Les femmes préparées à la vie militante par leur famille

Ces femmes devenaient membres du Thanh niên, puis du Parti communiste souvent parce qu’elles étaient issues de familles où il y avait un père, et encore plus souvent un ou des frères, des cousins membres du Parti. Dans certains cas, notamment dans la campagne du Bas-Mekong encore peu peuplée à l’époque, toute la grande famille, voir le hameau, le village ou un groupe de villages voisins étaient au service des militants, comme dans les cas de Nguyên Thi Thâp à My Tho (actuellement province de Tiên Giang), Nguyên Thi Duoc à Bac Liêu… La voie leur semblait toute tracée, car dès la petite enfance elles servaient d’agents de liaison ou de sécurité pour protéger les réunions des adultes.