1.3. Le choix du cadeau

1.3.1. Les goûts du receveur

Dans notre corpus cinématographique, cette règle est bien moins respectée. On peut voir que l’offreur n’essaye pas toujours de faire l’effort de choisir un cadeau proche des goûts du receveur

C’est le cas par exemple dans Fanfan :

Le cadeau n’est visiblement pas au goût du receveur mais comment savoir si l’offreur le sait d’avance et le fait exprès ? Cependant le cinéaste nous présente ici une scène intéressante par rapport au fait de dire ouvertement que le cadeau ne plait pas, nous en reparlerons plus loin.

La règle ne semble pas respectée non plus dans Une chance sur deux,

C’est le cas encore pour L’homme est une femme comme les autres, Un air de famille, Le père Noël est une ordure, 7 ans de mariage, Le placard, Palais royal (2). Cela représente donc une part important de notre corpus fictionnel. Autant de cadeaux qui ne sont pas aux goûts du receveur nous laissent supposer que les cinéastes souhaitent montrer que les règles de savoir-vivre ne s’appliquent pas toujours. Nous reviendrons sur ces exemples plus loin concernant les transgressions des stratégies de politesse et concernant les émotions dans la quatrième partie