3. 1. Objet étudié et restrictions méthodologiques

3. 1. 1. Restriction de l’étude à une seule langue

Le premier choix qui s’impose est celui d’une langue donnée, disposant de plusieurs stratégies de relativisation : le français. Cette restriction pourrait mettre ce travail en porte-à-faux par rapport à la critique qui a pu être apportée sur les travaux traitant des ambiguïtés d’attachement. La validation translinguistique permet de conforter l’argument de la portée universelle des hypothèses proposées, ce que l’observation d’une langue unique ne peut pas.

Cependant, on a vu dans les travaux de Cuetos et Mitchell (1988) qu’il est difficile d’adapter de façon fidèle le matériel d’une langue à l’autre. Se focaliser sur une seule langue qui justement dispose de plusieurs stratégies de relativisation rend le contrôle des conditions plus facile que de façon translinguistique.

De plus, que des langues comme le français, l’anglais, l’hébreu ou l’espagnol disposent de plusieurs stratégies de relativisation conforte l’idée qu’une utilisation de ces stratégies n’est pas une exception dans les langues du monde.

Plusieurs choix méthodologiques sont nécessaires : une langue, un type de proposition relative et la limitation de l’observation à quelques aspects des antécédents.