Présentation du gisement

Dans un sondage de un mètre de largeur, E. Arnaud (1869) reconnut seulement quatre couches qu’il décrit sommairement. Lors de leurs fouilles de 1901 et 1902, qui s’étendirent sur 120 mètres carrés (presque toute la station), M. Deydier & F. Lazard effectuèrent une coupe de trois mètres de profondeur qui leur révéla huit couches distinctes (1 à 8 ; fig. 7). Ils rapportent les quatre couches d’E. Arnaud à leurs couches 7, 6, 5 et 4. Lors de sa première campagne de fouille en 1955, consacrée aux niveaux supérieurs dans la partie Ouest de la terrasse, H. de Lumley (1956, 1957a,b) raccorde quant à lui ses premières couches (2 à 11) à la stratigraphie de M. Deydier & F. Lazard. Au cours des campagnes suivantes, il décide de diriger ses efforts vers la base du remplissage. Une grande fouille effectuée dans la zone centrale lui permet d’atteindre les couches les plus inférieures signalées par les précédents fouilleurs, ainsi que d’autres, plus anciennes, contenant encore «une vieille industrie moustérienne» (Lumley, 1957a,b, 1969, fig. 8).