1. 2. Résultats

En cochant une des deux propositions, les participants indiquent le type d’attachement réalisé. Dans ce questionnaire, la variable dépendante est la fréquence des attachements vers N1. Elle est analysée dans les tests statistiques et transformée ici en pourcentage pour plus de lisibilité.

Comme un participant n’avait pas fourni de réponse pour tous les items, un participant est au hasard retiré de chacune des autres listes, afin d’équilibrer ces listes. Les analyses sont conduites sur 56 participants, 28 ayant traité qui et autant lequel/laquelle. La procédure est interindividuelle.

Figure 5 : Pourcentage d’attachements à N1 en fonction du Relativiseur (qui, lequel, procédure interindividuelle)

La préférence d’attachement globale des participants (Figure 5) favorise N1 comme site d’attachement de la proposition relative (78,9 %). Que ce soit pour les propositions relatives introduites par qui ou par lequel/laquelle, on observe une forte préférence pour attacher la relative à N1. En effet, pour les relatives avec qui, le pourcentage moyen d’attachements vers N1 est de 87,2 % (σ = 11,6) et diffère du hasard [t1(27) = 17,70 ; p < 0,0001 ; t2(31) = 6,77 ; p < 0,0001]. Il en va de même pour les propositions relatives avec lequel/laquelle où 70,6 % (σ = 26,7) des attachements sont à N1 et diffèrent du hasard [t1(27) = 4,40 ; p < 0,0001 ; t2(31) = 27,06 ; p < 0,0001].

Cette préférence d’attachement semble néanmoins plus forte avec qui, ce qui est confirmé par les analyses statistiques réalisées sur la fréquence des attachements vers N1, puisqu’on trouve une différence significative entre qui et lequel, à la fois par sujet [t1(54) = 3,00 ; p = 0,004] et par item [t2(31) = 7,33 ; p < 0,0001]. Il y a plus d’attachements à N2 pour les phrases avec lequel/laquelle.