3. 1. Les questions de compréhension

Le pourcentage d’erreurs au niveau des remplisseurs confirme que les participants lisent les phrases dans le but de les comprendre, puisqu’ils font peu d’erreurs, 13 % en moyenne.

L’ANOVA qui croise la Question (sur la relative ou la principale), l’Attachement et le Relativiseur révèle un effet significatif de la Question [F1(1, 40) = 21,39 ; p < 0,001 ; F2(1, 32) = 19,00 ; p < 0,001] et un effet de l’Attachement [F1(1, 40) = 14,13 ; p = 0,001 ; F2(1, 32) = 11,20 ; p = 0,002]. Il n’y a pas d’effet principal du Relativiseur [Fs < 1].

Les phrases expérimentales, elles aussi, sont globalement bien comprises puisqu’il n’y a sur l’ensemble des participants que 17 % d’erreurs. Les pourcentages d’erreurs pour chaque condition expérimentale sont représentés sur la Figure 16.

Figure 16 : Pourcentage d’erreurs pour les questions portant sur la relative ou sur la principale, en fonction du Relativiseur et de l’Attachement

Les questions portant sur la proposition principale sont plus difficiles (23 %) que les questions qui concernent la proposition relative (14 %). Les phrases dont la relative est attachée à N2 sont plus faciles que les phrases avec un attachement à N1. Il y a en effet moins d’erreurs (N2 : 16 % ; N1 : 22 %).

Les interactions doubles ne sont pas significatives, que ce soit entre le Relativiseur et l’Attachement [F1(1, 40) = 1,68 ; p = 0,20 ; F2(1, 32) = 2,10 ; p = 0,16], entre la Question et l’Attachement [Fs < 1] ou entre la Question et le Relativiseur [Fs < 1].

Si les interactions doubles ne sont pas statistiquement significatives, l’interaction triple, elle, l’est [F1(1, 40) = 5,65 ; p = 0,02 ; F2(1, 32) = 5,31 ; p = 0,03]. Afin de déterminer plus précisément la nature de cette interaction, des ANOVAs sont conduites sur les erreurs aux questions de compréhension portant sur la relative ou la principale séparément.