Les dossiers de surendettement composés exclusivement de charges courantes représentent 3,3 % de l’ensemble des dossiers en 2004 contre 6 % en 200185 (Banque de France, 2005). Dans la mesure où ces dossiers ne comportent pas de crédits, les difficultés d’usage ne semblent pas en cause. Mais qu’en est-il des difficultés d’accès ? Est-il possible que l’impossibilité d’accéder au crédit participe au développement du surendettement ?
Sachant que le nombre de personnes confrontées à des difficultés pour honorer leurs charges courantes ne se réduit pas, comment expliquer cette baisse : est-ce le résultat d’un meilleur accès au crédit, d’un accès plus délicat au Commission de surendettement pour les dossiers de cette nature, etc. ? Ce manque d’analyse est malheureusement l’une des faiblesses des rapports publiés tous les trois ans par la Banque de France.