Université Lumière Lyon 2
École doctorale : sciences économiques et de gestion
Laboratoire d’Économie de la Firme et des Institutions
De l’exclusion à l’inclusion bancaire des particuliers en France
Entre nécessité sociale et contrainte de rentabilité
Thèse de doctorat en sciences économiques
Analyse et Histoire Économiques des Institutions et des Organisations
Sous la direction de Jean-Michel SERVET
Présentée et soutenue publiquement le 24 novembre 2008
Membres du jury :
Pierre DOCKES, Professeur émérite
Jean-Michel SERVET, Professeur, Institut Universitaire des Etudes du Développement
Olivier PASTRE, Professeur des universités, Université Paris 8
Iain RAMSAY, Professeur d’université, University of Kent
René DIDI, Expert
Nadine RICHEZ-BATTESTI, Maître de conférences, Université Aix-Marseille 2

Contrat de diffusion

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Remerciements

S’il me fallait nommer et remercier tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement de cette entreprise, je crains fort qu’il ne faille ajouter un second volume au présent document déjà bien assez long. Je vais donc essayer d’être concis.

Mes premiers remerciements sont pour celles que je ne nommerai pas, précisément parce que la nature de leur contribution me l’interdit : les nombreuses personnes qui m’ont fait le plaisir d’accepter de répondre à mes questions et de me confier des aspects souvent personnels et délicats de leur vie privée. Sans leur gentillesse et leur disponibilité alors qu’elles faisaient face à des difficultés souvent importantes, tentaient d’apporter des réponses aux difficultés bancaires ou travaillaient au sein de différents réseaux bancaires, cette thèse n’aurait tout simplement pas existé. J’espère leur avoir été fidèle mais aussi, indirectement, leur être utile par les résultats obtenus.

Comme toute aventure à une origine, c’est Jean-Michel Servet qu’il me faut remercier en priorité. C’est lui le premier qui m’a fait confiance en acceptant d’encadrer cette thèse et en me donnant les moyens d’accéder à mes premiers contrats de recherche. Par son enthousiasme et son refus des idées reçues, il m’a permis de mener un travail de recherche personnel et motivant. Depuis Lyon, Pondichéry ou Genève, ses relectures et conseils m’ont permis d’approfondir et de structurer des intuitions qui m’étaient parfois moins claires que pour lui.

Ensuite, je suis particulièrement reconnaissant aux différentes personnes qui m’ont fait suffisamment confiance pour me confier la responsabilité d’études et m’accompagner pour la plupart au-delà de ces seuls engagements contractuels. Là encore, c’est chronologiquement que je les évoquerai.

Ainsi, Françoise Bruston puis Catherine Gorgeon et Nicole Barrière à la Mission de la recherche de La Poste ont, dès le mémoire de DEA, soutenu mon travail. Je leur en suis extrêmement reconnaissant. Sans leur soutien, cette thèse aurait été beaucoup plus délicate à mener à plusieurs reprises.

Ce sont également Sophie Richard puis Emmanuelle Gros à la Caisse des dépôts et consignations et Marie-Thérèse Espinasse à l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale qui m’ont fait suffisamment confiance pour me confier la première étude qualitative sur l’exclusion bancaire. Qu’elles sachent qu’au-delà de cette étude, les responsabilités qu’elles m’ont accordées ont eu un effet prolongé me permettant d’oser entreprendre des projets dont je me serais sans cela détourné.

Ma dette à son égard est telle qu’il faudrait bien plus qu’un paragraphe pour revenir sur tout ce que ces trois années de thèse Cifre m’ont apporté. Je tiens donc à exprimer toute ma gratitude à René Didi qui m’a offert des conditions de travail inespérées et qui a prouvé que finalités académiques et opérationnelles pouvaient être menées de concert. À travers lui, c’est tous les membres de la Fédération nationale des caisses d’épargne avec qui il m’a été donné de travailler, que je tiens à remercier. Plus particulièrement, je voudrais exprimer ici tout le plaisir que j’ai eu (et que j’ai encore) à collaborer avec Elodie Asselin-Gressier. Mes remerciements vont également vers Gisèle Lutun et Thierry Penet qui ont eu la patience de démêler mes différents problèmes administratifs et ont rendu ma vie de salarié plus facile.

J’ai également eu la chance au cours de ces années de thèse de rencontrer des personnalités qui ont non seulement profondément enrichi ma compréhension de mon objet d’étude, mais qui m’ont de plus témoigné leur confiance à de nombreuses reprises ce qui pour moi est tout aussi précieux, si ce n’est plus.

Parmi ceux-là, certains ont accompagné ma thèse sur une période longue. Je tiens donc à remercier très chaleureusement Alain Bernard, René Petit, Hervé Pillot et Hugues Sibille pour leur soutien constant et les riches échanges que nous avons pus avoir à de multiples reprises. D’autres, on croisé ma route plus ponctuellement ou plus récemment sans que cela n’enlève rien à l’importance et à la valeur de ces rencontres. Merci à Marie-Christine Caffet, Chantal Fazekas, Marie-Thérèse Joint-Lambert, Jean-Michel Belorgey et Benoît Jolivet pour leurs encouragements et commentaires.

Il m’a également été donné de participer à différents comités et d’y soumettre mes travaux. Je tiens à remercier ici collectivement l’ensemble des membres du conseil de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale et plus précisément Agnès de Fleurieu sa présidente, Didier Gelot son secrétaire ainsi que Michel Legros. Je remercie chaleureusement également les membres du Comités de suivi et d’évaluation de l’expérimentation Crédit projet personnel du Secours Catholique.

Ce sont aussi les personnes rencontrées à l’occasion de la dimension académique de cette thèse que je souhaite remercier. Tout d’abord, je dois exprimer ma dette à l’endroit d’Isabelle Guérin qui a guidé mes premiers pas de chercheur sur le terrain. Je suis tout aussi redevable à l’égard de Nadine Richez-Battesti dont le soutien, la relecture attentive et les conseils toujours pertinents m’ont incité à aller à l’essentiel et m’ont apporté un éclairage bienvenu sur des questions me paraissant parfois obscures.

Il me faut également souligner les apports du séminaire interne animé par Ludovic Frobert avec la participation active de Mohamed Doumbouya et Karim Touach, et de celui externe animé par Cyrille Ferraton puis David Vallat en collaboration avec Benjamin Steen qui m’ont incité à pousser plus avant et à approfondir certaines de mes intuitions.

Au sein de ce qu’il faut bien se résoudre à appeler « l’ex-Centre Walras », ce sont ses membres avec qui j’ai eu le plaisir de partager de nombreux moments conviviaux autour d’un café que je tiens à remercier. Plus particulièrement, et parce que sans elles ma santé mentale aurait sans doute davantage souffert de cette aventure, il m’est important que Carole Boulai, Anne Deshors, Brigitte Esnault et Nicole Mollon sachent que j’ai conscience de ce que je leur dois. Il en va de même pour Marion Gaspard dont les encouragements et la critique constructive en fin de parcours m’ont été particulièrement précieux.

Au-delà du strict monde académique, je tiens également à remercier Jane Palier pour son soutien constant, ses nombreuses relectures en début de thèse et pour sa riche collaboration lors des contrats de recherche que nous menons à présent.

Je remercie également Carole, Martine et Bruno qui ont eu beaucoup de mérite d’aller débusquer les multiples libertés stylistiques et grammaticales que je m’étais octroyées. Je doute qu’ils soient cependant parvenus à venir à bout de toute ma créativité.

Je profite aussi de l’occasion pour saluer et remercier toutes celles et tous ceux qui – dans la mesure où nos relations n’ont rien de professionnelles – ne liront probablement que ces lignes (sauf peut-être Eddy, ce qui donnera lieu j’en suis sûr à un débat passionné). Ils et elles ont été les victimes collatérales de toutes ces années de thèse, mais ont su en faire un sujet de plaisanteries qui, a défaut d’être très originales, ont eu le mérite d’en resituer l’importance réelle. J’en suis navré mais il va falloir vous renouveler !

Enfin et surtout, mes remerciements vont vers celle qui a suffisamment supporté les états d’âme d’un doctorant. Look Caroline, I did it !!! And you won’t have to call me “doctor” ! Thanks millions for your patience and support ; it wouldn’t have been as easy without you.

[Epigraphe]

« La Banque est plus que les hommes, je vous le dis. C’est le monstre. C’est les hommes qui l’ont créé, mais ils sont incapables de le diriger »
John Steinbeck
Les raisins de la colère

« Nos recherches ne méritent pas une heure de peine si elles ne devaient avoir qu’un intérêt spéculatif »
Émile Durkheim
De la division du travail social