Les bases de l’action culturelle

Si le dispositif socioculturel apparaît comme quasiment achevé dès le milieu des années 70, nous avons vu par contre que les conflits et tensions autour des enjeux culturels sont très vifs encore en 1975 : subventionnement du Théâtre Eclaté, statuts d’AAC, manifestations d’Annecy Jazz Action, sans compter l’opposition politique de droite au projet Bonlieu, nombreux sont les sujets de discorde qui agitent les milieux culturels. Pourtant, quelques éléments posent les bases d’une pacification de ce domaine et d’une action culturelle d’envergure, dans la perspective de la construction du centre culturel, ouverte par la commission Bonlieu dès 1972, et validée par le conseil municipal, sans échéance précise cependant. Bonlieu devient ainsi une sorte “ d’horizon d’attente ” des années 70 pour tous ceux qui sont engagés dans l’action culturelle.

Cependant, deux évènements vont assurer la solidité du projet culturel : il s’agit d’une part de la prise en charge par AAC de la gestion du théâtre municipal, et d’autre part des élections municipales de 1977, largement centrées sur la question de principe de la construction de Bonlieu.

Le théâtre municipal, reconstruit en 1955 après un incendie qui avait détruit l’ancien, a été confié à la société fermière gestionnaire du casino attenant. Cette gestion soulève de nombreuses critiques relatives à l’absence de politique culturelle du gestionnaire qui mise essentiellement sur les “ tourneurs ” de spectacles pour assurer le fonctionnement de la salle485. Le développement et la diversification des manifestations, sur l’initiative d’AAC mais aussi des autres associations comme AJA ou les JICA et le ciné-club, avec le soutien renouvelé du ministère de la culture, se heurtent à une incompréhension du gestionnaire dénoncée par le directeur d’AAC lors des séances de la Commission des affaires culturelles. Dès 1975, l’échéance proche du bail qui lie la Mairie à la société fermière, permet d’envisager un transfert de la gestion à AAC, avec comme objectif une ouverture de la saison 1976-77 au théâtre sous son égide. La perspective à plus long terme est celle de la prise en charge de Bonlieu. L’année 1976 est largement consacrée, lors des travaux de la commission des affaires culturelles, à l’élaboration d’un cahier des charges de gestion du théâtre et du projet de convention à intervenir entre la ville et AAC 486.

Cependant, ce transfert de gestion ravive le débat sur la politique culturelle et les modalités de mise en œuvre de la politique municipale, et notamment sur la place qui sera faite aux associations. Ainsi le Ciné-club et son président Georges Gondran sont-ils reçus par la commission le 3 décembre 1975 : “ Il [le Ciné-club] redoute que l’utilisation de cet équipement soit refusé à certaines associations, comme c’est le cas, selon lui, pour l’agence technique à la création de laquelle il avait pourtant largement contribué ”. Il souhaite donc “ être associé aux séances de travail concernant la rédaction des documents relatifs à la gestion du Théâtre par AAC ” et “ que cette gestion soit confiée à un ensemble d’associations, ou même à une fédération d’associations, sur le modèle de la Fédération des Œuvres Laïques par exemple ”. De même il souhaite “ porter l’entière responsabilité de la partie cinématographique ” en regrettant “ que la ville n’ait pas donné suite au projet d’installation d’un Conservatoire du Cinéma d’Animation à Annecy.”487. Les revendications du Ciné-club sont étayées par l’antériorité de l’engagement de son président en faveur d’une politique culturelle forte à Annecy, mais aussi sur une activité tout à fait rayonnante, renforcée par le débat des dernières années ; les chiffres notés dans le compte rendu de la commission en attestent : 1 000 adhérents à jour de leur cotisation, 60 séances et 24 000 spectateurs en 1972-73, 93 séances et 35 223 spectateurs en 1973-74, 79 séances et 37 000 spectateurs en 1974-75. La revendication exprimée pour ce qui est de la gestion du théâtre reprend la position “ démocratique ”, qui a fait le fond de l’argumentation des associations depuis la création d’AAC : un parlement des associations, et non pas la délégation à une association cogérée avec la mairie. Enfin, les regrets exprimés quant au report à nouveau d’un projet marquant de manière très significative le rôle d’Annecy dans le domaine du cinéma d’animation, ne font que souligner le choix municipal de cantonner cette expression artistique dans une manifestation bisannuelle, et de ne pas accorder au Ciné-club une place que son action passée, et ses réalisations pourraient justifier.

La convention est signée, et AAC est chargée de deux missions : développer son action propre de centre d’action culturelle, avec ses choix artistiques, d’une part ; d’autre part, assurer pour le compte de la municipalité la gestion du théâtre en accueillant les spectacles programmés sur l’initiative d’autres promoteurs, associations locales ou “ tourneurs ” traditionnels. La première saison d’AAC au théâtre est un succès que la commission, lors de sa séance du 25 mai 1977 analyse : une campagne d’abonnements couronnée de succès et qui représente une nouvelle forme de rapports entre l’association et ses adhérents ; une richesse de propositions culturelles soulignée, mais qui pose aussi question : les spectacles du Théâtre Eclaté n’auraient pas attiré grand monde, même pas ceux qui soutenaient le plus fort la troupe. Et la commission de donner un aval prudent aux choix artistiques : “ Tout en reconnaissant que donner des spectacles novateurs devant des salles vides ou au ¾ fait partie de la mission d’un centre d’animation culturelle, la Commission souhaite que AAC ne se sente pas culpabilisée de programmer des spectacles qui font recette, comme Devos ou Reggiani, et ne mesure pas la valeur culturelle à la difficulté d’amener un public. ”488.

Néanmoins, avec cette première saison, AAC assoit son action de manière solide dans la ville, par la diffusion principalement. Reste un regret de l’association de ne pouvoir développer la fonction d’animation faute d’aide à la création de postes en nombre suffisant : ce regret suscite une réserve de la commission qui sur ce point précise : “ Il n’est peut-être pas nécessaire d’hypertrophier administrativement la fonction critique. La stabilité acquise par AAC est moins un signe de décadence que de maturité. Et il paraît contradictoire d’embaucher des fonctionnaires supplémentaires pour mettre en cause la fonctionnarisation. ”. L’écho de certaines réalisations d’AAC, notamment dans le domaine audiovisuel, a dû raviver, pour les élus, le souvenir des débordements critiques des artistes et des acteurs culturels dans les années précédentes, et l’utilisation de fonds publics pour alimenter une critique de la société, serait-ce sur un mode culturel, apparaît comme une dérive à contenir.

Enfin, lors de cette séance de bilan de la première saison d’AAC au théâtre, sont pointés les problèmes qui vont alimenter les échanges futurs entre les équipements et la municipalité : la concurrence naissante dans le domaine du cinéma avec les Marquisats qui ont choisi cet axe pour faire vivre leur salle toute neuve ; la concurrence également en ce qui concerne le théâtre, avec les Marquisats encore et le Groupe d’Action Théâtrale (le GAT).

Mais le vrai tournant de cette période de consolidation politique est constitué par les élections municipales de 1977, les seules en près de cinquante ans qui n’aient pas vu une liste dirigée par un membre de la famille Bosson. C’est en effet André Fumex, élu en 1975 suite à la démission de Charles Bosson, qui constitue et conduit la liste issue de la municipalité sortante, sous la bannière “ Liste André Fumex, maire sortant ”. Elle est renouvelée pour moitié par rapport à 1971, mais la plupart des adjoints de 1975 figurent en tête. Il faut noter la présence reconduite des deux élus en charge de la culture, Georges Grandchamp et Pierre Jacquier, mais le retrait de la vieille garde de Charles Fumex, notamment les adjoints issus de la Résistance. Seuls André Fumex et Albert Barat représentent encore cette catégorie. Quatre commerçants du centre ville figurent en bonne place. Enfin Bernard Bosson, le fils de Charles, trouve là sa première candidature à une élection politique, avec la qualité d’“ avocat, administrateur du Syndicat d’Initiative ”489.

En face, deux listes s’opposent. La liste d’Union de la Gauche est menée par Gilbert Goy, secrétaire départemental de la CFDT jusqu’en décembre 1976 et dirigeant du Parti Socialiste490. La responsabilité est partagée entre le Parti Socialiste et le Parti Communiste, avec un représentant du Parti Socialiste Unifié. La liste se revendique très explicitement des accords nationaux entre les partis de gauche de juin 1976 sur les élections municipales et du Programme commun de gouvernement.

Une troisième liste, Annecy-Avenir, est conduite par Henri Gache, et clairement soutenue par le député Républicain Indépendant Jean Brocard, qui y a placé son suppléant. Cette liste revendique une ouverture politique, avec des candidats issus des partis politiques non seulement de droite (RPR-UDR), Républicains Indépendants, mais aussi C.D.S. (Centre des Démocrates Sociaux) le parti des Bosson, militants “ suspendus de leur mouvement pour non-allégeance aux autorités locales en ayant critiqué ouvertement l’action municipale dirigée par ces mêmes autorités 491.

Il est vrai que la préparation de ces élections avait donné lieu à une sorte de chassé-croisé entre les partis du centre et de la droite. Le Dauphiné Libéré a rendu compte au fil des mois des tractations entre le maire André Fumex et l’un de ses adversaires de droite, l’avocat Jean Vailly, RPR. Celui-ci souhaitait une liste menée par le député Jean Brocard492, ce dernier sollicite d’André Fumex une liste de large union entre les partis de droite et du centre493. Devant le refus du maire sortant de composer une liste sous la dictée des partis, certains membres de son camp le quittent et sollicitent Michel Jobert, l’ancien ministre des affaires étrangères de Georges Pompidou, pour constituer une liste CDS indépendante, et accessoirement opposée à la construction de Bonlieu494. Dans le Dauphiné Libéré du 15 janvier 1977, André Fumex annonce qu’il conduira une liste indépendante des partis. Michel Jobert annonce le 25 février qu’il renonce à son initiative. Le pari de la droite d’inscrire cette élection dans le débat politique national, très fortement marqué en 1977 par la polarisation droite/gauche et par la question de la place des municipalités dans la construction politique a échoué.

Ce sont donc ces trois listes qui se présentent au suffrage des électeurs le 13 mars 1977. Si leurs références politiques paraissent bien tranchées, une à gauche, une à droite, celle du maire sortant rassemblant autour des intérêts locaux, par contre les programmes mettent en évidence des positionnements sensiblement différents quant aux problèmes locaux. La liste d’Union de la Gauche s’engage très fortement dans le débat national avec une critique de la politique menée par le pouvoir giscardien, mais elle n’omet pas pour autant de s’inscrire dans le mouvement que le Parti Socialiste avait lancé depuis 1974 en faveur du renforcement du pouvoir communal, base d’un socialisme autogestionnaire495 . Pour autant, la prise en compte des problèmes locaux ne repose pas sur une approche précise et détaillée des réalisations et projets de la municipalité ; ainsi la question du centre culturel est-elle abordée de manière extrêmement restreinte : “ En matière de sport et d’action culturelle la priorité sera donnée aux enfants, utilisateurs des installations existantes et à créer ”. Les noms de Bonlieu ou d’AAC ne sont pas cités dans le programme.

La liste du maire sortant cite abondamment les réalisations dans la ville et les projets engagés, répartis en sept catégories : sous la rubrique Urbanisme-logements-espaces verts, le maire note : “ Poursuite de Bonlieu qui au-dessus d’un parking, doit être essentiellement un Point Rencontre comprenant bibliothèque, grande salle de spectacles et annexes (Centre d’Action Culturelle), Office du Tourisme, quelques magasins et bureaux avec maintien des beaux arbres 496. Présentation prudente de l’aspect culturel du projet au bénéfice de la dimension urbanistique et environnementale (la sauvegarde des arbres).

Annecy-Avenir, par contre, attaque très vivement les projets urbains de la municipalité sortante et dénonce les accumulations de béton, tant à Novel qu’à la Manufacture et bientôt au Clos Bonlieu. Sur ce dernier point la liste propose de construire une salle polyvalente de 1500 places dans un quartier excentré pour l’animer. Enfin sa profession de foi se termine par un résumé très explicite : “ N’oubliez pas que sur 3 listes, Annecy-Avenir est la seule qui s’oppose au collectivisme totalitaire ; - qui s’oppose aux réalisations d’une politique de prestige inconsidérée, destructrice de l’environnement et ruineuse pour Annecy. ”.497

Enfin, un examen de la composition des listes, s’il met en évidence une diversité des origines socioprofessionnelles des candidats facilement compréhensible à ce niveau d’élections locales, montre, en revanche, que ne figurent sur aucune des représentants des associations engagées dans le débat sur la culture : aucun directeur ou président de MJC, aucune personne du conseil d’administration d’AAC, aucun éducateur du Logis, comme si, par un accord tacite, les parties prenantes de ce secteur avaient pris soin de ne pas s’engager dans le débat électoral, afin de préserver ce champ des rivalités politiques ; aucune tête de liste n’a su, ou voulu, engager un des acteurs du secteur culturel dans son équipe. Ce point mérite d’être souligné très fortement tant il est singulier par rapport à bien des situations constatées dans des villes moyennes lors des élections municipales de 1977498, les animateurs ou les présidents d’équipements socioculturels ayant été souvent très engagés dans les équipes municipales. Pierre Jacquier, le président de la commission des affaires culturelles, repart pour un troisième mandat, mais il occupe une position d’intermédiaire entre le milieu associatif, dans lequel il n’assure aucune responsabilité formelle, et l’équipe municipale, au sein de laquelle il se fait le porte-parole des préoccupations culturelles. Avec Georges Grandchamp, il sera reconduit pour la troisième fois dans ses fonctions de président de la commission des affaires culturelles. La permanence de ce “ tandem ” municipal de la culture est bien un élément remarquable.

Une série de débats électoraux est organisée par la MJC des Marquisats : le 16 février 1977, des représentants des listes en présence, y compris le représentant de la liste CDS de Michel Jobert pas encore désisté à ce moment, abordent la question du sport et de la culture. Le compte rendu qu’en fait le Dauphiné Libéré le 18 février 1977 met en évidence un désaccord de fond sur le projet Bonlieu entre les deux listes CDS et Annecy-Avenir d’une part, et la liste du maire sortant d’autre part ; les opposants, outre la dénonciation du “ béton ” craignent, selon l’expression rapportée par le journaliste, que Bonlieu ne soit “ une cathédrale inhumaine où l’on célèbrera le culte de la pensée marxiste ” ; quant à la gauche, le Dauphiné Libéré précise qu’elle l’accepte  “ moyennant quelques nuances ”. Gilbert Goy se souvient, dans l’entretien qu’il nous a accordé le 18 septembre 2003, que la liste de gauche défendait “ une politique d’équilibre entre les quartiers et le centre ville, mais qu’elle n’avait pas d’hostilité à l’égard de Bonlieu en raison des projets dans les quartiers ”499

La position de la liste de gauche paraît embarrassée sur le problème Bonlieu, car en réalité elle ne peut guère développer une opposition au maire sortant sur ce point : les syndicats sont parties prenantes dans la cogestion des MJC et d’AAC, et nombre de responsables sont engagés dans la vie culturelle, et donc attachés à la réalisation du centre Bonlieu. Par contre la position du maire sortant est peut-être moins solide sur ce point qu’il n’y paraît. André Fumex, lors d’un entretien qu’il nous avait accordé le 16 février 2001, soulignait combien le projet était peu porté par la majorité des conseillers municipaux ; il avait alors employé une expression très forte, surtout chez lui, pour caractériser la situation de son conseil en 1977 : avec son premier adjoint Louis Lagrange et un autre adjoint, André Terrier, “ ils avaient violé le conseil municipal ” pour lui faire admettre la nécessité d’engager la réalisation du projet Bonlieu.

Le premier tour des élections, le 13 mars, avec une participation de 66 %, place la liste du maire en tête avec 41,86 % des suffrages exprimés, suivie par la liste d’Union de la Gauche (31,89 %), et la liste Annecy-Avenir avec 26,23 %. Les trois listes se maintiennent au second tour, le 20 mars, qui confirme la position des sortants avec 47,10 % des suffrages exprimés, la Gauche progresse elle aussi, pour atteindre 35,40 %, alors que la liste de droite ne recueille plus que 16,88 %500. Si la Gauche réalise un score qu’elle n’avait jamais atteint jusqu’à présent, avec un positionnement politique très explicitement inscrit dans une perspective nationale, par contre la liste de droite échoue de manière très significative dans sa tentative de faire sortir la municipalité en place de sa réserve à l’égard des partis politiques. André Fumex, en fin de compte, dans un contexte rendu plus tendu sur un plan local en raison d’un projet culturel qui a suscité beaucoup d’émotion et de craintes, et du fait de la montée en puissance de la Gauche sur un plan national, a obtenu un résultat qui présente deux aspects contradictoires. D’une part, les grands projets d’Annecy, notamment culturels, recueillent un très large assentiment, dans la mesure où la Gauche n’a pas vraiment de contre-projet sur ce point ; ses représentants et ses sympathisants sont même vraisemblablement les meilleurs soutiens du projet Bonlieu, et les attaques de la droite les ont renforcés. Par contre, le pluralisme politique revendiqué par Charles Bosson ressort sérieusement entamé de ces élections : André Fumex ne peut plus guère se revendiquer, comme son prédécesseur, d’une ouverture à gauche, et négliger le rôle des partis. Annecy entre, en 1977, dans une forme de nationalisation du débat électoral, tout en maintenant une continuité du pouvoir municipal.

Le projet Bonlieu reçoit grâce à ces élections une approbation politique sans conteste, dégageant ainsi la perspective pour Annecy Action Culturelle dont l’installation au théâtre, six mois auparavant, et la première saison de diffusion mettent en exergue le rayonnement sur la ville.

Notes
485.

On doit noter à ce propos que le théâtre est essentiellement animé par les pièces qui “ tournent ” à l’initiative des organisateurs parisiens, comme les Galas Karsenty, mais aussi par les projections audiovisuelles de Connaissance du Monde, dédiées à la découverte en images de contrées exotiques, présentée par les réalisateurs eux-mêmes, souvent des “ explorateurs ” ; le succès de ces spectacles auprès du public est tel qu’ils sont souvent reproduits deux, voire trois fois de suite. La limitation de l’emprise de Connaissance du Monde sur l’occupation de la salle constitue un sujet récurrent dans les travaux de la commission des affaires culturelles.

486.

Ainsi les réunions des 14 et 21 janvier, 31 mars, 9 juin 1976, AMA, 2 mi 236.

487.

Commission des affaires culturelles du 3 décembre 1975, AMA 2 mi 236.

488.

Commission des affaires culturelles, séance du 25 mai 1977, AMA 2 mi 236.

489.

AMA, 75 W 45.

490.

G. Goy tirait sa notoriété de son engagement à la CFDT, dont il fut secrétaire départemental de 1968 à 1976, et de l’organisation à Annecy du congrès national de la CFDT de juin 1976. (Entretien du 18 septembre 2003).

491.

Programme électoral des la liste Annecy-Avenir. Tous les documents et listes sont conservés aux Archives municipales d’Annecy, sous la référence 75 W 45 pour les élections de 1977.

492.

Dauphiné Libéré du 16 octobre 1976.

493.

Dauphiné Libéré du 17 octobre 1976.

494.

Dauphiné Libéré du 8 décembre 1976.

495.

Le Parti Socialiste avait lors de son congrès de Dijon en 1974 constitué une commission chargée de rédiger des propositions d’actions en vue des municipales de 1977 ; le texte “ Citoyens dans sa commune ” de 1977 redéfinit l’action politique à partir de l’unité de base que constitue la commune.

496.

Conservé aux AMA, cote 77 W 66.

497.

Conservé aux AMA, cote 77 W 66.

498.

Ainsi dans le chef-lieu voisin de la Savoie, Chambéry, le socialiste Francis Ampe enlève-t-il la mairie au RPR Pierre Dumas avec un très large soutien des associations socio-culturelle. Sur ce point, le travail collectif Gouverner les villes moyennes, sous la direction d’Albert Mabileau et Claude Sorbet, op. cit., met en évidence, dans les 22 villes étudiées, l’importance de ce facteur dans les élections municipales de 1977.

499.

Entretien enregistré avec Gilbert Goy, le 18 septembre 2003.

500.

AMA, 77 W 66.