Méthode de travail

Dans un premier temps, notre étude tentera d'identifier les acteurs qui introduisent et diffusent ces différentes chaînes, locales ou étrangères. Ensuite, il s’agira d’analyser leur influence sur les téléspectateurs syriens en se référant aux taux d'audience et de consommation médiatiques. Il sera question également d’étudier le rapport entre les masses téléspectatrices, les autorités et l'information.

Étant donné que notre sujet de recherche porte sur les chaînes de télévision par satellite reçues par le téléspectateur syrien, diversifiés par la langue de diffusion, les programmes, les sources, la politique ou les objectifs visés, la Syrie a été le point géographique sur lequel nous avons basé notre étude. La période choisie s’est étalée du 15 novembre au 25 décembre 2004.

Pour rendre cette étude accessible à tous et afin de donner un sens réaliste et pratique à la recherche, nous avons opté pour un échantillon de personnes choisies au hasard, de toutes les régions de Syrie, villes et villages, des deux sexes, d’âges différents à partir de 18 ans( âge de majorité en Syrie).

L’étude des conclusions s’est basée sur un certain nombre de variables qui sont :

1. L’âge :

2. Niveau d’instruction :

3. Sexe

Le questionnaire proposé à l’échantillon choisi comporte quelques questions identitaires, 39 questions principales et un certain nombre de questions dérivées (jointes en annexe supplémentaire n° 1).

Nous avons respecté les us et les traditions de la population syrienne sans pour autant négliger l’essentiel de ce qui doit être étudié dans ces travaux de recherches, le souci de la concordance entre les questions par la forme et par le contenu. Afin d’obtenir un meilleur résultat et pour avoir plus de crédibilité dans notre questionnaire, nous l’avons d’abord soumis à un échantillon de 25 personnes, toutes catégories confondues. Nous avons utilisé ensuite leurs remarques et leurs propositions pour enfin établir le questionnaire définitif, annexé à notre rapport d’étude.

En premier lieu, nous nous sommes intéressés au mécanisme de possession de l’appareil de réception par satellite, de ses causes et de ses raisons. Puis il a été question en seconde partie de savoir comment le téléspectateur reçoit les programmes :

En 3ème partie, il est question de connaître les 10 premières chaînes regardées par le public syrien, les programmes suivis et les raisons de ce choix. Nous avons également tenté de savoir si le téléspectateur syrien, après tant d’années de cette diffusion, est capable de refuser, de censurer l’une des chaînes qu’il juge inintéressantes et de les classer selon le type de programmes diffusés, que ces chaînes soient privées, publiques ou autres.

La 4ème partie des questions porte sur le niveau des programmes diffusés par les chaînes choisies ainsi que leur évaluation par le téléspectateur syrien et l’influence qu’elles peuvent avoir sur le plan culturel.

En 5ème lieu, notre analyse portera sur l’influence sur le plan social, en tentant de découvrir si le mode de vie, les coutumes, les traditions et les habitudes ont changé chez la population aussi bien à l’intérieur des maisons que dans leur vie à l’extérieur : lire les journaux, écouter la radio ou regarder des chaînes locales.

Dans la 6ème partie, l’analyse porte sur les langues de diffusion, autres que l’arabe puis sur l’influence des autres chaînes satellitaires par rapport à la chaîne locale syrienne. Par contre, il est question d’évaluer l’impact des chaînes privées syriennes en concurrence avec les autres chaînes, et leurs rapports avec le téléspectateur et les dirigeants.

En dernière partie, l’étude a porté sur les effets positifs et négatifs de la diffusion de ces chaînes sur la scène médiatique, à partir d’un certain nombre d’effets et de résultats sur les deux parties : le récepteur d’une part et le système d’information d’autre ; il s’agit, d’une troisième part, de voir l’influence du discours officiel de l’information unique qui a été imposé au récepteur, en raison de la soumission absolue du système d’information au système politique. Et-ce, avant l’apparition de ces nombreuses chaînes, répondant chacune à un souci précis de ses commanditaires, oriente le téléspectateur vers des objectifs bien précis et oblige les autres chaînes à se mettre sur le même diapason en ce qui concerne ses émissions, sa qualité de diffusion et le discours choisi.