7.3.3.d. Gêne visuelle due à l’infrastructure

La gêne visuelle due à la présence de l’autoroute dans le paysage a été évaluée avec une échelle qualitative en cinq points, allant de « pas du tout » à « extrêmement ».

La présence de l’autoroute a été globalement perçue comme « légèrement gênante » par 29.2% des non riverains.

Pour le groupe ayant vue la séquence vidéo, on observe que :

31.25% considèrent la gêne visuelle de l’infrastructure comme « pas du tout gênante » et 37.5% comme « beaucoup » gênante ; le reste des effectifs se répartissant entre « légèrement » et « moyennement » avec respectivement 18.75 et 12.5%.

Pour la séquence de Réalité augmentée, les sujets considèrent la présence visuelle de l’infrastructure comme « moyennement » ou « légèrement » gênante, avec 35.3% des effectifs dans les deux cas.

Pour les séquences en réalité virtuelle (3D), la gêne due à la présence de l’autoroute dans le paysage est considérée « légèrement » gênante à 33.33%, « pas du tout » ou « beaucoup » gênante à 26.7%, et « moyennement » ou « extrêmement » gênante à 6.7%.

La difficulté à faire ressortir une opinion caractéristique par séquence nous a amené à rassembler les donner en trois catégories au lieu de 5. Nous avons regrouper « pas du tout » et « légèrement », ainsi que « beaucoup » avec « extrêmement », considérant la notion de « moyenne », et donc l’attribut « moyennement » comme à part.

Des appréciations bien plus fortes tendent alors à faire ressortir que : la présence de l’infrastructure dans le paysage est plutôt considérée comme étant « légèrement » gênante. En effet, cette gêne visuelle est considérée comme « légère » ou « nulle » à 50% en vidéo, 53% en Réalité Augmentée et 60% en RV.