1.2.2.2 Evidence pour une origine organique

Plusieurs études biologiques mettent en avant des indices d’une origine organique de l’autisme (Coleman & Gillberg, 1985 ; Schopler & Mesibov, 1987 ; Gillberg 1991). L’étude de Steffenburg (1991) montre que 80% de son échantillon d’individus (35 enfants autistes et 17 enfants ayant des traits autistiques) montre des dysfonctionnements ou des dommages cérébraux.

Mais il n’existe pas encore de résultats sans équivoque et universels sur la localisation des lésions cérébrales ou la nature précise des voies neurochimiques interrompues dans l’autisme, bien que l’on puisse néanmoins rester confiant sur le fait que l’autisme ait pour cause primaire une anomalie cérébrale (Steffenburg & Gillberg, 1989)