Parmi les révolutionnaires qui ont dû opérer une rupture – même temporaire et même si leur famille pouvait partager la même vision politique, nous considérons qu’il y avait rupture quand la famille n’était pas informée, ni consentante – avec leur famille avant de s’engager totalement dans la voie militante, nous choisissons d’en présenter deux qui sont parvenues à un niveau élevé de responsabilité, l’une originaire de Vinh (Nord de l’Annam) et l’autre de Bên Tre dans le Sud.
Thoat ly (s’émanciper) était le terme consacré. On peut s’imaginer combien ce geste de rupture représentait un défi plus grand pour les jeunes filles de bonne famille.