Des régimes de communication téléphonique différents avec la mère suivant que l’on est fille ou garçon

Avec leur mère, les filles n’ont pas les mêmes rapports téléphoniques que les garçons. Si globalement, le volume des communications relationnelles n’est pas très différent entre filles et garçons, nous pouvons néanmoins constater que celles entre mère et fille sont privilégiées. Les conséquences sont une forte homolalie féminine, comme cela est relevé par Carole-Anne Rivière dans le cadre de sa thèse [1999], et cela quel que soit l’âge.

Graphique 22. Fréquences des communications téléphoniques
Graphique 22. Fréquences des communications téléphoniques avec la mère suivant le sexe de l'enquêté

Sous-population des décohabitants.

Avec le père, si les communications téléphoniques sont tendanciellement plus rares, elles ne sont pas très différentes suivant que le descendant soit une fille ou un garçon. La préférence sexuée n’apparaît pas.

Graphique 23. Fréquences des communications téléphoniques
Graphique 23. Fréquences des communications téléphoniques avec le père suivant le sexe de l'enquêté

Sous-population des décohabitants.

En revanche, nous pouvons constater que les pères sont répartis de façon relativement équivalente entre les différentes fréquences de communication, alors que les mères ont appelé, à 81 %, au moins une fois dans la semaine.

Ces observations confirment celles faites du point de vue des descendants, pour lesquelles nous avons constaté que les filles ont des comportements beaucoup plus homogènes d’un individu à l’autre que les garçons. Nous supposerons donc que la culture téléphonique joue donc d’autant plus que l’on est un garçon ou un père, les comportements féminins étant moins sujets à variation.