2.4.1. Les goûts du receveur

Le premier principe édicté est : on doit offrir un cadeau qui corresponde au goût du receveur. Les guides nous expliquent que le choix d'un cadeau ne doit pas être fait au hasard, il doit demander un effort de réflexion de la part de l'offreur pour établir les critères de goût d'une personne. Desmarais nous explique que

‘L’essentiel est de vouloir et de chercher en fonction des goûts de l’autre et non en fonction des siens propres. Pourquoi offrir un foulard orange à votre belle-fille qui déteste particulièrement cette couleur ? Ses préférences allant au bleu ou au vert, le choix se portera de lui-même sur ces coloris. Nous le dirons jamais assez : le cadeau est pour l’autre et non pour soi. » (1995 : 23)’

Ce principe est celui qui apparaît le plus souvent dans les guides de savoir-vivre. Il semble que cela soit un conseil en faveur du receveur soit important. Masson rappelle que « l’important est de choisir un cadeau en fonction des goûts de la personne qui le recevra plutôt qu’aux siens. » (2006 : 169) Les auteurs insistent largement sur le fait de ne pas écouter ses propres goûts mais ceux de la personne qui va recevoir le cadeau. Petrovic se pose la question de la façon suivante :

‘A qui doit plaire un cadeau ? Le cadeau doit-il plaire à celui qui le reçoit ou bien à celui qui l’offre ? Le problème se pose plus souvent qu’on ne croit. ... Faire un cadeau, c’est vouloir « aller au devant » de la personnalité de celui qu’on désire toucher. Trouvez donc un compromis entre vos goûts et les siens, un juste équilibre entre vos possibilités, vos désirs et ceux de votre ami. (2000 : 111)’

Pour éviter les impairs Petrovic nous propose « quelques sources d’inspiration » (1992 : 114) :