Nomenclature anatomique utilisée

J’ai essentiellement utilisé la terminologie employée dans l’ouvrage d’anatomie comparée de R. Barone (1999). De même, pour la localisation et le nom des tissus musculaires je me suis également servie des travaux de cet auteur (Barone, 2000). De plus, il m’a semblé intéressant pour l’analyse des stratégies bouchères des hommes du Paléolithique d’établir une correspondance entre la terminologie anatomique (os et muscles) et la terminologie bouchère française. Ceci pourrait notamment nous permettre d’approcher et de visualiser les morceaux choisis grâce à une nomenclature actuelle commune. Cette approche a été envisageable grâce au travail effectué à l’Ecole Vétérinaire de Nantes par C. Thielin (2001). Concrètement, j’ai utilisé pour chaque fragment d’os déterminable deux types d’informations anatomiques, l’une, très détaillée, donne la localisation anatomique précise du fragment, l'autre, plus générale, le situe, pour les os longs, dans l’une des cinq parties les divisant : exté prox, exté dist, frag diaph prox, frag diaph méd, frag diaph dist, et selon leurs faces antérieure (dorsale pour les phalanges et les métapodes), médiale, latérale ou postérieure (palmaire ou plantaire pour les phalanges et les métapodes). Pour les autres parties du squelette, je les ai classées selon leurs particularités intrinsèques dans l’une des deux catégories générales : « os compact » ou « os spongieux » et je les ai orientées par rapport aux deux extrémités du squelette pour le tronc (faces crâniale ou caudale) ou par rapport à l’avant ou à l’arrière (faces antérieure ou postérieure) pour les ceintures et le crâne. Pour la description des marques j’ai divisé le squelette en plusieurs grandes parties : le crâne, le squelette axial (vertèbres et côtes), le squelette cingulaire (scapulas et bassins) et chacun des os longs et des os courts du squelette appendiculaire (membres).