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Je ne voudrais pas que ces remerciements soient une liste de plus, biographique ou illustrative, annexant dans les dernières pages de mon travail ceux qui, de près comme de loin (avec toute la relativité que sous-tend cette expression), ont participé à l’élaboration de cette thèse, fruit d’un long cheminement, ponctué de nombreuses rencontres, riches, nourrissantes, et toujours appétissantes. Je voudrais que ces remerciements illustrent la manière dont s’est constitué, au fil des temps et des espaces parcourus, entre le Moufia et Paris, en passant par Lyon, Aubervilliers ou Baton Rouge, mon rhizome personnel… Je voudrais qu’ils illustrent la manière dont mes rencontres, depuis la toute première, un voisin, m’ont amené à m’ouvrir, à rencontrer, à échanger et partager avec tous ceux qui m’ont tant appris. Ce n’est donc pas là une liste de remerciement, mais ce sont plutôt là des clins d’œil, intimes, pour se rappeler et rappeler… pour dire merci.
Je pense d’abord aux initiateurs : à Maggie Lacabanne qui m’a enseigné la langue, à Hélène Vassale qui m’a appris à penser dans la langue, à Chamsiddine Benali – Sham’s – aussi, qui m’a appris à jouer avec les mots, à vouloir entrer dans leur chair,
Je pense à mes ami(e)s, ceux de l’enfance qui, à chaque retour, m’ont apporté leur soutien et leur confiance : Manu, Jess, Angélique, « Rico », Frédérique, Lino, Tomy…
S’il y a eu des retours, c’est qu’il y a eu un ici, ailleurs, où je n’ai jamais été seul : mi pans a toute la bann « amarés », a André, Robèr san « t », pou lo linspirasion, a Nadège Rivière osi. A Françoise Rivière ankor, pou lo diskusion èk toute lo kozman pasioné, si nou, si lile, si nout lavenir èk lile, mi pans a tout la bann Amarres, a la band’ TCA osi, èk son nouvo Prézidan, Laurent Minatchy, a la bann l’AERP, etc.
Mi pans a la band l’ARCC, a son Président, Jean-Claude Judith de Salins, a son travayèr infatigab, Patrick Nurbel, a son léléktron lib, Dominique Jeantet : mersi pou lo partaz, pou lo travay, pou lokazion dawar réuni otour de zot tab Jean Lods, Monique Agénor èk Nabile Farès,
Je pense à Jean-Marie G. Le Clézio, présent lors de toutes ces années,
Et plus particulièrement,
Je pense à Jean Lods : merci pour les souvenirs qui ont été nourris de nombreux autres, et qui, je le crois, le seront encore !
Merci également à Annick Gendre de m’avoir présenté Jean Lods,
Mais encore, merci à Jean Lods de m’avoir présenté Monique Agénor,
Je pense donc maintenant à Monique Agénor, à « notre » Histoire et « nos » histoires échangées, passées, en cours et à venir,
Merci à Nabile Farès, pour ce verre de jus d’orange renversé, cette carafe de vin qui le fut tout autant, et ces mots, eux aussi renversés, qui nous ont amené, « doucement doucement », à échanger nos couleurs,
Merci à Karine Chevalier, pour son soutien si rassurant et ses conseils bienveillants, arrivés toujours à point dans ma boîte mail,
Merci à Anna Bassett, pour ces moments consacrés à parfaire un anglais qui ne l’était pas tout à fait,
Merci aux « limagiens », à ces travailleurs d’une base de données qui m’a été si précieuse, celle de Limag, et dont son Président, mon Directeur de recherche, m’a ouvert des portes vers d’autres lieux de la compréhension…
Merci donc à Charles Bonn, de m’avoir suivi, conseillé, épaulé, et guidé depuis mes premiers pas à Lyon, où il fut ma première rencontre, où il me fit lire sur les murs de la ville, L’Exil et le désarroi…
Merci à mon co-Directeur de recherche, Carpanin Marimoutou, de m’avoir fait découvrir, il y a quelques années déjà, à l’Université du Moufia, entre autres, Edouard Glissant et Monique Agénor ; ce n’est sans doute pas un hasard s’ils se retrouvent encore ici, après ce tout premier dossier comparatif portant sur Le Quatrième siècle et Bé-Maho…
Merci donc à Charles Bonn et à Carpanin Marimoutou pour ces moments accordés à Lyon ou à Paris, pour ces repas et ces cafés partagés, à discuter, à expliquer, à corriger, à diriger, à orienter…
Merci à vous pour votre rigueur,
Merci à vous pour votre confiance.
Je voudrais prolonger ces quelques mots en citant ceux qui, au quotidien, me donnent tout : force, courage, volonté, assurance, énergie et amour !
C’est de vous que je tiens cette envie de faire, c’est pour vous que je tiens à avancer :
Merci à Christophe Damour, pour m’avoir toujours soutenu comme un frère, depuis ma plus tendre enfance,
Merci à Laurence, ma sœur, pour ce lien bien plus fort que nul autre,
Merci à ma mère et à mon père, pour cette vie, ce bonheur, cet amour et ce soutien de tous les jours (pour ces ralé-pousé et ces corrections – de pages –, qui m’ont tous les jours aidé, et toujours incité à aller plus en avant),
Je pense enfin aux temps, celui à prolonger, là-bas, par-dessus bien des mers et des océans, avec toi :
Merci à Véronique Deveau, à qui je dédie ces années de travail…
La Réunion – Paris, le 25 septembre 2007.
Note : Afin de faciliter la lecture et d’éviter un trop grand nombre de renvois en notes de bas de page, nous avons fait le choix de proposer des abréviations. Celles-ci ne concernent que les textes qui composent notre corpus, et ne sont appliquées que pour la pagination des citations qui en sont extraites.
On a feint d'oublier qu’un des pleins-sens de la modernité est donné, ici comme ailleurs dans le monde, par ce travail où les cultures des hommes s'identifient l'une l'autre, désormais, pour se transformer mutuellement.
Edouard Glissant, Poétique de la Relation.
Concernant les majuscules présentes dans les titres de la trilogie farésienne, nous respecterons dans notre corps du texte les choix faits par l’auteur, à savoir : Le c hamp des O liviers, Mémoire de l’ A bsent, et L’ e xil et le d ésarroi.