6.3.2.b. Discussion

Les résultats obtenus nous ont conduit à penser que la tâche de décision lexicale imaginée était probablement trop facile. Toutefois, il est aussi très vraisemblable que les images paysagères n’aient pas engendré de contexte émotionnel assez important pour créer un effet de contexte pouvant faciliter ou réduire les performances d’une tâche aussi automatique que la décision lexicale chez des adultes normolecteurs. Nous avons donc essayé de modifier notre protocole en vue d’augmenter l’effet d’amorçage émotionnel potentiel de l’exposition à l’image. Pour cela, nous avons rallongé le temps de présentation de l’image avant l’apparition du mot à 4000 msec c’est-à-dire 4 secondes.

Cette seconde expérience a été réalisée auprès de 30 nouveaux sujets de langue maternelle française : 16 femmes et 14 hommes, âgées de 22 à 59 ans.

Le changement de protocole n’a suscité aucune évolution des résultats : l’analyse de la variance menée sur les nouvelles données recueillies n’a montré aucun effet significatif.

Un tout autre protocole a donc dû être envisagé.