MLU jouer | MLU goûter/midi | MLU travail | |
Session 1 | 2,429 | 2,364 | 1,814 |
Session 2 | 2,573 | 2,600 | 2,444 |
Session 4 | 2,556 | 2,036 | 2,442 |
Session 5 | 1,904 | 2,145 | 2,543 |
Session 6 | 2,385 | 1,690 | 2,194 |
Session 7 | 2,958 | - | 2,669 |
Session 8 | 3,102 | - | 3,701 |
Session 9 | 2,613 | - | 3,181 |
Félix ne semble pas avoir d’interaction préférée. Apparemment, il parle aussi facilement lors des séances de jeu, de repas ou de travail. De plus, lors de certaines sessions (1, 2, et 4) les écarts entre les types d’interaction sont minimes. Nous n’avons pas de données de repas lors de la dernière année d’étude, car Félix revenait au CATTP Isatis seulement pour l’étude, mais il devait repartir plus tôt et manquait ainsi le goûter. Cependant, Félix est un petit garçon assez peu intéressé par la nourriture. En effet, contrairement aux autres enfants autistes, les situations de repas ne présentent pas la MLU la plus élevée.
% verbes | % noms | % gram | |
Jouer | 33% | 21% | 47% |
Goûter/Midi | 28% | 31% | 41% |
Travail | 29% | 17% | 54% |
C’est lors des séances de repas que Félix utilise le moins de mots grammaticaux. En effet, il n’en produit que 41%. On remarquera cependant que nous n’avons pas de séances de repas lors de la dernière année de l’étude. Or la troisième année est une année de progression pour Félix. Peut-être aurait-il une proportion de mots grammaticaux plus importante si nous avions pu récolter des données pour ce type d’interaction lors de la dernière année. Il produit assez peu de noms lors des autres types d’interaction (autour de 20%) et légèrement plus de verbes (autour de 30%). En situation de travail, les mots grammaticaux correspondent à plus de la moitié de ses productions. En ce sens, les productions de Félix ressemblent de plus en plus à celles d’un enfant à développement typique. Félix a beaucoup évolué au cours de l’étude, comme le montre le tableau suivant :
% verbes | % noms | % gram | |
Jouer | 38% | 13% | 47% |
Travail | 38% | 12% | 48% |
Nous n’avons pas de données pour Félix en situation de repas étant donné qu’il ne participait pas au goûter lors de la troisième année de l’étude. Malgré une forte progression linguistique lors de la dernière année d’étude les proportions de mots grammaticaux de Félix ne représentent toujours pas la moitié de ses productions même si il s’en rapproche. Par rapport à la moyenne de l’étude, Félix conserve à peu près la même proportion selon les interactions (même si la proportion de mots grammaticaux de la dernière année est légèrement inférieur à la moyenne de l’étude). En revanche, Félix a diminué la proportion de noms au profit des verbes lors de cette dernière année.
Agrammaticalités | |
Jouer | 12% |
Midi/Goûter | 14% |
Travail | 11% |
Félix produit assez peu d’agrammaticalités (moins de 15%) quel que soit le type d’interaction. C’est lors des séances de repas qu’il produit le plus d’agrammaticalités et lors des séances de travail qu’il en produit le moins. Ce profil est vraiment différent des autres enfants autistes. En effet, la situation de repas est la plus formelle donc l’enfant autiste commet en général moins d’erreurs. Et les séances de travail demandent beaucoup d’efforts aux enfants autistes et ils tendent à commettre plus d’erreurs. Tout comme Lyne, Félix diminue énormément sa part d’agrammaticalité au cours de l’étude. Regardons de plus près si on observe la même tendance dans tous les types d’interaction lors de la dernière année.
Jouer | Travail | |
Session 7 | 0% | 8% |
Session 8 | 1% | 4% |
Session 9 | 1% | 1% |
Les taux d’agrammaticalités de cette dernière année sont bien plus faibles que ceux de la moyenne des trois ans. Félix fait légèrement plus d’erreurs lors des séances de travail, mais cela devient marginal lors de la dernière session.
Initiation
assertion |
Initiation ordre/requête | Réaction | |
Jouer | 7% | 13% | 55% |
Midi/Goûter | 13% | 11% | 41% |
Travail | 4% | 3% | 70% |
Félix produit lui aussi plus d’initiations lors des séances de repas (24%). En revanche, il y produit plus d’assertions que de requêtes. Félix n’étant pas très intéressé par la nourriture, il en profite pour faire des commentaires ou parler d’autre chose. La proportion de ses réactions est vraiment différente selon le type d’interaction. Il produit moins de réactions lors des séances de repas, puis de jeu. En revanche, lors des séances de travail, il produit quasiment deux fois plus de réactions que lors des repas. Les résultats des capacités socio-pragmatiques de Félix sur la dernière année de l’étude sont sensiblement équivalents à ceux de la totalité de l’année.