Chapitre 3 Expérience avec le paradigme d’auto-présentation segmentée

1. Introduction

Le but de l’étude de Questionnaires présentés dans le était d’évaluer l’hypothèse selon laquelle la forme du relativiseur signale l’attachement à réaliser par l’accessibilité de l’antécédent qu’il signale. Pour une fonction syntaxique donnée, les relativiseurs peuvent varier selon l’atténuation (Hypothèse 1a) ou l’informativité (Hypothèse 1b, voir Problématique et hypothèses). Ces hypothèses reposent sur les théories de l’accessibilité, telles que celle de Gundel et al. (1993) ou celle d’Ariel (1990, 2001). Cette dernière postule que la forme d’une anaphore permet de signaler le degré d’accessibilité de l’entité référée. Appliqué au relativiseur, qui est un marqueur anaphorique (Hemforth et al., 2000), cela implique que la forme du relativiseur signale le degré d’accessibilité de l’entité référée, son antécédent et par conséquent qu’elle guide l’attachement.

Les résultats obtenus confirment l’existence d’une préférence pour attacher une proposition relative ambiguë à N1, conformément à ce qui a été mesuré dans d’autres expériences en français (Baccino et al., 2000 ; Zagar et al., 1997) ou dans d’autres langues (voir Introduction théorique, Chapitre 1, section 2). Les Questionnaires 1 et 4 ont mis en évidence l’existence d’une préférence d’attachement différente selon que la proposition relative est introduite par lequel ou par qui. Lequel est moins atténué et plus informatif que qui et se situe plus bas dans la hiérarchie d’accessibilité. Il signale ainsi un attachement à un antécédent moins accessible, N2 pour une structure « N1 de N2 ». Pour des relatives avec lequel, on mesure plus d’attachements à N2. La comparaison des préférences d’attachement entre les relativiseurs à qui et auquel (atténuation et informativité comparables, Questionnaires 2 et 3) et entre à qui et à laquelle (informativité comparable, atténuation moindre pour à laquelle, Questionnaire 3), par contre, n’a révélé aucune différence.

Ces résultats suggèrent que de l’atténuation (Hypothèse 1a) et de l’informativité (Hypothèse 1b), c’est cette dernière qui influence le plus les préférences d’attachement, puisque la différence d’interprétation est observée seulement quand le niveau d’informativité diffère (qui, lequel). La forme du relativiseur signale le type d’attachement à réaliser.

Il était intéressant d’étudier l’effet de la forme du relativiseur en fonction des variations dans l’accessibilité des antécédents possibles, N1 et N2. L’étude de corpus (voir ) a ainsi évalué les préférences d’attachement en fonction de la saillance (Hypothèse 2a), de l’animation (Hypothèse 2b) et de la fonction syntaxique (Hypothèse 2d), facteurs qui influencent le degré d’accessibilité signalé par les anaphores (Ariel, 1990 ; Gundel et al., 1993). Les résultats montrent une préférence pour attacher la proposition relative, non pas à N1 comme cela est mesuré dans des tâches de compréhension, mais à N2. Ces résultats infirment les prédictions de la tuning hypothesis (Mitchell, 1994 ; Mitchell et al., 1995), tout du moins dans sa version à grain d’analyse élevé : elle propose que les préférences d’attachement en compréhension sont guidées par les préférences d’attachement auxquelles le parseur est confronté et qui peuvent être mesurées dans des productions de telles structures. Les différences obtenues dans les questionnaires et le corpus sont conformes avec ce qui est observé en néerlandais (Desmet, Brysbaert et al., 2002 ; Desmet et al., 2006) et avec une version de la tuning hypothesis où une analyse plus fine intègre par exemple le caractère animé des antécédents. Dans ce cas, on observe une préférence pour N1 dans le corpus, comme dans les tâches en compréhension. Les résultats obtenus valident nos hypothèses : la différence d’accessibilité signalée par qui et lequel conduit à plus d’attachements à l’antécédent moins accessible.

Ces résultats sont intéressants, mais si la technique des questionnaires est utile pour avoir une première estimation des préférences d’attachement, elle a néanmoins l’inconvénient de ne révéler que l’interprétation finale. En effet, au moment de répondre, les participants ont fini de traiter la phrase et c’est leur interprétation finale qu’ils signifient.

L’expérience qui est présentée ici a l’avantage de tester de façon plus approfondie ce qui a été évalué avec ces Questionnaires. Dans cette expérience, le paradigme d’auto-présentation est utilisé et permet d’enregistrer mot par mot les temps de lecture (ou temps de réaction, abrégés TR). Ces mesures on-line, pendant le processus de compréhension, procurent des informations sur les éventuelles difficultés de traitement que le lecteur peut rencontrer à certains endroits dans une phrase. Je reviendrai sur les caractéristiques de ce paradigme dans la section dédiée à la procédure expérimentale ().

Contrairement aux phrases des Questionnaires pour lesquelles l’attachement devait rester ambigu afin d’évaluer les préférences d’attachement, le matériel expérimental contient une proposition relative dont l’attachement n’est que temporairement ambigu. Les temps de lecture, de traitement, mesurés au niveau de la région où l’ambiguïté est levée, révèlent si l’information procurée dans cette région est prise en compte. Des temps de lecture plus importants d’une condition à l’autre, dans cette région et les suivantes, peuvent être interprétés comme mettant en évidence un phénomène de réinterprétation, impliquant que dans les régions antérieures le parseur avait choisi une interprétation, infirmée par la désambiguïsation.

Dans l’exemple suivant (68a-d), l’attachement de la relative est ambigu jusqu’à l’objet de la relative (son service), qui signale un attachement à N1, (68a) et (68c), ou N2, (68b) et (68d). C’est la région de désambiguïsation.

(68)a. La serveuse de la cliente, qui termine son service dans moins d’une heure, renverse l’assiette de légumes.

b. La cliente de la serveuse, qui termine son service dans moins d’une heure, renverse l’assiette de légumes.

c. La serveuse de la cliente, laquelle termine son service dans moins d’une heure, renverse l’assiette de légumes.

d. La cliente de la serveuse, laquelle termine son service dans moins d’une heure, renverse l’assiette de légumes.

Cette expérience complète l’étude de l’effet de la forme du relativiseur en fournissant des informations sur la compréhension de ces phrases, pendant l’intégration des mots qui la composent, testant l’Hypothèse 1a. D’après cette hypothèse, on s’attend à ce que les lecteurs, confrontés à une ambiguïté d’attachement, décident d’un attachement initial. Cet attachement est guidé par la forme du relativiseur : quand la proposition relative est introduite par lequel, le niveau d’accessibilité par ce relativiseur indique un attachement à N2. Avec une proposition relative introduite par qui, c’est un attachement initial à N1 qui devrait être réalisé. Cela implique que l’effet de la forme du relativiseur est immédiat, et se produit dès l’intégration du relativiseur. On ne peut exclure un effet de la fréquence du relativiseur : lequel est beaucoup moins fréquent que qui et cela peut entraîner des temps de lecture plus importants lors de son traitement. Après le relativiseur, au niveau du verbe de la proposition relative, aucune différence entre les conditions expérimentales ne devrait être mesurée. Les participants ont choisi une interprétation et aucune information du verbe ne vient modifier cette interprétation.

L’objet de la proposition relative lève l’ambiguïté d’attachement en signalant, par son contenu sémantique, que l’attachement est à N1 ou N2. Considérons les phrases introduites par lequel : si l’interprétation initiale est un attachement à N2, que l’ambiguïté soit levée à N1 infirme cette interprétation, qui doit être révisée. Cette révision est coûteuse et entraîne des temps de lecture plus importants, au niveau de la région de désambiguïsation et des régions suivantes, si la réinterprétation est difficile. On prévoit ainsi une différence entre les phrases (68a) et (68b) à partir de la région de désambiguïsation, avec des temps de lecture plus importants pour (68b). En fait, on s’attend à une interaction entre les deux variables manipulées, le type de Relativiseur (qui, lequel) et l’Attachement (vers N1 ou vers N2).

Pour la fin de la phrase, à partir du verbe de la principale, il ne devrait pas y avoir de différence dans les temps de lecture, car les phrases sont identiques quelle que soit la condition expérimentale. Les difficultés liées à la levée de l’ambiguïté sont a priori résolues et cela n’affecte plus les temps de lecture.

L’Hypothèse 1 postule un effet de la forme du relativiseur et les résultats attendus sont compatibles avec ce qu’on pourrait proposer en se basant sur l’informational load hypothesis développée par Almor (1999). Les relativiseurs sont des anaphores qui apportent peu d’informations nouvelles ; leur charge informationnelle est par conséquent faible et leur traitement peu coûteux. On pourrait cependant émettre l’hypothèse d’une charge différente selon la forme du relativiseur. Lequel est marqué en genre et en nombre, ce qui le rend plus informatif que qui. Ce surcroît d’information aurait une justification fonctionnelle : lequel signalerait un antécédent moins saillant. Dans le contexte spécifique des phrases expérimentales, les deux antécédents sont identiques en genre et en nombre et on pourrait considérer que l’information procurée par lequel devient redondante et entraîne un coût informationnel plus important. Une telle hypothèse serait envisageable à condition que l’informational load hypothesis situe les différentes expressions anaphoriques et leur charge informationnelle en fonction du contexte, ce qui n’est pas le cas. Il semble plus conforme de considérer que l’informational load hypothesis prédit que lequel sera attaché à l’antécédent le moins saillant et qui au plus saillant.

La plupart des théories sur le traitement d’ambiguïtés syntaxiques ont élaboré des hypothèses sur l’interprétation et le traitement de phrases telles que celles qui vont être manipulées. Cependant, rares sont celles qui considèrent que la forme du relativiseur peut avoir un effet ; c’est le cas de la construal hypothesis (Frazier & Clifton, 1996, 1997). D’autres théories comme la recency theory pourraient néanmoins intégrer la forme du relativiseur comme un facteur capable d’affecter les préférences d’interprétation. Les modèles basés sur les contraintes prédiraient aussi une différence de traitement, fondée sur la fréquence des relativiseurs. Selon la théorie du garden path et la tuning hypothesis, par contre, il ne devrait pas y avoir d’effet. Je vais maintenant revenir sur ces différentes théories.

D’après la construal hypothesis, une proposition relative est une structure non primaire et le principe de construal s’applique. Le site d’attachement de la relative est le domaine thématique en cours, c’est-à-dire le GN complexe « N1 de N2 ». Comme il y a deux noms, l’attachement, à l’un des deux, est guidé par des informations sémantico-pragmatiques, p. ex. les relations entre N1 et N2. Pour les phrases de cette expérience, le lien entre N1 et N2 est de type relationnel (liens de parenté, le père de l’enfant) ou fonctionnel (l’assistant de l’inspecteur, d’après l’appellation de Gilboy et al., 1995). D’après Frazier et Clifton (1996), ce type de relation entre N1 et N2 est caractérisé par une préférence pour N1.

Frazier et Clifton (1997) proposent, dans le cadre de la construal hypothesis, que la forme du relativiseur peut aussi influencer les préférences d’attachement. L equel, qui ressemble plus à un pronom par son marquage en genre et nombre, est alors sensible aux mêmes facteurs qui guident l’interprétation des pronoms, comme la proéminence des entités du discours. Dans la structure « N1 de N2 », N1 est l’entité proéminente et par conséquent on s’attend à une préférence plus marquée pour attacher la proposition relative à N1, quel que soit le pronom relatif.

La recency theory (Gibson, Pearlmutter et al., 1996 ; Gibson et al., 1999) repose sur deux principes, la proximité du prédicat et la préférence de récence. Selon le premier, un attachement à N1 est attendu alors que le second prédit celui à N2. Le poids de ces deux principes peut varier selon les langues, ce qui explique les variations des préférences d’attachement. La rigidité de l’ordre des constituants de la phrase est avancée pour expliquer le poids de ces principes. Gibson, Pearlmutter et al. (1996) ont proposé que le poids de la proximité du prédicat est déterminé par la distance moyenne entre un prédicat et ses arguments. Pour une langue où l’ordre des mots est plutôt libre, comme en espagnol ou en français, la distance entre un prédicat (p. ex. un verbe) et ses arguments (p. ex. le sujet, l’objet) a une distance moyenne plus importante, qui est liée à l’ordre des mots moins rigide. En français, c’est la proximité du prédicat qui a un poids plus important et c’est pourquoi une préférence de N1 est attendue dans les phrases manipulées dans cette expérience. Bien que la recency theory ne postule aucun effet de la forme du relativiseur sur le poids de ces deux principes et les préférences d’attachement, elle n’exclut pas cependant qu’un tel facteur puisse intervenir dans l’interprétation de propositions relatives dont l’attachement est ambigu.

Bien que le modèle unrestricted race soit sous-spécifié quant à l’effet du relativiseur, il pourrait tout à fait l’intégrer. En effet, ce modèle considère que, pendant l’interprétation des mots de la phrase, les informations syntaxiques, sémantiques ou discursives sont prises en compte : la forme du relativiseur pourrait alors avoir un effet. Signalant un antécédent moins accessible, lequel signale un attachement à N2. Comme le traitement est incrémental, il y a un effet immédiat de la forme du relativiseur. Au niveau de la région de désambiguïsation, et pour les régions ultérieures si la difficulté de ré-interprétation se prolonge, on s’attendrait alors à une interaction. Avec qui, il y a un attachement initial pour N1, ce qui entraîne une ré-analyse et des temps de lecture plus importants quand l’attachement est en fait à N2. Pour lequel, c’est l’inverse qui est attendu, avec des temps de lecture plus faibles quand l’attachement final est à N2.

Les modèles interactifs, comme le modèle de satisfaction de contraintes ou le modèle de compétition et d’intégration, sont basés sur le traitement des ambiguïtés lexicales. Lors de l’intégration d’un mot dans une phrase, les différentes interprétations lexico-sémantiques de ce mot sont activées. Dans le cas des relativiseurs, on pourrait alors s’attendre à une différence de traitement liée à la différence de fréquence de qui et lequel. Par sa fréquence moindre, lequel signale un attachement différent de qui vers N2 alors que qui est attaché à N1. Il y aurait ainsi un effet du relativiseur. Selon ces modèles interactifs, face à une ambiguïté d’attachement, toutes les interprétations restent activées jusqu’à ce qu’une seule soit possible (modèle de satisfaction de contraintes) ou atteigne un seuil d’activation critique (modèle de compétition et d’intégration). Si la fréquence du relativiseur est suffisante pour restreindre l’interprétation, on ne devrait pas observer de différence de traitement tant que la phrase est ambiguë. Quand l’ambiguïté est levée, par contre, l’information sémantique confirme ou non l’interprétation initialement retenue. C’est donc au niveau de la région de désambiguïsation qu’on attend une différence de traitement. En revanche, on ne devrait pas observer d’effet prolongé de la désambiguïsation : dès la levée de l’ambiguïté, l’interprétation est éventuellement modifiée avant de passer au mot suivant.

Quant aux modèles interactifs, si on reprend la proposition de Thornton et al. (1999) sur la modifiabilité, on devrait s’attendre à plus d’attachements à N2, car N1 est déjà modifié par « de N2 » et serait moins susceptible de l’être à nouveau par la proposition relative. Cependant, aussi bien les résultats de Colonna (2001) que ceux de l’étude de corpus (effet de la modification, Chapitre 2) ont infirmé cette prédiction.

Enfin, deux théories excluent que des informations portées par le relativiseur interviennent dans le traitement de structures ambiguës et qu’elles guident l’attachement. D’après la tuning hypothesis, les préférences d’interprétation de structures ambiguës, telles que celle étudiée ici, sont guidées par les attachements auxquels le locuteur est confronté dans son environnement. C’est l’attachement le plus fréquent dans la langue, en production, qui est retenu lors du traitement d’une structure similaire. Mitchell et al. (1995) proposent que c’est une estimation grossière de la structure ambiguë en production qui est prise en compte, en excluant les informations lexicales des constituants de cette structure. Comme l’animation des antécédents (voir Desmet et al., 2006), la forme du relativiseur ne devrait ainsi pas avoir d’effet sur les préférences d’attachement. Si on reprend les mesures de Kister (2002) sur les préférences d’attachement dans un corpus écrit pour des propositions relatives introduites précédées d’une structure « N1 de N2 », c’est une préférence de l’ordre de 57 % en faveur de N1 qui est relevée. L’analyse de corpus présentée dans le , qui restreint le choix des « N1 de N2 » à de vrais génitifs, révèle cependant des attachements plus fréquents à N2, ce qui tranche avec les mesures réalisées en compréhension en français (voir l’étude de Questionnaires du et l’expérience de Zagar et al., 1997).

Ainsi, selon la version à gros grain de Mitchell et al. (1995), on escompte une préférence pour N1, mais pas un effet de la forme du relativiseur. Aucune interaction n’est attendue à partir de la région de désambiguïsation.

La théorie du garden path, elle aussi, exclut un effet précoce de la forme du relativiseur. Confronté à l’ambiguïté d’attachement du relativiseur à N1 ou N2, le principe de late closure est appliqué : l’attachement initial est à N2. Comme l’interprétation repose sur des critères syntaxiques et que l’information procurée par la forme du relativiseur n’est pas un critère syntaxique, il n’y a pas d’effet de la forme du relativiseur sur l’interprétation initiale. La levée de l’ambiguïté au niveau de la région de désambiguïsation peut entraîner une ré-analyse de l’interprétation initiale (i. e. attachement à N2) si l’attachement signalé est à N1. Des informations sémantiques ou d’un autre type peuvent alors être prises en compte et un effet tardif de la forme du relativiseur peut être envisagé. Qui signalant un attachement à un antécédent très accessible, sa présence faciliterait la ré-analyse. En résumé, on s’attend, selon la théorie du garden path, à un attachement initial à N2 dès l’apparition du relativiseur, dont la forme n’a pas d’effet. Aucune différence au niveau du relativiseur ou du verbe de la relative n’est attendue. Avec la levée de l’ambiguïté, des temps de lecture plus importants devraient être mesurés quand le contenu de l’objet de la proposition relative signale un attachement à N1, pour qui et pour lequel. Si la forme du relativiseur peut avoir un effet, la difficulté de ré-analyse devrait être plus faible avec qui. Rappelons à ce propos qu’aussi bien l’expérience en français de Zagar et al. (1997) que celles en espagnol, en allemand ou en néerlandais infirment l’hypothèse d’un attachement initial à N2, puisque c’est une préférence pour N1 qui est mesurée.

De Vincenzi et al. (1993, 1995) ont suggéré une sorte de compromis entre les prédictions de la théorie du garden path, une préférence pour N2, et la préférence pour N1 mesurée expérimentalement. Ils proposent que l’interprétation finale est guidée par le principe de late closure et que la préférence pour N1 n’émerge que tardivement. Des données en français (Baccino et al., 2000) et en italien (De Vincenzi & Job, 1993, 1995) confirmeraient cette hypothèse.

Si l’expérience d’auto-présentation ne permet pas de distinguer un modèle par rapport aux autres, elle rend toujours possible l’évaluation des modèles selon qu’ils peuvent ou non considérer un effet de la forme du relativiseur, ce qui est prédit par l’Hypothèse 1.