2. L’observation des interactions et des contextes

Plusieurs courants de recherche se démarquent des travaux qui tendent à expliquer le culturel par la catégorisation. En effet, l’approche structuraliste construite par Claude Lévi-Strauss considère chaque système culturel « comme une langue singulière dont la grammaire révélera les structures sous-jacentes aux apparences » (Alban Bensa, 2006 : 8), et ce souci explicatif et descriptif de l’anthropologie, s’il n’est pas complété par la prise en compte d’autres angles de vue, peut avoir des effets d’aplatissement du réel et déboucher sur des observations catégorisantes et généralisantes. Les travaux qui tentent d’éviter ces écueils reconnaissent les apports des travaux antérieurs mais souhaitent les dépasser. D’une part ils questionnent la démarche d’observation et de description, d’autre part ils intègrent des points d’observation plus diversifiés et prennent en compte la dynamique des cultures, ainsi que les environnements des cultures observées et leurs interactions.