MLU jouer | MLU goûter/midi | MLU travail | |
Session 1 | 1,793 | 2,044 | 2,112 |
Session 2 | 1,526 | 2,029 | 1,326 |
Session 3 | 1,638 | 2,250 | 2,209 |
Session 4 | 2,532 | 1,667 | 1,681 |
Session 5 | 1,784 | 1,944 | 2,012 |
Session 6 | 1,697 | 2,000 | 1,571 |
Session 7 | 2,186 | 1,667 | 1,793 |
Session 8 | 1,865 | 1,843 | 1,779 |
Session 9 | 1,960 | 2,821 | 2,268 |
Grégory ne semble pas être plus performant dans un type d’interaction en particuliers. Il semblerait qu’il soit aussi à l’aise en situation de jeu que de repas ou de travail. De plus, les écarts entre les types d’interactions sont vraiment minimes et ceci à presque toutes les sessions (sauf lors des sessions 2, 4 et 7). Même si nous regardons en termes d’année d’étude, il ne se dégage pas de tendance.
% verbes | % noms | % gram | |
Jouer | 29% | 24% | 47% |
Goûter/Midi | 23% | 34% | 43% |
Travail | 26% | 35% | 39% |
Il n’y a pas de différence flagrante entre les différents types d’interactions. En situation de jeu, Grégory produit plus de mots grammaticaux et à peu près autant de verbes que de noms. En situation de repas, il produit plus de mots grammaticaux (mais moins qu’en situation de jeu), puis plus de noms et finalement moins de verbes. Lors des séances de travail, les proportions syntaxiques sont légèrement plus équilibrées. Regardons les résultats de Grégory lors de la dernière année de l’étude, étant donné que lui aussi a légèrement évolué au cours de l’étude.
% verbes | % noms | % gram | |
Jouer | 34% | 20% | 45% |
Goûter/Midi | 20% | 32% | 48% |
Travail | 24% | 32% | 43% |
Si l’on compare les proportion de Grégory lors de la troisième d’étude à celles de la moyenne de l’étude complète, on constate que la part des noms et des verbes a diminué (sauf pour les verbes en situations de jeu) au profit des mots grammaticaux. Néanmoins, les mots grammaticaux ne représentent toujours pas la moitié des productions de Grégory même si il s’en rapproche. Les proportions de noms et de verbes sont sensiblement équivalentes (comprises entre 20% et 34%).
Agrammaticalités | |
Jouer | 17% |
Midi/Goûter | 37% |
Travail | 31% |
C’est en situation de jeu que Grégory produit le moins d’erreurs alors qu’il s’agit des situations où sa MLU est souvent la plus élevée et où il produit le plus d’initiations. C’est un résultat assez bizarre étant donné que les situations de jeu sont les moins formelles. En revanche, la séance de repas est un moment bien structurée, et c’est pourtant là que Grégory commet le plus d’erreurs. Enfin, les séances de travail demandent plus d’efforts à Grégory et il est normal qu’il ait une proportion d’erreurs de 30%. A partir de la session 3, Grégory a lui aussi, fortement diminué la part de ses agrammaticalités. Regardons cela de plus près.
Jouer | Midi/Goûter | Travail | |
Session 7 | 4% | 23% | 28% |
Session 8 | 21% | 28% | 35% |
Session 9 | 12% | 3% | 39% |
Les agrammaticalités de Grégory, lors de la dernière année de l’étude, sont inférieure à la moyenne de l’étude complète en situation de jeu (sauf lors de la session 8). En situation de repas, elles ont légèrement diminué par rapport à la moyenne de l’étude. Enfin en situation de travail, elles ont eu tendance à augmenter (sauf lors de la session 7). De manière générale, les proportions d’agrammaticalités ne sont pas stables d’une session à l’autre, sauf peut-être pour les situations de travail où elles augmentent petit à petit.
Initiation
assertion |
Initiation ordre/requête | Réaction | |
Jouer | 9% | 18% | 36% |
Midi | 8% | 12% | 57% |
Travail | 5% | 12% | 67% |
Grégory produit quasiment autant d’initiations dans chacun des types d’interaction (autour de 20%) avec une prédominance pour les séances de jeu (27%). Il est vrai que Grégory ne joue pas longtemps à un même jeu mais peut-être pas au point d’expliquer une telle prédominance pour les séances de jeu. Au niveau des réactions, il réagit donc assez peu lors des séances de jeu (36%), un peu plus lors des repas (57%) et c’est lors des séances de travail qu’il produit le plus de réactions. Regardons plus précisément ses capacités socio-pragmatiques lors de la dernière année de l’étude.
Initiation
assertion |
Initiation ordre/requête | Réaction | |
Jouer | 6% | 8% | 57% |
Midi | 11% | 14% | 47% |
Travail | 7% | 8% | 62% |
Tout comme sur la totalité de l’étude, Grégory produit plus de réactions en situations de travail. De façon générale, si on exclue la situation de jeu, Grégory semble produire moins de réactions lors de cette dernière année que sur la totalité de l’étude. En situation de repas, cette baisse se réalise au profit des initiations qui sont légèrement plus importantes que sur la totalité de l’étude. En situation de travail, cette baisse se réalise sûrement au profit des autres types d’énoncés (monologues, commentaires et questions) étant donné que les requêtes sont légèrement inférieures et les assertions très légèrement supérieures. Enfin en situation de jeu, lors de la dernière année de l’étude, Grégory fait beaucoup de jeu en groupe, ce qui explique peut-être pourquoi la proportion de ses réactions est plus importante que sur la totalité de l’étude. En revanche, la proportion de ses initiations est plus faible (14% versus 27%) que sur la totalité de l’étude, ce qui laisse entendre qu’il produirait plus d’autres types d’énoncés.