7.3.3.e. Gêne due au bruit de trafic de l’autoroute

Concernant le bruit de trafic de l’autoroute, une question sur la gêne due au bruit perçu a été posée. L’évaluation de cette gêne était réalisée à l’aide d’une échelle qualitative en cinq points, allant de « pas du tout » à « extrêmement » gêné.

La gêne due au bruit a autant été qualifiée comme nulle (29% des effectifs, soit 14 réponses sur 48) que comme légère (27%, avec 13 réponses sur 48), ou encore comme beaucoup gênante (25%).

Plus précisément, l’analyse par séquence révèle que la projection de la séquence vidéo a donné lieu à une évaluation de la gêne comme moyennement gênante à 37.5%, et légèrement gênant à 31.25%.

L’analyse des réponses en condition de projection « Réalité Augmentée » montre des résultats plus orientés puisque 47% considèrent la gêne comme pas du tout gênante.

Enfin en condition Réalité Virtuelle, les réponses s’harmonisent plus difficilement: 40% des effectifs ont estimés le bruit de trafic comme « beaucoup » gênant, et deux fois 26.7% l’ont considéré comme légèrement ou pas du tout gênant.

Devant ces résultats, les données ont été regroupées en trois catégories : de nouveau, « pas du tout » et « légèrement » ont été regroupés en une modalité, de même que « beaucoup » et « extrêmement ».

On observe alors que le bruit de trafic routier est globalement évalué comme légèrement ou moyennement gênant par 56.25% de l’effectif du groupe de non riverains.

Ces résultats reformulés par séquences montrent des contrastes plus marqués. En effet, le groupe considère le bruit comme pas du tout ou légèrement gênant à 43.75% en condition vidéo (contre moyennement à 37.5%), à 70.6% en condition RA (contre beaucoup ou extrêmement à 17.65%) et 53.3% en condition RV (contre 40% pour beaucoup ou extrêmement).

Ces résultats ne semblent donc pas montrer de différence de perception de la gêne due à la présence de cette infrastructure dans l’environnement par séquence, que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan sonore. De plus, aucun test d’analyse statistique n’a pu permettre de mettre en évidence d’effet ou de différence significative d’une séquence à l’autre.

Les données issues de ce questionnaire n’ont certes pas permis de conclure suite aux différents tests statistiques réalisés, cependant l’analyse descriptive tend à confirmer les résultats et conclusion dégagé(e)s des données issues des tâches cognitives réalisés par les participants au LSEE et, ou à leur domicile.