A) Deux principaux modèles pour les pratiques d’aide professionnalisée

En premier lieu, observons les statistiques de cette analyse :

Statistiques pour l’analyse Alceste des entretiens conduits à Rillieux-la-Pape
Statistiques pour l’analyse Alceste des entretiens conduits à Rillieux-la-Pape

74% du corpus est pris en charge dans l’analyse, ce qui permet d’envisager les résultats comme fiables, car ils représentent les trois quarts des verbalisations recueillies auprès des participant-e-s interrogé-e-s à Rillieux. Pour différencier les classes repérées dans ce corpus de celles précédemment observées dans le corpus givordin, les classes issues du corpus de Rillieux-la-Pape seront spécifiées par un « R » (ex : classe 1R), tandis que celles issues de Givors, auxquelles nous les comparerons, seront marquées par un « G » (ex : classe 3G).

Dans l’analyse de ces données rillardes, voit immédiatement que la première classe est celle qui a le plus de poids dans le corpus pris en charge par l’analyse (58%), vient ensuite la deuxième classe (22%), puis les classes trois (12%) et quatre (8%) beaucoup moins représentées dans cette analyse.

Le dendrogramme165 issu de la classification descendante hiérarchique montre quelle est la proximité de chaque classe vis-à-vis des autres :

Ainsi, la classe 1 est plus “proche” (au niveau des termes qui lui sont spécifiques) de la classe 3 que des classe 2 et 4 (lesquelles entretiennent un rapport de proximité supérieur vis-à-vis des classes 1 et 3). Nous tenterons de comprendre ces rapports après avoir étudié les réseaux de significations, les univers lexicaux qui caractérisent chaque classe.

Notes
165.

Cette représentation vise à schématiser les relations de proximité et de distance entre classes, au regard du lexique qui les caractérise : ainsi, les classes 1 et 3 sont celles dont les lexiques se différencient le moins.