La Baume Flandin

L’analyse des restes fauniques des niveaux paléolithiques moyens de la Baume Flandin comprend les restes de la couche 3 des sondages de 2005 et les restes des anciennes investigations des années cinquantes (Gagnière et al., 1958), présents à la mairie de Saint-Cécile-les-Vignes et au Musée Requien d’Avignon (Vaucluse). En ôtant des décomptes la faune remaniée des niveaux 1 et 2 des fouilles de 2005 (38 restes crâniens et 108 restes post-crâniens), le NRD est de 104 pour la couche 3 (86 post-crâniens et 18 crâniens) et de 166 pour le niveau fouillé à l’intérieur de la grotte (49 post-crâniens et 117 crâniens). Douze esquilles supérieures ou égales à cinq centimètres ont pu être attribuées à chacun de ces deux derniers échantillons, ce qui n’a pas été le cas pour 37 autres fragments. L’échantillon osseux étudié, trop pauvre et disparate pour être a priori représentatif de l’assemblage initial, ne justifie pas la prise en compte des esquilles strictement inférieures à cinq centimètres dans l’analyse. Par ailleurs, nous avons pris le parti dans cette étude de distinguer les ossements en place issus de la campagne 2005 de ceux mis au jour lors des anciennes fouilles. Bien que des arguments comme la similarité des listes fauniques dans les deux collections, ainsi que celle de la patine et de la couleur des ossements (couleur rouge caractéristique), soient en faveur d’une contemporanéité des assemblages, nous avons préféré rester vigilants dans l’attente d’investigations sur le terrain. Aucun remontage n’a été effectué entre les deux échantillons. Seules trois associations d’individus faites au sein de niveaux identiques (couche moustérienne de l’intérieur de la grotte, couche archéologique 3 et niveau 1 pour des os actuels) attestent de la faiblesse des remaniements (tab. 8). En ce qui concerne la couche archéologique 3 fouillée en 2005, l’association faite est issue d’ossements d’un même carré (E7). Le glissement des sédiments en direction du vallon, envisagé pour cette couche (chp. 3.3.1.3.1.), n’aurait donc pas entraîné une trop forte dispersion des ossements.