Annecy, objet d’études : la contribution des sciences sociales et la naissance d’un récit

Nous avons rappelé, en abordant l’inauguration des Marquisats, que bien peu de choses avaient été écrites sur l’histoire de la Résistance et des combats des Glières avant 1970 et que c’est à partir de l’inauguration du monument sur le plateau que cet épisode de l’histoire locale acquiert une dimension nationale, qui suscite alors un mouvement de recherche historique, que l’on ne peut guère séparer du mouvement plus général rappelé ci-dessus. Dans cette même période, les écrits et travaux de recherches sur la question de l’action culturelle à Annecy se multiplient : hormis le premier livre de Joffre Dumazedier publié en 1966 avec Aline Rippert, Le loisir et la ville-Loisir et culture, on ne relève pas de publications traitant de cette question, mis à part bien sûr l’article de Jean Le Veugle cité plus haut, paru en 1966 également dans la revue Esprit. Mais cet article avait une tonalité beaucoup plus historique, et rappelait expressément les intentions des fondateurs du centre des Marquisats, en lien avec ce qui les avait réunis, c’est à dire les objectifs et méthodes de l’Ecole nationale des Cadres d’Uriage ; Jean Le Veugle établissait alors un lien étroit entre Résistance et éducation populaire, objectifs de libération et politique institutionnelle. Ce texte restera pendant longtemps l’un des rares à se présenter à la fois comme un témoignage sur les origines par l’un des acteurs essentiels, et comme une des premières analyses politiques de ce mouvement.449

Mais c’est véritablement à partir de 1972 que les publications vont se multiplier, avec en particulier l’intervention du Conseil de l’Europe. Celui-ci lance en effet une vaste enquête sur plusieurs villes européennes, Etude expérimentale du développement culturel, et charge l’université de Genève du travail de recherche sur Annecy, avec comme thème central La dynamique d’une institution culturelle : Annecy Action Culturelle 450 . Le choix d’Annecy comme terrain d’enquêtes pour cette étude doit beaucoup à Dumazedier, alors chef de file de la sociologie des loisirs et de la culture, et très proche des milieux de décision dans ce domaine. Sans entrer dans une analyse comparative des méthodes mises en œuvre par Dumazedier en 1964-65 et l’université de Genève en 1972-75, on peut souligner toutefois que cette dernière équipe ne retient pas du tout les méthodes quantitatives de Dumazedier ; elle se livre, presque à chaud pourrait-on dire, à une analyse institutionnelle étayée sur les recherches de René Lourau et Georges Lapassade451, alors très représentatives des théories critiques du pouvoir et des institutions, ainsi que de la volonté d’intervention de chercheurs en sciences sociales dans les processus en cours. Les rapports de cette enquête sont essentiellement centrés sur les enjeux de pouvoir au sein du mouvement qui porte AAC, et sur les conflits avec la municipalité. L’analyse des mutations au sein des associations de la ville est également très développée. L’ensemble contribue à mettre en évidence l’opposition, dans le champ culturel entre des novateurs et des conservateurs, avec une prise de distance très nette par rapport à l’analyse des clivages de classes, analyse qui domine alors très largement les sciences sociales comme modèle explicatif. Les auteurs soulignent également les débats autour du projet autogestionnaire qui motive les acteurs les plus engagés, les novateurs, alors que finalement c’est la formule de la cogestion qui a été retenue. Cependant, après une analyse fine des acteurs engagés dans le processus, les sociologues de Genève mettent en évidence que pour la plupart, il s’agit de professionnels, et non de bénévoles, exceptés les responsables de l’AJA et du Ciné-club. Enfin, c’est le premier texte qui revient sur l’histoire d’Annecy depuis la Libération et la genèse de l’action culturelle, et qui établit un lien entre les deux phases de l’histoire locale. Les conclusions de l’enquête permettent aux auteurs de formuler trois hypothèses452 :

On le voit, les conclusions de cette enquête sont fort éloignées de l’optimisme de Dumazedier, qui dans ce domaine faisait référence, et semblait fournir une perspective claire sur le cas d’Annecy même. Si l’on ajoute que dans cette période, Dumazedier est au faîte de son influence et de sa renommée453, cette conclusion critique sur l’autonomie du secteur culturel à Annecy et sur sa dimension démocratique relativise fortement l’exemplarité du modèle annécien.

Une autre étude est publiée en 1974, qui porte cette fois sur le mouvement Peuple et Culture : il s’agit de la thèse de droit soutenue à Paris par Geneviève Carpier, La fondation du mouvement national Peuple et Culture 454 . Ellereprend, dans une démarche historienne, la genèse à Annecy de l’action en faveur de la culture, à partir de l’action des équipes volantes d’Uriage dans les maquis, de la constitution des commissions du Comité Départemental de Libération, aboutissant à la création de Peuple et Culture et du centre des Marquisats. Elle met en relation le processus de différenciation qui s’opère progressivement au sein de ce mouvement pour donner naissance à des organismes spécialisés par activités. De même, elle met en évidence la stratégie institutionnelle des fondateurs du groupe, avec la méthode du “ marcottage ”. Enfin, elle analyse Peuple et Culture comme le seul point de rassemblement possible des intellectuels progressistes dans les années 50, en raison de la taille de la ville après la guerre, de l’absence de milieu universitaire : l’étroitesse numérique de ce groupe, et son isolement, aurait exclu toute dissension allant jusqu’à la rupture. D’où ce fort sentiment d’unité autour des problèmes de culture, avec cependant une limite que souligne Geneviève Carpier : “ A Annecy il n’y a pas, ou peu, de spéculation intellectuelle ; la réflexion est menée à partir des réalisations en cours ou des projets. 455. Cette thèse représente la première approche historique complète de la genèse des groupements annéciens : c’est à la fois une analyse des enjeux politiques de l’époque (l’étude s’arrête pratiquement à l’élection de Charles Bosson en 1954), mais aussi une mise en valeur du travail des fondateurs, que seul l’article de Jean Le Veugle de 1966 avait souligné. Cette thèse n’a cependant pas été publiée, seulement diffusée de manière assez restreinte sous une forme multigraphiée. Les témoins que nous avons interrogés ont tous cité cette recherche qu’ils connaissaient.

En 1976, Joffre Dumazedier publie avec Nicole Samuel son second ouvrage sur Le loisir et la ville. Société éducative et pouvoir culturel 456, qui forme la suite de son travail d’enquête à Annecy. Ce qu’il faut remarquer, c’est que dans cette publication qui paraît à un moment où les conflits autour d’AAC, du Théâtre Eclaté et d’AJA sont presque en voie d’achèvement, les auteurs ne peuvent éviter de formuler des éléments d’analyse des évènements qui ont secoué le milieu culturel annécien. Un retour sur l’histoire leur permet de souligner un mouvement de convergence à peu près constant depuis les années d’après guerre, convergence entre les acteurs de tous secteurs et de toutes sensibilités, convergence vers un pouvoir culturel, dont AAC est la formalisation. Les conflits internes au mouvement, sur les options autogestionnaire ou cogestionnaire, les oppositions au pouvoir municipal sur des questions d’esthétiques ou d’indépendance, quels que soient les jugements que l’on porte sur eux, font partie de la construction du pouvoir culturel. AAC et le projet Bonlieu sont la preuve de la réussite du pouvoir culturel, par delà les divisions internes et les réticences du pouvoir municipal. L’idée force qui ressort de cet ouvrage, et qui va rester comme une donnée fondamentale à Annecy, c’est la continuité du mouvement de construction de ce pouvoir culturel, depuis les années d’après-guerre, qui bénéficie à la fois d’une autonomie, et qui a su résoudre les contradictions et conflits résultant du développement de la ville : “ Il faut considérer AAC comme une première édification d’un pouvoir culturel nécessaire pour résoudre les contradictions d’une société urbaine en voie de développement culturel. 457. Alors que l’équipe de l’université de Genève faisait des conflits le point central de sa problématique et de son analyse, Dumazedier et Samuel en tirent argument au contraire pour mettre en valeur l’inéluctabilité du pouvoir culturel et sa capacité à dépasser les oppositions. La publication de ce livre survient à un moment où la ville est engagée dans une série de réalisations liées à sa modernisation, en particulier depuis la signature avec l’Etat d’un contrat “ Ville moyenne ” en 1974, et qui toutes suscitent des polémiques : création d’une zone piétonne, rénovation de l’Ilot de la Manufacture dans la vieille ville, et bien sûr construction de Bonlieu. C’est vraiment cette publication qui fait référence, et qui légitime la politique municipale.

En 1980, Martine Garcin-Abou-Yehia consacre un mémoire de Diplôme d’Etudes Approfondies en science politique au cas annécien, Le centre d’animation culturelle d’Annecy : le choix d’une ville moyenne 458 , avec une approche centrée sur les rapports de pouvoir entre la municipalité, AAC et les autres associations, notamment dans le cadre du contrat “ ville moyenne ”. Ce travail est rédigé alors que les travaux du centre Bonlieu s’achèvent, et qu’AAC devenu Centre d’Action Culturelle modifie encore une fois ses statuts : ceci accentue à la fois l’éviction progressive des associations de la gestion, et la spécialisation nécessaire de la structure AAC, ce qui justifie son autonomisation progressive par rapport à son milieu d’origine : “ Aussi l’évolution des statuts d’AAC jusqu’aux statuts de 1980 ne peut être considérée comme un simple recul de la démocratie culturelle au sein d’AAC, comme le conclut le Groupe d’Etudes Expérimentales sur le Développement Culturel d’Annecy 459 , mais comme d’une part l’affirmation d’une spécificité propre à AAC, et d’autre part, à une clarification des statuts permettant aux associations une plus grande autonomie par rapport à AAC, en évitant des rapports de sujétion. 460. Et l’auteur de conclure son travail sur le constat du sentiment de dépossession des associations face à la construction de Bonlieu.

En 1983, c’est à la demande du Directeur du développement culturel du ministère de la Culture, Dominique Wallon, que Jean-Pierre Würtz conduit une mission d’évaluation de l’association Annecy Action Culturelle “ dans la perspective d’une part de la mise au point du projet culturel et artistique qui doit faire l’objet d’un accord entre tous les partenaires concernés au début du mois d’octobre et d’autre part de l’adaptation des statuts dans le cadre des aménagements prévus au plan national ”461. Le chargé de mission, précédemment directeur du centre culturel de Mulhouse, rencontre les élus de la majorité municipale, et ceux de l’opposition, représentée au conseil depuis les élections de 1983, ainsi que nombre de partenaires du CAC, artistiques ou institutionnels, de même que les personnels462. Avec pour objectif de mesurer l’écart entre la réalité du fonctionnement d’AAC et les objectifs en la matière du ministère (renforcement de la responsabilité artistique du directeur, clarification des rôles respectifs des professionnels et des bénévoles, ainsi que des associations membres, recentrage des missions sur un objectif de développement culturel), Jean-Pierre Würtz est amené, dans son rapport, à reprendre l’historique de l’association, de sa genèse, de ses relations avec les équipements socioculturels et les comités d’entreprise. Les conflits des origines, les rivalités politiques autour de Bonlieu sont réexposées avec d’autant plus d’acuité que la mission d’enquête se déroule en pleine période électorale pour les municipales de 1983. Finalement, ce rapport, qui porte fortement la volonté ministérielle en matière de fonctionnement, ne peut éviter de raviver les contradictions multiples de la genèse d’AAC ; on peut même dire qu’il les rouvre d’autant plus franchement que le chargé de mission a une position tranchée sur ces questions, à l’inverse des élus locaux, soucieux d’apaiser les conflits. Ce rapport Würtz, s’il n’a pas une grande diffusion publique, reste néanmoins un document marquant, en raison du fait qu’il a nécessité l’audition et la confrontation de la plupart des acteurs du secteur culturel de la ville, et qu’il rappelle, sous une plume officielle, les batailles farouches qui ont présidé à la naissance d’AAC.

Par la suite d’autres travaux et écrits rendent compte de la genèse d’AAC : Nicole Samuel et Madeleine Romer en 1988463 reprennent et poursuivent les analyses qui sont celles de l’équipe de Dumazedier depuis 1956 sur l’évolution des valeurs relatives au travail et au loisir, à la spécialisation et à l’autonomisation du secteur culturel. Cependant l’émergence d’un pouvoir culturel n’est reprise que dans le cadre d’une enquête d’opinion, et non plus comme hypothèse centrale, et dans le retour sur la genèse du mouvement, les conflits des débuts ne sont pas mentionnés. La distanciation que les auteurs introduisent vis-à-vis de l’objet de leur travail contribue à estomper les conflits constitutifs de cette histoire.

En 1987, une enquête du ministère de la Culture et de la Communication est menée sous la direction de Pierre Jacquier et René Rizzardo, consultant auprès du ministère, avec le concours d’intervenants spécialisés. Les trente premières pages rédigées par Pierre Jacquier font l’historique du développement culturel à Annecy, et d’AAC en particulier, en soulignant la continuité de l’action culturelle et des municipalités successives depuis 1954, et le fait singulier que les associations qui portaient AAC à ses débuts l’ont progressivement désertée, ce qui met en évidence la force de l’institution nouvelle. C’est probablement cette introduction qui résume le mieux, à partir de ce moment la version officielle de l’histoire culturelle d’Annecy, jusqu’à en faire un “ récit des origines ” qui sera alors repris par tous ceux qui se pencheront sur cette question.

Enfin, en 1987, Jean Pierre Spilmont livre un ouvrage de commande du Centre d’Action Culturelle, après la transformation d’AAC, A quoi ça sert Mozart ?, montage de témoignages et de récits des acteurs et témoins, qui insiste sur la valeur épique de cette naissance, avec une mise en exergue du soutien constant de la municipalité. L’autre élément frappant de cet ouvrage réside dans le fait que la parole est donnée à ceux qui depuis les années 70 se sont clairement positionnés soit dans l’opposition municipale, soit dans une opposition à Bonlieu à l’origine. La tonalité de l’ensemble est largement orientée vers l’inéluctabilité de la construction du dispositif culturel annécien, et du centre Bonlieu et vers la convergence de tous les intérêts, de manière consensuelle, en accord avec ce qui fut le credo de Charles Bosson.

La recension de tous ces écrits sur l’action culturelle à Annecy permet de faire plusieurs constats quant à l’importance de ce regard réflexif que pourrait constituer la somme de ces écrits. Tout d’abord, la production de travaux sur l’action culturelle ne précède pas le mouvement lui-même, il l’accompagne ; l’exception est bien entendu le cas du premier ouvrage de Dumazedier, celui de 1966, dont nous avons vu combien il n’avait pas déterminé les choix politiques de la municipalité. D’autre part, ce sont justement les travaux de Dumazedier et de son équipe, jusqu’à l’ouvrage récapitulatif de Nicole Samuel et Madeleine Romer en 1988, qui font de la conflictualité lors de la genèse d’AAC un élément de preuve de l’inéluctabilité d’une “société éducative ” et d’un “ pouvoir culturel ”, alors que les autres travaux, au contraire, font de ces conflits le centre de leur problématique. Autour de cette question de la place et du rôle du conflit dans la construction d’un dispositif culturel, c’est bien la question du politique qui est posée. Le rapport Würtz, rédigé en pleine période d’élections municipales, est certainement celui qui cerne le mieux ces enjeux politiques, tout en s’en tenant à distance en raison de la prise de position officielle qu’il porte dans la question de la gestion d’AAC.

L’un des effets possibles de cette longue série d’enquêtes et d’études s’étalant sur une trentaine d’années, c’est d’avoir contribué à la constitution d’un récit qui d’une part légitime la position des acteurs et d’autre par leur fournit un cadre d’interprétation de la situation locale. Pour reprendre l’analyse de Claudio M. Radaelli « les récits de politique publique rendent ainsi les problèmes sociaux compréhensibles et accessibles à l’action humaine. De manière caractéristique, ils suggèrent une série d’actions plutôt que d’autres, en établissant un lien entre le présent et le futur. »464 Dans cette production « l’ordre temporel des évènements (ou la séquentialité) est une propriété fondamentale (…) ». On peut avancer l’idée que la durée de la séquence d’études et d’observations sur le culturel à Annecy, étayée par le caractère scientifique d’un certain nombre de publications, offre un parallèle avec la permanence des municipalités tenues par la famille Bosson, le temps des sciences sociales et le temps du politique se confortant.

Le facteur temps, qui a souvent été utilisé par la municipalité pour temporiser, devient un élément essentiel de légitimation : en l’occurrence, dans la même période, le retour sur la scène publique de la génération des premiers acteurs, à la fois résistants et promoteurs d’une action culturelle libératrice, et le début d’une longue série d’écrits produisent une conjonction qui peut se présenter comme une relation de cause à effet, qui va marquer de son empreinte la perception publique la plus large, comme c’est le cas dans le livre de Jean-Pierre Spilmont, en insistant sur la notion de durée. Si l’on ajoute à cela la durée du mandat de Charles Bosson, et la continuité assurée et assumée sans aucune réserve par André Fumex, la conjonction est encore plus forte, et l’image du consensus peut alors commencer à se former, image qui va devenir très largement dominante.

Notes
449.

Jean Le Veugle a poursuivi, après son départ d’Annecy et une expérience dans une coopérative ouvrière, une carrière dans l’administration de la jeunesse et des sports, à Marly le Roi, puis au Maroc, et enfin à l’administration centrale. Il a publié plusieurs articles sur la pédagogie pour adultes, sur l’éducation populaire, ainsi que des ouvrages : Clefs pour le développement. Sept années d’éducation populaire au Maroc, Paris, Cujas, 1966 ; Initiation à l’éducation permanente, Toulouse, Privat, 1968.

450.

Conseil de l’Europe : Etude expérimentale du développement culturel. La dynamique d’une institution culturelle : Annecy Action Culturelle, Christiane Grandmousin, Michel Bassand, Catherine Dhombre, Yves Fricker, André Körffy, Charles Ricq, Annecy 1973. Un autre volume est publié en 1975 sous la responsabilité de Michel Bassand, Catherine Dhombre, et Christiane Grandmousin, avec la collaboration de Charles Ricq, Yves Fricker et André Körffy.

451.

Tout particulièrement : Lapassade Georges et Lourau René, l’Intervention institutionnelle, Paris, Seuil, 1970 ; Lourau René, L’analyse institutionnelle, Paris, Editions de Minuit, 1970. L’approche du fonctionnement des institutions par ce courant se fonde sur une critique du fonctionnalisme imputé à la sociologie des organisations, et un recours à la psychanalyse pour dévoiler les enjeux qui sous-tendent la position des acteurs : “ La psychanalyse, mieux que la sociologie, permet de saisir l’importance du concept de non-savoir. Sur ce qui commande mon action, et sur ce qui obéit, sur mon désir, sur mes attirances et répulsions en matière de politique comme en matière de “ goûts et de couleurs ”, que sais-je ? ” Lourau René, L’analyse institutionnelle, op. cit. p. 19.

452.

La dynamique d’une institution culturelle : Annecy Action Culturelle, Annecy 1975, p. 58.

453.

Rappelons que son livre Sociologie empirique du loisir, qui synthétise, après sa soutenance de thèse sur travaux, l’ensemble de ses recherches et de ses positions, paraît en 1974.

454.

Geneviève Carpier, La fondation du mouvement national Peuple et Culture, Paris 1974 (sans indication d’université) ; cette thèse est conservée aux archives départementales sous la cote F 307.

455.

G. Carpier, op. cit., p.202.

456.

J. Dumazedier, N. Samuel, Le loisir et la ville. Société éducative et pouvoir culturel, Paris, Seuil, 1976.

457.

Op. cit.p. 227.

458.

Martine Garcin-Abou-Yehia, Le centre d’animation culturelle d’Annecy : le choix d’une ville moyenne, mémoire de DEA d’études politiques de la culture, sous la direction de E. Pisier-Kouchner et A. Girard, Université Paris I, Paris 1980.

459.

Ce groupe, le GEEDCA, est une association qui avait été créée par la municipalité pour servir de support administratif et financier aux travaux de recherches de Dumazedier. Il a servi également de support aux travaux de l’université de Genève en 1972-75, auxquels Martine Garcin fait référence.

460.

Op.cit., p. 56.

461.

Lettre de Dominique Wallon du 23 juin 1983, AMA, archives d’AAC, boite 35.

462.

Würtz Jean-Pierre, Anney Action Culturelle, centre d’action culturelle de la région annécienne, rapport de mision d’évaluation du 21 au 26 février 1983, Paris, Ministère de la Culture, 1983.

463.

Nicole Samuel et Madeleine Romer, La dynamique du changement culturel dans une ville moyenne : Annecy 1956-1986, Paris, CNRS-IRESCO, 1988.

464.

Radaelli Claudio M., « Logiques de pouvoir et récits dans l’Union européenne », Revue française de science politique, volume 50, n° 2, avril 2000, p. 257.