II. Dynamique et historicité

« C’est en s’interrogeant sur la dynamique et les fondements des représentations sociales – un arrière plan plus général, plus abstrait, voire plus archaïque – que l’on a les meilleures chances de voir œuvrer la mémoire sociale et de parvenir ainsi à pointer les “entrées” possibles pour un travail sur les rapports entre la mémoire sociale et les représentations. L’histoire des représentations sociales, en effet, se lit au mieux dans les mécanismes de leur construction et dans leur dépendance/localisation au regard d’une époque et d’une structure sociales, redevables d’un passé toujours reconstruit à la lumière des idées et des faits dominant le présent. »
(Bonardi, 2003, p. 43)