Chapitre VI. Les décès

A. Mortalité générale

Au XIXe siècle299, la communauté scientifique savait déjà que les données concernant les décès étaient enregistrées avec plus de précision que celles concernant les naissances ou les mariages. Par conséquent, elles sont plus dignes de confiance. Cependant, les données que nous trouvons dans les diverses publications sont soit fragmentaires, soit suspectes. C’est un fait : la mortalité à Athènes reste une grande inconnue. Le dépouillement des actes de décès qui se trouvent au Service de l’état civil à Athènes permet néanmoins quelques lignes directrices. Nous garderons toutefois toujours en tête les problèmes présentés par cette source300.

Notes
299.

« Pour ce qui concerne le degré d’exactitude, les publications officielles expriment des doutes ; cependant, en ayant égard aux résultats de la présente étude, on est conduit à croire que les inexactitudes en question, surtout pour les données de la mortalité, sont beaucoup moindres qu’on ne le suppose communément et qu’elles n’empêchent point d’arriver à des conclusions qui ne s’éloignant pas beaucoup de la vérité ». Clon Stéphanos, 1884, p.442.

300.

Nous avons fait face à quelques anomalies lors du dépouillement de certains tomes. Par exemple, il existe des données mentionnées deux fois, d’autres ne sont pas numérotées correctement, et il existe aussi des tomes où des mois entiers n’apparaissent pas. Plus en détail : en 1867 il manque le mois de janvier, en 1884 il manque la moitié du mois de janvier, en 1900 il manque 1056 actes qui concernent les mois d’avril jusqu’au mois de novembre, en 1900 il manque les 2/3 du mois de janvier, 5 jours en février et 6 jours en décembre. Enfin, en 1902 il manque 6 jours du mois de décembre.