5.3.1.2 Proportion de noms dans les productions d’enfants autistes

Tableau 24: Evolution de la proportion de noms dans les productions des enfants autistes
  Eliott Lyne Charlotte Matthieu Félix Grégory Maeva Ahmed
Session 1 33% 33% 48% 19% 24% 19% 22% 38%
Session 2 29% 37% 43% 25% 19% 29% 26% 29%
Session 3 44% 18%   19%   20% 23% 29%
Session 4 58% 16% 42% 19% 18% 22% 35% 31%
Session 5 40% 19% 44% 28% 13% 19% 19% 35%
Session 6 45% 23% 23% 23% 14% 17% 22% 30%
Session 7 21% 7% 27% 18% 15% 23% 16% 42%
Session 8 51% 10% 40% 32% 11% 26% 23% 21%
Session 9 50% 15% 32% 29% 9% 19% 28% 36%
Tableau 30: Evolution de la proportion de noms dans les productions des enfants autistes
Tableau 30: Evolution de la proportion de noms dans les productions des enfants autistes

Eliott augmente fortement sa proportion de noms au cours des trois années de l’étude. Ils atteignent environ 50% à la fin de l’étude. Lyne commence l’apprentissage de la syntaxe et on voit ainsi que la proportion de noms dans ses productions diminue fortement. Cette diminution s’effectue par paliers. On observe ainsi une première baisse au début de la deuxième année (session 3) et une seconde baisse au début de la troisième année (session 7). Charlotte diminue la proportion de noms dans ses productions de façon plus limitée que Lyne et elle reste beaucoup plus élevée. Chez Matthieu, la proportion de noms semble rester stable au cours des trois ans, même si dans certaines sessions, elle est beaucoup moins élevée. Félix diminue sa proportion de noms dans ses productions. Néanmoins, il partait de beaucoup moins haut que Lyne et ils se retrouvent tous les deux au même niveau à la fin de l’étude. Grégory produit environ la même proportion de noms au début et à la fin de l’étude. Il y a cependant des pics lors des sessions 2, 4 et 8. La même chose vaut pour Maeva : peu d’évolution entre la première et la dernière session, mais des sessions où elle produit beaucoup plus de noms. Enfin, Ahmed aussi produit la même proportion de noms au début et à la fin de l’étude mais ses proportions sont plus élevées que celles des deux autres enfants du troisième stade d’acquisition.