4.2.2.c. Neuropsychologie :

Là encore les Environnements Virtuels se sont révélés d’une grande utilité pour les diagnosticss, les thérapies ou l’aide à la récupération de capacités cognitives, que ce soit dans le domaine des troubles attentionnels (Lengenfelder et al., 2002), des troubles des fonctions exécutives et du transfert des apprentissages (par exemple Elkind et al. 2001) ou encore dans le domaine de la mémoire (pour une revue complète voir Klinger, 2006). Des chercheurs tels que Myers et Bierig (2000) ont développé des Environnements pour le diagnostics de l’héminégligence visuelle.

Pour ce qui est des études sur les mécanismes mnésiques, leur évolution ou leur perturbation suite à un accident type AVC ou lésions dues à un choc, les EVs peuvent être utilisés. Leur emploi peut s’appliquer pour tester les capacités ou aider à la réhabilitation des personnes souffrant de troubles touchant la mémoire prospective, c’est-à-dire la mémoire nous permettant de formuler des projets, de nous imaginer dans un futur plus ou moins proche (Brooks et al., 2004), la mémoire spatiale (Skelton et al., 2000, Thomas et al. 2001, Astur et al., 2002, Astur et al., 2004), l’orientation topographique (Bertella et al., 2001), ou encore la mémoire auditive. Mais dans ce dernier cas, les EVs créés servent surtout à entraîner les sujets à mieux se repérer et à examiner l’environnement pour en extraire des informations (Aguirre & D’Esposito, 1997) ou faciliter la génération de cartes spatiales et cognitives en imagerie mentale (Lumbreras & Sanchez, 1998).