Les nuits blanches

Les nuits blanches où je ne dors pas mais n’en rêve pas moins…

Tard dans la soirée, la fenêtre étourdiment mi-close

Une lune juvénile s’amuse dans mes cheveux

Un vent léger me caresse… libertine berceuse.

Mon corps d’ivoire se met à chanceler

Toute mon âme dans sa pureté soudain devient chavirante

Une silhouette qui traversa rapidement l’étage en-dessous

Un certain après-midi, tout d’un coup réapparaît…

Les nuits blanches, nuits futiles…

Des rêveries vaguement mélancoliques… des rêves équivoques

Qui m’enlèvent ma pure fierté, semblable

A la limpide aurore de mon inspiration poétique (habituelle).