive’ ‘Que la musique soit plus voluptueuse, que la chair s’enrage. » 733

Mais c’était bien moins la débauche qu’un besoin impérieux d’oublier une mélancolie profondément ancrée dans l’esprit de cette jeunesse qui avait complètement perdu le nord. Et là où l’alcool ne suffisait plus, on recourait à des hypnotisants plus puissants :

‘’ ‘Laisse tomber, plus proches encore, tes cheveux emmêlés,’ ‘Approche donc, plus proche, tes lèvres folles,’ ‘Puis tu m’emporteras, sur les ailes de fumée,’ ‘Pour emmener mon âme ivre jusqu’au fond du monde de l’Oubli. » 734

Il s’agit bien plus d’un “mal du siècle” que de la simple débauche quand Luu Trong Lu et Vu Hoang Chuong opposaient ces liaisons voluptueuses où les deux individus homme et femme étaient de connivence et en complicité aux relations conjugales qui n’étaient plus que fadeur impuissante à apaiser le besoin d’aventure du mari et du père – si éloigné du pater familias traditionnel selon les représentations livresques, et pourtant si proche de l’expérience vécue – ou, pire avec Vu Hoang Chuong, que souillure comparée aux chastes rapports sentimentaux juvéniles. Vu Hoang Chuong décrit ainsi l’après-soirée nuptiale :

‘« Les deux chairs s’emmêlent, emballées,’ ‘Et voilà le peu de naïveté restante qui vient d’être enterré.’ ‘Quand ils se réveillent, la fange avilissante d’ici-bas’ ‘A submergé plus de la moitié de leur âme. » 735

Dans son poème Soirée nuptiale (Tôi tân hôn) 736 Han Mac Tu dit à peu près la même chose, plutôt par dépit, d’une soirée nuptiale à jamais impossible avec son amante partie se marier.

On dirait que les relations charnelles étaient si bien proscrites de la littérature éthérée classique que les poètes modernes avaient du mal à les assumer dans des rapports autres que ceux qu’ils entretenaient ou imaginaient avec les filles de jeu.

Mais qu’en était-il des autres femmes, dont les poétesses elles-mêmes ? La plupart de celles qui sont apparues dans le mouvement de la poésie nouvelle n’ont pas choisi – abstention significative, qu’on comprend mieux encore a posteriori, par exemple avec les témoignages tardifs de la poétesse Anh Tho – de décrire des femmes, encore moins d’exprimer le cœur féminin. Du moins elles ne le faisaient pas dans leurs écrits rendus publics. Et quand elles s’y hasardaient, l’auto-censure était encore puissante. C’est aux hommes poètes qu’on doit souvent les descriptions les plus émues et émouvantes, les analyses les plus fines, les vibrations les plus délicates du cœur des femmes. La poésie moderne a en effet esquissé des portraits et exprimé des sentiments d’une nouveauté indéniable.

Notes
710.

Le cache-seins rouge revient assez souvent dans la nouvelle poésie, comme il figurait déjà dans le ca dao.

711.

Cho Têt (Le marché du Têt), Doan Van Cu, in Ngay nay , Aujourd’hui, reproduit in Les poètes vietnamiens, op. cit. p. 185.

712.

Dam cuoi mua xuân (Mariage au printemps), Doan Van Cu, in Ngay nay , Aujourd’hui, reproduit in Les poètes vietnamiens, op. cit. p. 188.

713.

Ly truong, chef de village.

714.

Dam hôi (La fête), Doan Van Cu, in Ngay nay , Aujourd’hui, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 189.

715.

Trua he (Après-midi d’été), Anh Tho, dans le recueil Buc tranh quê, Tableaux rustiques, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 195.

716.

Paysanne qu’on appelle encore “Grande Fille, Moyenne ou Petite Fille”. Voir supra

717.

Les poètes vietnamiens, op. cit., p.194, 196.

718.

Tuong tu (Mal d’amour), 1939, poème de Nguyên Binh, paru dans le recueil Lo buoc sang ngang (Faux-pas en traversant la rivière), 1ère éd. 1940, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 339.

719.

Chân quê (Authentiquement champêtre), poème de Nguyên Binh, 1936, reproduit dans HOANG XUÂN, Nguyên Binh tho va doi (Nguyên Binh, sa poésie et sa vie), Van hoc, Ha Nôi, 2004, 324 p., p. 34-35.

720.

Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 338.

721.

Hai long (Deux cœurs), poème de Nguyên Binh, édité dans le recueil Lo buoc sang ngang (Faux-pas en traversant la rivière), 1ère éd. 1940, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 340.

722.

Lang lo (Grivoiserie), poème de Nguyên Binh, 1937, édité dans le recueil Tâm hôn tôi (Mon âme), 1ère éd. 1938, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 341.

723.

Nguoi hang xom (La voisine), poème de Nguyên Binh, 1940, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 342-343.

724.

Môt mua dông (Un hiver), poème de Luu Trong Lu, édité pour la première fois dans le recueil Tiêng thu (Son d’automne), 1939, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 290-292.

725.

Môt mua dông (Un hiver), poème de Luu Trong Lu, op. cit., p. 292.

726.

Loi ky nu (Parole d’une chanteuse-prostituée), paru pour la première fois dans Ngay nay (Aujourd’hui), reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 128-129. Ky nu est une sorte de geisha, prostituée mais souvent chanteuse et musicienne, ce qui explique cette empathie qu’éprouvent les poètes et écrivains à son égard.

727.

Nhi hô (Viole à deux cordes), poème de Xuân Diêu, paru pour la première fois dans le recueil Tho tho (Poèmes), reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 123.

728.

Canh doan truong (Situation qui déchire les entrailles), poème de Thai Can, paru pour la première fois dans Hanoi bao (Journal de Hanoi), reproduit dans Les poètes vietnamiens…, op. cit., p. 248-252.

729.

Voir ces poèmes dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 70-71, 126-127, 128-129, 129-130, 248-252, 284-286, 310-311, 347-348, 349.

730.

Les poètes vietnamiens…, op. cit., p. 310, note 2.

731.

Bi Xuân Nuong, poème de Phan Van Dât, rédigé le 29/10/1927, édité pour la première fois dans le recueil Bâng khuâng (Âme en proie à une vague mélancolie), 1935, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 310-311. Pour le terme bâng khuâng, qui n’a pas d’équivalent en français, nous suivons la traduction du Dictionnaire vietnamien-français, op. cit., p. 55.

732.

Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 345.

733.

Say di em (Enivre-toi, chérie), poème de Vu Hoang Chuong, édité pour la première fois dans le recueil Tho say (Poésie enivrée), 1940, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 347-348.

734.

Quên (Oublier), poème de Vu Hoang Chuong, édité pour la première fois dans le recueil Tho say (Poésie enivrée), 1940, reproduit dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 349.

735.

Cité par Hoai Thanh et Hoai Chân, dans Les poètes vietnamiens, op. cit., p. 346.

736.

Poème de Han Mac Tu, dans un recueil inédit de son vivant intitulé Dau thuong (Douleur), ou Tho diên (Poésie folle), reproduit dans LU HUY NGUYÊN, Han Mac Tu, tho va doi (Han Mac Tu, sa poésie et sa vie), Van hoc, Ha Nôi, 2003, 320 p., p. 40.