2.2 Dans le monde arabe

Théoriquement, les communautés arabes ont commencé très tôt à bénéficier de ce droit à l’information, ce qui leur a permis la libre expression, l’enseignement et le droit de savoir. Il en était de même pour les institutions d’information et d’enseignement qui avaient recours à l’édition et à la distribution, ainsi que pour les états eux – mêmes, qui avaient droit à l’information et se devaient d’autoriser la diffusion des informations et de protéger les personnalités culturelles62. Cet état de fait est cependant à débattre vu la réalité tout à fait contradictoire dans beaucoup de pays

Vu l’intérêt de ces pays arabes, la commission arabe, par l’étude des affaires et la communication dans le monde arabe a souligné, dans son rapport, « le véritable sens de la communication qui signifie surtout donner le droit à chaque être de bénéficier et de participer au niveau social, culturel ou économique , et le sexe, la langue ou la situation géographique »63.

Notes
62.

AOUDAT Hocine, Le droit à la communication les politiques de l’information arabe, extrait de l’intervention dans le colloque sur la liberté de la presse dans le monde arabe et en Europe, organisé par la ligue arabe des droits de l’homme, Malakoff, France, 12/12/2003.

63.

 Vers une nouvelle organisation Arabe de l’information et la communication , Comité arabe pour l’étude de l’information dans le monde arabe, publications de l’organisation Arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (A.L.E.C.S.O), Tunis, 1985, p79.